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    Autour de "Money Monster" : 5 films pour comprendre la crise financière
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Dans "Money Monster", George Clooney campe un cynique gourou de Wall Street dont les (mauvais) conseils financiers ont des répercussions dramatiques... L'occasion de faire un focus sur 5 films pour comprendre la crise financière.

    ARP Sélection

    Margin Call

    De quoi ça parle ?

    Pour survivre à Wall Street, sois le premier, le meilleur ou triche. La dernière nuit d’une équipe de traders, avant le crash. Pour sauver leur peau, un seul moyen : ruiner les autres…

    Pour aller plus loin...

    Impressionnant premier long métrage d'un réalisateur de 39 ans jusqu'alors inconnu, J.C. Chandor; cité à l'Oscar du Meilleur scénario original; porté par un formidable Kevin Spacey épaulé par un solide casting (Simon Baker, Jeremy Irons, Paul Bettany, Zachary Quinto, Stanley Tucci...), c'est peu dire qu'on a pas vraiment vu venir cette découverte majuscule en 2012. Un quasi huis-clos qui relate les dernières 24h ayant précédé la crise des subprimes de 2008. Car si le nom de la compagnie affrontant la faillite dans le film n'est jamais cité, on pense évidemment très fort à une certains banque Lehman Brothers... A charge de preuve, le PDG de la firme dans le film s’appelle John Tuld, et le PDG de la banque américaine avant la crise était un certain Richard Fuld... Difficile de nier l'évidence.

    La plupart des films s’intéressant au monde de la Finance diabolisent très souvent la profession. Ce n'est pas le cas de Margin Call selon son réalisateur J. C. Chandor, qui dessine ici un portrait dénué de manichéisme gratuit. Un monde de la Finance qu'il connait d'ailleurs plutôt bien : son père a ainsi travaillé pendant 40 ans au sein de la puissante société Merrill Lynch. "J’ai essayé d’adopter un regard plus empathique, en abordant la question sous plusieurs angles. Le nœud de cette histoire repose sur l’humain" expliquait le cinéaste; "ce n’est pas comme si j’étais le porte-parole des banquiers et que je cherche à les défendre. Mais je connais une bonne partie de ces gens et mon intention n’était pas de les diaboliser non plus".

     

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