Dans le nord-ouest de l'Océan Pacifique, une colonie d'épaulards est prise en chasse par des baleiniers. Alors que la plupart des animaux parviennent à fuir, un jeune orque mâle se prend dans les filets des chasseurs, qui comptent bien le revendre à un parc aquatique dont il deviendra l'attraction principale sous le nom de Willy.
De son côté, un jeune garçon orphelin nommé Jesse fait les quatre cents coups. Alors qu'il est sur le point d'être envoyé dans une nouvelle famille d'accueil, il entre clandestinement dans un delphinarium pour en tagger les bassins. Il se retrouve alors nez à nez avec Willy, baleine de 6,5 mètres et de 3 tonnes qui deviendra son meilleur ami.

Un divertissement engagé ?
Bien avant que le remarquable documentaire Blackfish ne vienne provoquer une véritable déflagration dans le monde des parcs aquatiques, ouvrant les yeux du grand public sur les terribles conditions de captivité des orques, Sauvez Willy abordait déjà ce délicat sujet au début des années 90.
D'une manière beaucoup moins engagée et dans un écrin beaucoup plus familial, certes. Mais sous ses airs de divertissement hollywoodien, le long métrage de Simon Wincer sensibilisait déjà toute une génération de jeunes spectateurs à la cause des mammifères marins transformés en attractions de foire, les invitant presque à imiter le protagoniste du film en rendant à Willy sa liberté.
C'est d'ailleurs ce qui sera entrepris pour la baleine-star du film, Keiko, remise en liberté suite au succès du film. Tragiquement, à cause de sa trop longue période de captivité, elle n'a pourtant jamais vraiment pu reprendre une vie sauvage normale, cherchant constamment la compagnie des humains qu'elle croisait.

Un doux parfum de nostalgie
Il se dégage en outre de Sauvez Willy un doux parfum de nostalgie. Bercé par un air d'harmonica, porté par un casting très attachant (et notamment un Michael Madsen qui, cette fois, vous laissera dormir sur vos deux oreilles), le film de Simon Wincer a peu de chances de vous laisser indifférent.
A découvrir de préférence à hauteur d'enfant pour en apprécier d'autant mieux l'émotion et le spectacle, il n'aurait été produit que pour 20 millions de dollars et en a rapporté plus de 150 à travers le monde. De quoi entraîner la mise en chantier de deux suites, également très réussies.

Ce qu'ils vont aimer...
- La magnifique et bouleversante amitié entre le jeune héros du film et l'orque Willy.
- La magnifique séquence finale, et l'ultime saut de Willy vers la liberté. Une image qui restera gravée dans l'inconscient populaire.
Ce qui peut les inquiéter...
- Un petit jumpscare au début du film, lorsque Jesse fait la rencontre de Willy.
(Re)découvrez la bande-annonce de "Sauvez Willy"...
