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    Cannes 2014 : Timbuktu applaudi par la presse !

    "Timbuktu" a été présenté à la presse ce matin. Un premier coup de coeur ? Que retenir du film signé par le cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako ? On vous en dit davantage...

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    En bref

    De quoi ça parle ?

    Non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et de Issan, son petit berger âgé de 12 ans. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les cigarettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres qui tentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaque jour leurs sentences absurdes et tragiques. Kidane et les siens semblent un temps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d’ailleurs…

    5 bonnes raisons de voir le film

    • Parce qu'il réussit à exposer si simplement le fanatisme religieux qu'il en démontre son absurdité. Un grand film salutaire.
    • Timbuktu est un magistral portrait de femmes. Entre sagesse et lucidité, elles sont la lumière d'un monde devenu absurde.
    • Pour le moment de grâce de la scène du match de foot (sans ballon)... et le dialogue hilarant à propos de l'équipe de France 1998.
    • Pour la beauté des images du film de Sissako. Lumière, composition des cadres, paysages... Timbuktu est une splendeur visuelle.
    • Le cinéma africain est relativement rare dans "nos" salles. Sissako en est un de ses plus grands représentants. Une excellente occasion donc pour se plonger dans une cinématographie riche et étonnante.

    Revue de presse

    Jay Weissberg / Variety : "La puissance de Timbuktu réside dans sa façon de mettre en scène des personnages pleins d'amour et de fierté, mais aussi leur dignité volée, en respectant leur humanité suffisamment pour ne pas montrer trop crûment lorsqu'ils sont battus, ou pire. Comme toujours dans les films du réalisateur, les femmes sont sages, des présences fortes, trop souvent victimes de l'impulsivité têtue des hommes. Les interprétations sont hypnotiques, même en ce qui concerne les seconds rôles, et le sens de la couleur infaillible de Sissako, contrastant avec la pâleur du paysage désertique, retient l'oeil, sans le détourner de l'histoire." Voir la critique complète

    Mehdi Omaïs / Metro News : "La force de Timbuktu réside sans aucun doute dans le contraste entre l’extrême cruauté des situations et la beauté époustouflante des visages et des panoramas. Cet antagonisme donne naissance à des moments de pure poésie où se confondent le beau et l’absurde (...), la haine et l’amour, l’espoir et le désespoir." Voir la critique complète

    Fionnuala Halligan / Screen : "Le film est étonnamment imprévisible (...) Après son accueil chaleureux, Timbuktu se destine à une belle carrière internationale dans le circuit d'art et essai et semble déjà un candidat pour des récompenses." Voir la critique complète

    Deborah Young / The Hollywood Reporter : "Malgré quelques faiblesses narratives, qui diluent un peu l'impact émotionnel, Timbuktu est un film difficile à oublier et replace une nouvelle fois Sissako au centre du cinéma africain." Voir la critique complète

    Emmanuelle Spadacenta / CinemaTeaser : "Dans Timbuktu (...) chaque homme et chaque femme sont décrits avec une humanité criante. Même les combattants, qui sont parfois des croyants de peu de foi. Encore plus désarçonnant, TIMBUKTU ne manque pas d’humour, un moyen de défense qui garde le film (et son sujet ultraviolent) de tomber dans le pensum lourd." Voir la critique complète

    Peter Bradshaw / The Guardian : "Timbuktu, le film passionné et visuellement magnifique d'Abderrahmane Sissako, est un cri du coeur, avec une autorité morale pleine de grâce et d'attention." Voir la critique complète

    Caroline Vié / 20 Minutes : "Drôle parfois, bouleversant souvent, cette chronique pudique évoque l'horreur avec une grande sensiblité et un sens de la poésie remarquable. Le réalisateur évite le manichéisme pour filmer ses héros à hauteur d'homme." Voir la critique complète

    Jessica Kiang / The Playlist : "Le sujet par essence polémique est traité avec la retenue naturelle et le style mesuré de Sissako : le film n'est pas un appel aux armes, ni une jérémiade, il s'agit d'une vision réfléchie, artistique de la vie et d'un monde rarement représenté avec autant d'empathie et de proximité." Voir la critique complète

    Un extrait :

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