Mon compte
    Amy Acker nous ouvre les portes d'"Happy Town" !

    Rencontre avec Amy Acker, une des résidentes d'"Happy Town", la nouvelle série d'ABC ! L'actrice revient sur son personnage, mais aussi le tournage très froid et mystérieux de la série...

    Allociné Séries : Comment en êtes-vous arrivé à rejoindre "Happy Town" ?

    Amy Acker : Après avoir été absorbée par la première saison de Dollhouse, nous n’étions pas sûrs de ce qui se passerait ensuite et je n’étais pas un personnage régulier… J’avais rencontré Josh Appelbaum et Andre Nemec (ndlr : les producteurs exécutifs et créateurs d’Happy Town) durant le tournage d’Alias. J’ai juste lu le script de la série et ils m’ont demandé si je voulais le faire. Puis j’ai rencontré Geoff Stults (ndlr : interprète de Tommy Conroy, le sheriff d’Haplin) et les autres. J’étais vraiment excitée de faire cette série et de jouer une fille normale. (rires)

    Un des épisodes d’"Happy Town" a été réalisé par le créateur des "Maîtres de l'Horreur", Mick Garris. Comment cela s’est-il passé ?

    Très bien. Mick Garris était tellement gentil.

    Pouvez-vous nous dire ce qu’il y a d’unique dans le scénario d’"Happy Town"?

    La série est intéressante parce qu’elle est conduite par les personnage.

    De plus, l'équipe du show est très concerné par la série et tout le monde devient fou à essayer de déchiffrer le mystère de la série. Une cagnotte a même été mise en place: tout le monde peut parier 10 dollars sur l'identité du "Magicien". Et puis, il y a toutes ces théories ! Au repas, c’est même devenu le sujet de prédilection. Tout le monde veut vraiment comprendre, celui qui sait pourquoi cela arrive et comment.

    Avez-vous mis de l’argent dans la cagnotte?

    Le jour où j’allais mettre de l’argent, on a tourné une scène bouleversante et après je n'étais plus sûre de moi. On arrivait alors à la date limite des paris, j’ai paniqué et donc je n’ai pas parié. (rires)

    Aviez-vous eu raison au final?

    En réalité, je ne sais pas qui c’est. Apparemment, tous les autres le savent! Malheureusement je suis partie deux jours avant la fin du tournage. Personne ne va donc me le dire ! (rires) Je ne pense pas que ce soit moi... mais c'est possible. Je ne sais pas non plus comment son identité est dévoilée, ils ont essayé de garder le mystère. Tout le monde a signé un accord de confidentialité.

    Les producteurs ont dit que Tommy, le mari de Rachel, votre personnage, faisait partie des gentils. Pouvons-nous penser la même chose de Rachel ?

    Nous ne pouvons pas vraiment en être sûrs, les gens commencent à anticiper le fait que je puisse être la meurtrière (ndlr: du fait de ses personnages dans Angel, Alias ou Dollhouse)

    Il semblerait que l’ambiance d’"Happy Town" soit un peu moins fun qu’"Alias", "Dollhouse" ou "Angel", où les personnages sortent des bons mots même au pire moment…

    Oui, comme l’a dit Scott Rosenberg (ndlr: producteur exécutif et co-créateur d'Happy Town), ils voulaient faire un October Road (ndlr: la précédente série du trio créatif) plus dramatique. Il y a donc cette volonté de dépeindre le quotidien d'une petite ville avec une touche de fantastique inquiétant.

    Rachel est donc maman. Qu’est-ce que cela vous à fait de jouer une mère?

    C’est marrant et intéressant, parce que c’est la première fois que je deviens encore plus consciente des changements dans ma vie, étant moi-même mère (ndlr: d’un jeune garçon et d’une fille) C’est comme si je commençais à faire attention aux choses, parfois même avec le script. Quand vous jouez Dr Saunders (dans Dollhouse) ou Angel, certains dialogues sont compliqués à envisager mais il est difficile de dire aux producteurs "Je ne sais pas si je pourrais dire ça". Quand vous jouez une mère et que vous en êtes une dans la vraie vie, le parallèle devient intéressant. J’avais parfois l’impression d’observer ma propre vie.

    Comment cela s’est passé de travailler au grand air au Canada en plein hiver ?

    Il faisait froid ! (rires) Mais c’était bien d'être à l’extérieur, cela rapproche vraiment les acteurs. Une relation particulière naît, que nous n’avons pas quand nous pouvons rentrer chez nous et reprendre nos vies normales après une journée de tournage. Nous passions donc beaucoup de temps ensemble en dehors du travail. De plus, cela permet de découvrir de nouvelles choses.

    Était-ce la première fois que vous travailliez à Toronto?

    Oui, et j’ai vraiment apprécié cela, en particulier depuis que je suis à New York (ndlr: le mari d’Amy Acker, James Carpinello joue à Broadway dans Rock of Age). Je faisais les allers-retours entre New York et Toronto. Ce sont vraiment des gens merveilleux. C’était agréable d’être là-bas, c’était vraiment comme se sentir en famille, tout comme la petite ville dans laquelle se déroule la série. C’était bien que nous soyons tous là-bas, parce que cela a engendré une vraie camaraderie que vous pouvez partager quand vous vivez dans une petite ville.

    Propos recueillis par Emmanuel Itier

    Traduction: Céline Chahinian

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Commentaires
    Back to Top