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    Fight Club, Alien, Casino... 20 fantastiques génériques d'ouvertures de films
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Animés, oppressants, poétiques, furieux, minimalistes, inventifs...Certains génériques d'ouvertures de films sont de vraies pépites, parfois cultes, comme ceux créés par le grand Saul Bass, décédé il y a tout juste 20 ans. En voici 20 qu'on adore.

    Shining

    Un générique d'anthologie pour le film d'épouvante signé Stanley Kubrick. Un paysage de montagnes, de forêt et de neige à perte de vue, à la fois grandiose et majestueux. Mais aussi inquiétant, au fur et à mesure que la caméra de l'hélicoptère se resserre sur la petite voiture qui sillonne sur les interminables routes en lacets de haute montagne. Le véhicule est d'ailleurs écrasé par le gigantisme du paysage environnant. Le tout souligné dès le début par le génial thème musical terriblement anxiogène et oppressant de Wendy Carlos. Ce thème porte le nom de Dies Irae, Jour de colère, qui est le nom d'un chant grégorien du XIIIe siècle. Revu et corrigé à la sauce synthé par Wendy Carlos donc. Le résultat est à la fois brillant, glaçant et terrifiant.

    L'une des grandes forces de ce générique, c'est justement de s'éloigner des images traditionnelles des films d'épouvante / horreur, avec la peur du noir, portes qui grincent et autres effets de surprise plus ou moins éculés. Ici, l'épouvante et l'horreur naissent dans un paysage immaculé et splendide. Autre usage inhabituel utilisé par Kubrick : les crédits roulants du générique, procédé normalement utilisé dans les génériques de fin, et qui plus est avec une typo de couleur bleu vif; pas vraiment celle qui rappelle les films d'horreur...Kubrick ou l'art de brouiller les repères, pour notre plus grand plaisir.

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