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    "Treize à la douzaine 2" : rencontre avec l'équipe !

    A l'occasion de la sortie de "Treize à la douzaine 2" ce 1er mars, AlloCiné s'est entretenu avec les comédiens, dont Steve Martin et la bomba Carmen Electra.

    AlloCiné : Quel est pour vous la définition du mot "Famille" ? Est-ce qu'avoir une famille est important pour vous ?

    Carmen Electra : Sans une famille, la vie est une erreur! Et ce n'est pas grave que certaines familles ne soient pas toujours forcément équilibrées, l'important c'est d'en avoir une. Certaines personnes ont des familles abusives, certains n'ont pas "vraiment" une famille, mais pour moi, vraiment, la famille c'est tout ! D'autant que venant de Cincinatti, petite ville de l'Ohio, et étant arrivée à 18 ans à Los Angeles, cela a été très dur pour moi de vivre sans famille. Lorsque vous n'avez pas votre famille, c'est à ce moment-là que vous réalisez combien vous avez besoin de l'amour et du soutien qu'elle peut vous apporter. J'ai donc dû constituer ici, à Los Angeles, ma propre famille.

    Le film traite aussi de la difficulté, dans la société actuelle, à s'accepter, à faire face à ses imperfections comme à ses qualités. Qu'avez-vous dû accepter à propos de vous-même, pour le surmonter et aller au-delà ?

    La chose principale qu'il me faut toujours surmonter avec moi, c'est d'oublier de m'auto-juger, de me critiquer trop sévèrement. Je suis toujours trop gentille avec les autres mais toujours trop dure avec moi-même. Surtout au début de ma carrière : je me retenais trop souvent de faire ce que j'aurais pu faire par peur de moi-même, peur peut-être de ne pas être acceptée pour qui j'étais. Et c'est sans doute pour cela que j'ai mis en avant mon côté sexy, que j'ai posé pour Playboy. Par peur d'être rejetée. Mais maintenant, j'ai accepté d'être qui je suis, avec mes défauts et mes qualités. J'essaye d'être toujours positive avec moi-même. J'essaye d'être honnête et de partager mon vécu, même avec les médias. Cela me permet d'exorciser certains démons intérieurs, et de montrer l'âme qu'il y a en moi et pas seulement le corps qui l'entoure...

    Justement, avez-vous l'impression de ne pas avoir été prise au sérieux à cause de votre sex-appeal ?

    Totalement ! Et même si c'est un peu ce que je voulais à l'époque, parce que j'avais 20 ans, je veux montrer aujourd'hui d'autres facettes de mon talent et prouver que je suis bonne à autre chose que de poser pour Playboy toute nue. Cela m'amuse toujours d'être glamour et sexy, mais je crois que j'ai plus à offrir !

    Dans ce film vous avez une scène avec un chien en chaleur qui vous saute dessus. Décidément, vous faites ressortir l'animal... même chez l'animal !!!!

    (Rires) Ce chien n'était pas supposé me sauter dessus comme cela ! Il était plus grand que moi ! Le pire, c'est que je suis allergique aux poils de chien, et ce fut donc vraiment terrible : j'étais vraiment dans un état allergique total avec une réaction cutanée toute rouge. Et je me suis grattée pendant des heures après le tournage... Mais le chien s'en est bien sorti, donc tout va bien...

    Propos recueillis par Emmanuel Itier le 11 décembre 2005 à Los Angeles

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