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    Cannes 2014 : la presse a-t-elle aimé L'Homme qu'on aimait trop" d'André Téchiné ?
    Brigitte Baronnet
    Passionnée par le cinéma français, adorant arpenter les festivals, elle est journaliste pour AlloCiné depuis 12 ans. Elle anime le podcast Spotlight.

    André Téchiné est de retour sur la Croisette, hors-compétition, avec "L'Homme qu'on aimait trop". Portée par Catherine Deneuve, cette adaptation de l'affaire Le Roux-Agnelet a-t-elle été bien accueillie par la presse ?

    Mars Distribution

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    En bref :

    De quoi ça parle ?

    1976. Après l’échec de son mariage, Agnès Le Roux rentre d’Afrique et retrouve sa mère, Renée, propriétaire du casino Le Palais de la Méditerranée à Nice. La jeune femme tombe amoureuse de l’homme de confiance de Renée, Maurice Agnelet, un avocat de dix ans son aîné. Maurice a d’autres liaisons. Agnès l’aime à la folie. Actionnaire du Palais de la Méditerranée, Agnès veut vendre sa part de l’héritage familial pour voler de ses propres ailes. Une partie truquée siphonne les caisses de la salle de jeux. On menace Renée. Derrière ces manœuvres guerrières plane l’ombre de la mafia et de Fratoni le patron du casino concurrent qui veut prendre le contrôle du Palais de la Méditerranée.

    Tombé en disgrâce auprès de Renée, Maurice met en relation Agnès avec Fratoni qui lui offre trois millions de francs pour qu’elle vote contre sa mère. Agnès accepte le marché. Renée perd le contrôle du casino. Agnès supporte mal sa propre trahison. Maurice s’éloigne. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît à la Toussaint 1977. On ne retrouvera jamais son corps. Trente ans après, Maurice Agnelet demeure l’éternel suspect de ce crime sans preuve ni cadavre. Convaincue de sa culpabilité, Renée se bat pour qu’il soit condamné…

    5 bonnes raisons de voir le film

    • Pour Adèle Haenel dont le talent explose face à la caméra d'André Téchiné, en femme solaire, passionnée, tourmentée, brute, intense... 
    • La scène de danse africaine, d'une sensualité folle.
    • Guillaume Canet tient là l'un des plus beaux rôles de sa carrière. Le film porte en somme très bien son nom ! Et Catherine Deneuve est magistrale, comme toujours !
    • André Téchiné reste très proche des faits, sans prendre parti, mais dans le même temps appose une vraie empreinte sur le film, en faisant un vrai film de cinéma.
    • Pour découvrir la bande-originale de Benjamin Biolay.

    Revue de presse

    Jean-Christian Hay / Gala : "Passionnant par ce qu’il raconte et la manière dont il le fait, avec efficacité, précision, et surtout rythme. Pas de lenteurs ni de trous d'air dans le récit, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas un seul instant." Voir la critique complète

    Pierre Murat / Télérama : "Reste qu'on sort déçu : les scènes avec le tristement célèbre Jean-Dominique Fratoni, racheteur de tous les casinos de la Côte d'Azur pour y blanchir de l'argent, font très "carte postale". Et le procès final, avec un Guillaume Canet maladroitement vieilli, sont sans intérêt." Voir la critique complète

    David Rooney / Hollywood Reporter : "Le film a beaucoup de défauts, le casting est la clé du problème." Voir la critique complète

    Sorin Etienne / Le Figaro : "Si Téchiné a passé l'âge de faire de l'esbroufe, il n'en est pas moins un metteur en scène d'une intelligence rare. L'affaire Agnès Le Roux est un sujet pour lui. Elle condense toutes les passions humaines. ." Voir la critique complète

    Yael / Toute la culture : "Le jeu des acteurs tient le film comme une cathédrale. A commencer par Catherine Deneuve, toujours royale, variant encore une fois sur le rôle de la grande dame, sans jamais complètement se répéter. Elle se paie même le luxe de jouer les "vieilles dames", cheveux blancs et canne à la clé." Voir la critique complète

    Françoise Delbecq / Elle : "Le retour à l’écran de Guillaume Canet. Quel bonheur de le retrouver ! Quel acteur ! Et quel beau couple ils forment tous les deux. De belles scènes d’amour pimentent le film. La palme revenant à celle en pleine nature…" Voir la critique complète

    La bande-annonce :

     

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