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    Cannes 2016 : l'étourdissant Bon Gros Géant de Spielberg est arrivé sur la Croisette
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    Cette année, Steven Spielberg revient sur la Croisette avec un nouveau long métrage Hors Compétition, et une nouvelle histoire à nous raconter : celle du Bon Gros Géant, adaptée du célèbre conte pour enfants de Roald Dahl...

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Le Bon Gros Géant ne ressemble pas du tout aux autres habitants du Pays des Géants. Il mesure plus de 7 mètres de haut et possède de grandes oreilles et un odorat très fin. Il n’est pas très malin mais tout à fait adorable, et assez secret. À son arrivée au Pays des Géants, la petite Sophie, une enfant précoce de 10 ans qui habite Londres, a d’abord peur de ce mystérieux géant qui l’a emmenée dans sa grotte, mais elle va vite se rendre compte qu’il est très gentil.

    Steven Spielberg et Cannes

    Avant Le Bon Gros Géant, Steven Spielberg était déjà venu présenter pas moins de 3 films Hors Compétition à Cannes : E.T. l'extra-terrestre en 1982, La Couleur Pourpre en 1986) et Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal en 2008. Au tout début de sa carrière, il recevait le Prix du Scénario pour Sugarland Express en 1974. Il y a 3 ans, il était de retour à Cannes pour présider le Jury du 66ème festival en 2013. 

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac'

    • Pour retrouver le Spielberg conteur pour enfants, celui qui nous avait fait rêver avec Hook et E.T.
    • Pour la touchante alchimie entre Mark Rylance et Ruby Barnhill, bouleversants du début à la fin.
    • Pour deux plans-séquence dignes de ceux auxquels Spielberg nous a habitués tout au long de sa carrière.
    • Pour un jeu parfaitement maitrisé tout au long du film entre trois échelles de personnages (la petite Sophie, le Bon Gros Géant, et ses congénères encore plus géants).

    Revue de tweets

    (Traduction: "Le Bon Gros Géant est une merveille visuelle, mais c'est bien Rylance et ses yeux étincelants qui en est le coeur. Penelope Wilton est hilarante dans le rôle de la Reine")

    (Traduction: "Le Bon Gros Géant est visuellement splendide avec une jeune héroïne forte et un tendre Rylance, mais son intrigue est trop lente")

    La revue de presse

    Aurélien Allin / Cinemateaser : "Au-delà de ses défauts et de son caractère clivant, LE BGG se révèle passionnant et bouleversant comme objet théorique. Steven Spielberg a toujours exorcisé ses peines et névroses à l’écran mais depuis deux films, il va encore plus loin et utilise le cinéma comme miroir méta de son statut d’artiste." Lire la critique complète

    Aurélien Ferenczi / Télérama : "Quand il se confronte au réel – ou à une idée britannique du réel – le film trouve un ton poétique et burlesque plus intéressant (...) Une belle séquence de petit-déjeuner, avec engloutissement de dizaines de toasts et d'œufs frits, puis concours de pets – sa Majesté comprise – est le moment le plus savoureux du film." Lire la critique complète

    Mehdi Omaïs / Metronews : "Qu’est-il donc arrivé à Steven Spielberg pour accoucher d’une oeuvre pareille, à l’humour gras, à l’émotion concassée dans le vacarme de géants bêtas et aux enjeux dramatiques aussi épais qu’un papier crépon ? Sans être indigne, Le Bon Gros Géant n’en est pas moins un ratage sur toute la ligne." Lire la critique complète

    Alexandre Jourdain / A voir A lire : "Les changements d’échelles de focale, innombrables entre le Bon Gros Géant, ses acolytes mangeurs d’hommes et Sophie, fusent à une vitesse vertigineuse. Les décors, tous plus grandioses et mieux éclairés les uns que les autres, font chaque fois l’effet d’un uppercut. Impressionner le public juste pour la forme n’est cependant pas l’objectif de Le BGG, même si ses prouesses techniques et ses petites idées de mise en scène à droite à gauche en font un objet précieux."

    Lire la critique complète

    Eric Kohn / Indiewire : "Le Bon Gros Géant, c'est deux heures de couleurs magnifiques et de tendres échanges, malheureusement le film n'arrive pas à dépasser cette dimension malgré un des maîtres du cinéma fantastique à la barre." Lire la critique complète

    Philippe Guedj / Le Point : "Le géant du titre échoue à vraiment nous toucher. Il ne suffit pas d'un sourire où s'affiche toute la dégoulinante bonté du monde pour inonder nos iris, cher Steven !" Lire la critique complète

    La conférence de presse

     

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