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    The New Edition Story : rencontre avec le casting de la série sur les débuts de Bobby Brown [INTERVIEW]

    La mini-série "The New Edition Story", qui raconte l'histoire vraie du boys band New Edition, formé en 1978 et emmené par Bobby Brown, débute ce mercredi en France sur BET. Nous avons rencontré 5 des stars de ce biopic musical très réussi.

    2016 Black Entertainment Television LLC. All rights reserved.

    Diffusée avec succès aux États-Unis du 24 au 26 janvier dernier, lors de trois soirées consécutives événement, The New Edition Story, notamment emmenée par Bryshere Y. Gray (Hakeem dans Empire), débute ce mercredi 15 mars en France sur la chaîne BET, au rythme d'un épisode de 90 minutes par semaine. Composée de trois épisodes, cette mini-série autobiographique suit le parcours du boys band New Edition (dont le leader n'est autre que Bobby Brown, également connu pour avoir été le mari de Whitney Houston), de ses modestes débuts à Boston, à la fin des années 1970, jusqu'au succès de ses différents membres en solo, en passant par leurs années de gloire et les différentes compositions du groupe, suite notamment au départ de Bobby Brown.

    À l'occasion de la promotion de la série en France, AlloCiné a pu rencontrer 5 des 6 acteurs principaux : Woody McClain, Algee Smith, Keith Powers, Luke James, et Elijah Kelley, qui campent respectivement Bobby Brown, Ralph Tresvant, Ronnie DeVoe, Johnny Gill, et Ricky Bell.

    AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a tout de suite plu dans The New Edition Story lorsqu'on vous a proposé d'auditionner pour la série ?

    Algee Smith : Ce qui m'a intéressé dans la série c'est que c'est l'histoire non seulement d'un groupe à succès, mais aussi l'histoire d'un groupe qui a ouvert la voie à plein d'autres boys band, qui sont pour certains devenus bien plus célèbres à travers le monde, comme NSYNC, Boyz II Men, les Backstreet Boys, ou encore les New Kids on the Block. C'est ce qui fait de New Edition un groupe légendaire, et c'est vraiment ça qui m'a plu dans l'idée d'interpréter Ralph [Tresvant] à l'écran.

    Étiez-vous fans de New Edition à la base ou avez-vous dû faire beaucoup de recherches afin d'être préparés le mieux possible à incarner le groupe à l'écran ?

    Keith Powers : Personnellement j'étais déjà très fan du groupe, tout simplement car ma famille est fan. Mais nous avons quand même dû faire pas mal de recherches car il fallait vraiment que l'on puisse s'imprégner des personnages au maximum, que l'on parvienne à comprendre qui sont chacun des membres du groupe, au-delà de leur musique. Comprendre ce qui a jalonné leur parcours, que ce soit les drames ou les choix de carrière qu'ils ont pu faire. Et parvenir, dans notre gestuelle et notre manière d'être, à leur ressembler le plus possible.

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    C'était important pour vous que tous les membres du groupe soient impliqués dans la série en tant que producteurs ?

    Elijah Kelley : Absolumment, ça n'aurait pas été pareil s'ils n'avaient pas été impliqués dans le projet. Notamment Bobby Brown, qui a été très important pour le groupe, pour son succès. Ce qui est génial c'est qu'ils étaient présents sur le tournage, mais aussi lors des répétitions. Ce fut une vraie chance pour nous. Ils n'hésitaient pas à nous dire lorsqu'on était bons, ou lorsqu'on était mauvais. On sentait vraiment qu'ils étaient là pour nous aider et nous conseiller au mieux.

    Quel aspect de la série, ou de la préparation, a été le plus compliqué pour vous ? La danse ? L'enregistrement des chansons en studio ?

    Algee Smith : Le boot camp, sans hésiter (rires) ! Tout ce que vous voyez à l'écran, que ce soit les chorégraphies, ou les chansons, nous avons dû l'apprendre en trois semaines, lors d'une sorte de camp d'entraînement intensif, au rythme de 8 heures par jour. Il fallait que l'on ressorte de ces trois semaines en donnant l'illusion de se connaître depuis 30 ans.

    Luke James : Nous avons la chance d'être, chacun, plus ou moins à l'aise dans un domaine, que ce soit la danse ou le chant, de par nos carrière respectives. Alors nous nous sommes épaulés en permanence. C'est l'essence même d'un groupe, l'entraide. Elijah est un très bon chanteur. Moi-même je chante et écris des chansons [il a notamment écrit des chansons pour Justin Bieber et Britney Spears, ndlr]. Woody est danseur professionnel. Alors, personnellement, il m'a beaucoup aidé. Il m'a permis de me sentir bien plus à l'aise avec mon corps.

    Elijah Kelley : Durant la préparation, je détestais Woody (rires). Il parvenait à apprendre les chorégraphies sans bouger du canapé, c'était tellement énervant !

    Luke James : Il apprenait même des parties de chorégraphies qui ne le concernaient pas, afin de pouvoir nous aider, nous montrer comment faire.

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    Étiez-vous stressés à l'idée d'incarner des personnes toujours en vie, dont vous saviez qu'elles auraient un regard sur votre travail ? Peut-être vous tout particulièrement, Woody, puisque vous saviez que vous alliez devoir incarner Bobby Brown, qui est le membre le plus connu du groupe, le plus controversé aussi.

    Woody McClain : Bien sûr. J'étais extrêmement stressé. Je veux dire, c'est Bobby Brown, ce n'est pas n'importe qui. Mais il a rendu tout ça très facile. Bobby est quelqu'un de très cool, de très posé. Un homme pour qui la famille passe avant tout. J'ai passé le 4 juillet avec lui et sa famille, on a vraiment passé beaucoup de temps ensemble avant, pendant, et après le tournage.

    Algee Smith : Les gens s'attendent logiquement à trouver dans la série toute la controverse qui entoure le personnage public qu'est Bobby Brown. Mais il n'est pas seulement ça, et c'était important que la série montre aussi les autres facettes de sa personnalité, de sa vie.

    La série permet aussi de faire découvrir les autres membres du groupe, leur permet d'être reconnus à leur juste valeur...

    Elijah Kelley : Totalement. Chris Robinson, le réalisateur, et Abdul Williams, le scénariste, se sont vraiment attachés à montrer à quel point ils formaient vraiment un groupe, une équipe, tous ensemble. Quand un groupe a un leader, ce leader n'est pas toujours le leader en coulisses, lorsque les lumières s'éteignent. Au fond, la personne qui a le plus veillé à l'union et à l'équilibre du groupe est probablement Ronnie. Et Ricky aussi. Et ça les gens ne le savent pas forcément. Ils ne peuvent pas le savoir juste sur la base de leur musique. C'est aussi ça l'intérêt de la série.

    The New Edition Story a rencontré un très beau succès sur BET lors de sa diffusion fin janvier aux États-Unis [les épisodes 1 et 3 se sont imposés comme les programmes les plus vus de la chaîne en 5 ans]. D'après vous, qu'est-ce qui a attiré les téléspectateurs ?

    Algee Smith : La musique, évidemment. Mais il y a beaucoup d'éléments intéressants dans la série. Tout d'abord, le fait qu'ils aient commencé aussi jeune. Ça permet aux téléspectateurs de suivre leur histoire depuis le début, de les voir grandir, évoluer au fil des épisodes. On apprend aussi des choses sur l'industrie du disque, sur les leçons que l'on peut tirer d'un tel succès, aussi jeune. Il y a du suspense, de l'émotion, des chansons géniales, des chorégraphies vraiment cool. Bref, tout est réuni pour rendre accro à la série. Et puis bon, nous sommes plutôt agréables à regarder (rires). Ça ne gâche rien !

    Regis Grman

    Est-ce que vous pensez que le succès d'Empire sur la Fox a ouvert la voie à davantage de diversité à la télé américaine et a pu aider une série musicale comme The New Edition Story, se déroulant dans un univers R'n'B semblable, à voir le jour ?

    Luke James : Oui, évidemment, je pense qu'Empire a ouvert la voie, a donné envie aux gens d'en apprendre davantage sur les coulisses de cet univers, du monde de la musique. Ce genre de séries ou de films à succès deviennent des exemples à suivre. Ils placent la barre très haut et on ne peut qu'avoir envie de se dépasser. Et je crois qu'on a réussi cela avec The New Edition Story, on a dépassé l'objectif de départ.

    Est-ce qu'il y a une intrigue en particulier, une partie de l'histoire du groupe, que vous avez préféré jouer à l'écran, que vous trouvez la plus intéressante ?

    Algee Smith : Un de mes moments préférés dans la série c'est les retrouvailles du groupe, lors du mariage de Ronnie, en 2005. Que ce soit en lisant le scénario ou en regardant l'épisode, il y a quelque chose dans cette partie de leur histoire qui me touche, m'émeut à chaque fois. Le fait qu'après tant d'animosité, ils soient parvenus à changer, à se remettre en question, et finalement à se retrouver. Après ne s'être pas parlés pendant 5 ans, une seule journée a tout changé. Ils ont oublié le passé et se sont souvenus que l'important c'est qu'ils sont des "frères".

    Et pour finir, une chanson de New Edition que vous aimez tout particulièrement ?

    Algee Smith : Probablement You're Not My Kind of Girl ou Can You Stand the Rain.

    Elijah Kelley : Can You Stand the Rain.

    Woody McClain : You're Not My Kind of Girl.

    Keith Powers : Can You Stand the Rain.

    Luke James : Can You Stand the Rain également. Cette chanson a le pouvoir de faire danser n'importe qui. Il y a quelque chose d'honnête, de vulnérable dans cette chanson qui l'élève au niveau de ce qu'ont pu faire les Beatles, Michael Jackson, ou Bob Marley. Tout était réuni dans cette seule et unique chanson pour en faire un vrai carton mondial.

    Retrouvez la mini-série The New Edition Story dès ce mercredi 15 mars à 21h sur BET :

     

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