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    Le cinéma d'Atom Egoyan

    A l'occasion de la sortie de "Adoration", retour sur la carrière d'Atom Egoyan. Un habitué de Cannes et un réalisateur à la filmographie... troublante. <i>Dossier coordonné par Flora Zaghini</i>

    Résumé :

    Un drame unit les habitants d'une petite ville. Un avocat vient attiser leur haine, pour apaiser ses propres démons. Dans cette ambiance de méfiance et de doute, une adolescente parviendra à reconquérir sa dignité, et à préserver l'unité de la communauté.

    A retenir :

    Le point de départ de cette aventure est un ouvrage de Russell Banks, " The Sweet Hereafter ", qu' Arsinee Khanjian avait offert à son mari quelques années auparavant. C'était la première fois qu'Egoyan lisait un livre de Banks, et ce fut pour lui une révélation. Alors qu'il avait jusqu'ici toujours signé des scénarios originaux, le cinéaste décida pour la première fois de sa carrière, d'adapter une oeuvre. Lorsqu'il a remis sa première version du scénario à l'écrivain, ce dernier a tout de suite accepté, et fait d'ailleurs une petite apparition dans le film, dans le rôle du médecin de la ville.

    Pour l'adaptation, Atom Egoyan s'est également inspiré de la légende allemande du " Joueur de flûte de Hamelin ", retranscrite en conte par de nombreux auteurs (dont les frères Grimm, ou encore Robert Browning), et qui raconte comment, au 13e siècle, les habitants du village d'Hamelin (Allemagne) ont passé un marché avec un joueur de flûte pour qu'il les débarrasse des rats qui infestaient la ville. Attirés par sa musique, ceux-ci ont donc suivi le joueur de flûte jusqu'à la rivière, où ils se sont noyés. Bien que libérés, les habitants refusèrent pourtant de tenir leur promesse et de payer leur sauveur. Lequel, pour se venger, revint quelques semaines plus tard pour attirer les enfants du village dans une grotte qui se referma sur eux. Seuls deux enfants en réchappèrent. Dans De beaux lendemains, on aperçoit d'ailleurs Nicole (Sarah Polley) qui, avant le crash, lit l'histoire du joueur de flûte aux enfants dans le bus.

    Présenté au Festival de Cannes, où il remporta le Grand Prix du jury en 1997, De beaux lendemains a été très apprécié par la critique et le public, et a reçu deux nominations aux Oscars (meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté).

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