Attention, cet article contient des spoilers sur le film Les ailes collées. Si vous ne l’avez pas encore vu, nous vous conseillons de ne pas lire ce qui suit.
Ce mercredi 14 mai 2025, France 2 diffuse Les ailes collées, un drame poignant qui aborde avec justesse la violence du harcèlement homophobe et la force de l’amour.
Adapté du roman éponyme de Sophie de Baere, le film suit l’histoire de Paul (Roby Schinasi), qui voit réapparaître Joseph (Jeremy Kapone), son amour de jeunesse, le jour de son mariage.
Si les souvenirs brûlants de leur rencontre refont surface, ce sont les choix d’une vie et les émois de cette relation interdite qui submergent Paul et Joseph.
En effet, cet amour fulgurant entre les deux adolescents avait par le passé suscité une vague de haine et de harcèlement homophobe violent. Jusqu’à une nuit tragique qui a bouleversé leur existence à tout jamais.
Quinze ans plus tard, le passé toujours aussi vif fait vaciller le présent…
Pourquoi la fin du film est différente de celle du roman ?
Si le film reste fidèle à la douleur du roman, il choisit en revanche une autre issue. Dans le livre, Joseph meurt en effet d’une tumeur au cerveau. Une fin déchirante qui avait bouleversé les lecteurs.
Dans le film, ce dernier survit à un grave accident de la route qui l’avait plongé dans le coma. Un choix narratif, fruit d’un long débat entre les deux scénaristes, Alexis Bayet et Alain Layrac.
"On a eu un gros débat sur la fin du film avec Alexis Bayet puisque le bouquin se termine très mal. Joseph meurt. Il n'y a vraiment aucun espoir de retour. Personnellement, je ne le supportais pas. Il fallait que les gens puissent s’assumer", explique Alain Layrac lors d’un point presse.
Et de précier, "Il y a un message un peu politique dans le film et si c'est pour dire acceptez vous tel que vous êtes et que tout s'effondre à la fin, non. Alexis ne voulait pas en entendre parler. Il voulait vraiment respecter le livre. Ça a vraiment été la plus grosse dispute entre nous. J'ai fini par obtenir que Joseph finisse dans un sale état mais vivant. Cette fin est ouverte et optimiste".
Une décision qui permet donc au film de transmettre un message d’espoir.
