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    Cannes 2014 : Grace de Monaco vu par la presse
    Maximilien Pierrette
    Journaliste cinéma - Tombé dans le cinéma quand il était petit, et devenu accro aux séries, fait ses propres cascades et navigue entre époques et genres, de la SF à la comédie (musicale ou non) en passant par le fantastique et l’animation. Il décortique aussi l’actu geek et héroïque dans FanZone.

    Top départ pour le 67ème Festival de Cannes, avec le film d'ouverture : Grace de Monaco. Que faut-il en retenir et qu'en pense la presse ?

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    En Bref

    De quoi ça parle ?

    Lorsqu'elle épouse le Prince Rainier en 1956, Grace Kelly est alors une immense star de cinéma, promise à une carrière extraordinaire. Six ans plus tard, alors que son couple rencontre de sérieuses difficultés, Alfred Hitchcock lui propose de revenir à Hollywood, pour incarner Marnie dans son prochain film. Mais c'est aussi le moment ou la France menace d'annexer Monaco, ce petit pays dont elle est maintenant la Princesse. Grace est déchirée. Il lui faudra choisir entre la flamme artistique qui la consume encore ou devenir définitivement : Son Altesse Sérénissime, la Princesse Grace de Monaco.

    5 bonnes raisons de voir le film

    • Nicole Kidman : souvent comparée à Grace Kelly, l'actrice incarne enfin son modèle sur grand écran. Une évidence de casting qui s'avère concluante.
    • La relation entre Grace et Rainier, incarné par un Tim Roth parfait dans un rôle inattendu qui lui permet de faire preuve d'une tendresse trop rare dans sa filmographie jusqu'ici.
    • Le sublime plan-séquence d'ouverture, qui nous présente la star de cinéma et l'icône lors du dernier jour de tournage de sa carrière.
    • L'esthétique parfois flamboyante qui rend hommage aux films de l'époque.
    • La présence d'un Hitchcock troublant de ressemblance.

    Revue de presse

    Jerôme Vermelin / Metro News : "Olivier Dahan étonne avec un long-métrage qui explore les coulisses d’un couple qu’on croyait tous connaître. Avec une Nicole Kidman épatante, à la hauteur de l’icône qu’elle incarne." Voir la critique complète

    Stephen Dalton / The Hollywood Reporter : "Les Shrek avaient déconstruit les conventions des contes de fées avec plus de profondeur et d'intelligence que cette triste parade d'effigies de cire de personnages célèbres dénués de vie. Le problème ici n'est pas le floutage éhonté entre faits et fiction, mais à quel point l'ensemble paraît insipide de façon impardonnable." Voir la critique complète

    Caroline Vié / 20 Minutes : "Avec Grace de Monaco, Olivier Dahan remplit le cahier des charges qu'on fixe à ce genre de film." Voir la critique complète

    Oliver Lyttleton / The Playlist : "C'est une espèce de désastre : rarement compétent, non intentionnellement hilarant et limite répréhensible pour son approche des rôles des sexes. Il y a peu de chances qu'on l'oublie rapidement…" Voir la critique complète

    Fionnuala Halligan / Screen : "Olivier Dahan a peut-être raison de penser qu'Harvey Weinstein ne pourra pas améliorer Grace de Monaco, mais il est difficile d'imaginer comment le patron de The Weinstein Company pourrait faire pire que ça." Voir la critique complète

    Aurélien Allin / CinemaTeaser : "Étouffé par l’ambition (trop) visible de Dahan de signer un grand mélodrame de l’âge d’or hollywoodien, (...) Grace de Monaco apparaît laborieux, souvent tiré vers le bas par un propos au final simpliste et guère émouvant. Le tout ne rendant pas du tout justice à Nicole Kidman et Tim Roth, plutôt habités." Voir la critique complète

    Peter Bradshaw / The Guardian : "Naomi Watts avait placé la barre haut avec le désastre sur Diana l'an passé. Mais Nicole Kidman l'a surpassée : ce film sur Grace Kelly (...) est une catastrophe à couper le souffle." Voir la critique complète

    La bande-annonce :

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