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    Cannes 2013 : l'Afrique tente sa chance avec "Grigris"

    "Grigris" du Tchadien Mahamat Saleh Haroun est présenté en compétition aujourd'hui. Qu'a pensé la presse du seul film africain en lice pour la Palme d'Or ?

    Grigris de Mahamat Saleh Haroun

    avec Soulémane Démé, Anaïs Monory, Cyril Gueï...

    Sélection Officielle - Compétition

    De quoi ça parle ?

    Pas franchement chanceux, le dénommé Grigris souffre d'une jambe paralysée. Mais il en faut plus pour le décourager de réaliser son rêve : devenir danseur. Lorsque son oncle tombe malade, il part en quête d'argent pour le soigner, ce qui le conduira à travailler pour de redoutables trafiquants...

    Ce qu'il faut savoir

    Chaque année, c'est la même triste histoire : le continent africain peut compter, au mieux, sur la présence d'un seul représentant de son cinéma dans la compétition cannoise. Il y a quelques années, il s'agissait de Souleymane Cissé ou Ousmane Sembene. Aujourd'hui, c'est à Mahamat Saleh Haroun que reviennent cet honneur et cette responsabilité. Prix du Jury en 2010 pour Un Homme qui crie, le cinéaste tchadien, également habitué de la Mostra de Venise, fut membre du jury de Robert De Niro en 2011. Il revient en compétition avec Grigris, un film qui emprunte à différents genres (film noir, histoire d'amour, constat social). Avec sa délicatesse coutumière, Haroun brosse le portrait d'un jeune homme blessé mais toujours plein d'espoir.

    Ce que pense la presse

    20 minutes (Stéphane Leblanc)

    "Malgré une façon très juste d’aborder des tabous de la société tchadienne, comme le handicap ou la prostitution, et quelques jolies scènes  (...) Grigris reste un film mineur dans ce qu'il montre et ce qu'il raconte."

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    Télérama (Aurélien Férenczi)

    "Mahamat-Saleh Haroun peine cette fois à transformer un récit un peu convenu en fable mythologique. Il n’y parvient que par instants : notamment dans une sorte d’épilogue solaire qui dit a contrario le caractère maléfique de la grande ville."

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    Ecran Large (Stéphane Argentin)

    "Si l'on sera gré au réalisateur de nous avoir épargné une vision misérabiliste de l'Afrique Noire (...), lui préférant une image plus souriante (...) sans pour autant oublier de pointer du doigt les trafics et la prostitution qui gangrènent ces régions, bien vite on s'ennuie ferme devant les (més)aventures de Grigris."

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    Variety (Guy Lodge)

    "Ce film élégant, et saisissant sur le plan de la géographie, est bien plus fin que ce que son point de départ mélodramatique laissait présager, même si l'ecriture sommaire des personnages le rend moins immédiatement séduisant que Un homme qui crie."

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    Hollywood Reporter (Stephen Dalton)

    "Bien que la mise en scène d'Haroun soit assez conventionnelle, celui-ci conçoit quelques superbes plans (...) Les performances des acteurs sont également intéressantes, Démé dégageant une présence étrangement hypnotique en dépit de son visage constamment sans expression et de dialogues réduits au minimum."

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