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    Alice au Pays des Merveilles : le film de Burton capable de déterminer si vous souffrez de psychose ?
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Lors d'une étude scientifique, le film de Tim Burton "Alice au Pays des Merveilles" a récemment permis à des chercheurs finlandais de déterminer si leurs patients étaient susceptibles de souffrir de psychose...

    Walt Disney Pictures

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    A sa sortie en 2010, la version live d'Alice au Pays des Merveilles signée Tim Burton a rassemblé les foules et divisé les opinions. Mais qu'il ait ou non été apprécié par le spectateur lambda, le long métrage s'est récemment découvert un intérêt tout nouveau aux yeux de la communauté scientifique, et notamment auprès d'un groupe de chercheurs finlandais spécialisés dans les troubles mentaux. 

    C'est à l'université d'Aalto à Helsinki que des scientifiques ont eu l'idée d'utiliser Alice au Pays des Merveilles dans leurs recherches sur la psychose. Etant donné que l'état de psychose altère la perception de la réalité, entrainant parfois des hallucinations, le film de Burton, de par son côté fantastique et irréel, était susceptible de produire des résultats intéressants.

    Walt Disney Pictures

    Selon la scientifique Eva Rikandi, d'autres films du même genre avaient été envisagés pour tenter l'expérience, mais Alice au Pays des Merveilles a été sélectionné car considéré comme le moins effrayant de tous. Le long métrage a donc été projeté à des sujets standards ainsi qu'à des patients ayant souffert de trouble psychotique à une seule reprise. 

    A l'aide de scanners, ils ont découvert que l'activité cérébrale de ces derniers répondait au film de façon différente, notamment dans un secteur du cerveau appelé précuneus.

    Selon les chercheurs d'Aalto, cette découverte pourrait leur permettre de franchir un pas décisif dans leurs recherches sur la psychose, de concentrer leurs efforts sur le fameux précuneus, et de diagnostiquer de façon plus efficace les patients qui seraient susceptibles d'en souffrir.

    Reste à voir si Alice de l'autre côté du miroir, la suite du film de Burton prévue pour juin 2016, possèdera les mêmes vertus...

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