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    Owain Yeoman, un gallois chez l'Oncle Sam

    Alex O'Loughlin, Simon Baker, Hugh Laurie, Kevin McKidd... Leur point commun ? Ils jouent les premiers rôles des plus grosses séries américaines. Leur second point commun ? Ils ne sont pas originaires des États-Unis ! Lors du 51ème Festival de Télévision de Monte-Carlo, nous avons demandé au gallois Owain Yeoman, alias Rigsby dans "Mentalist", d'expliquer pourquoi tant d'acteurs britanniques et australiens jouaient les premiers rôles dans les shows US. Début de réponse...

    AlloCiné: Simon Baker, alias Patrick Jane, est australien. Vous êtes gallois... Pourquoi les producteurs américains font-ils autant appel à vous pour leurs séries ?

    Owain Yeoman : Peut-être parce que nous demandons moins d'argent ? (rires) J'en ai parlé il y a quelque temps avec la personne responsable du casting de la série et elle m'a répondu très simplement. Son explication est la suivante: les acteurs américains ont un look très look juvénile. Et c'est vrai: Leonardo DiCaprio, Johnny Depp, Brad Pitt sont des acteurs prodigieux qui restent "jeunes" d'apparence. Pour dénicher des "mâles", des acteurs au look proche de ceux d'Hollywood de l'âge d'or, il faut se tourner vers l'Australie ou la Grande-Bretagne. Là-bas, les hommes n'ont rien d'"enfantin" dans leur carrure ou leur visage. Des gars comme Eric Bana ou Russell Crowe sont ainsi. Je ne sais pas d'où ça vient... C'est peut-être quelque chose que l'on met dans notre porridge ou notre eau qui nous permet d'être ainsi (rires) ! Plus sérieusement, j'avoue que cette explication est intéressante, qu'il y a du vrai. Il y a un afflux relativement stable d'acteurs australiens ou britanniques, mais j'aime à croire que, tout simplement, on prend le meilleur acteur pour un rôle. Que le comédien soit britannique, australien ou américain ne change rien. Faire une série dramatique de qualité, comme Mentalist, nécessite les meilleurs scénarios, les meilleurs acteurs, le meilleur média. Si on réunit tous ces éléments, il ne reste plus qu'à espérer que le public réponde présent.

    Propos recueillis par Thomas Destouches & Sara Olaciregui lors du 51ème Festival de Monte-Carlo

    Photo: Isabelle Ratane

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