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    New York, la mafia, la religion... Le cinéma de Martin Scorsese
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    La Mafia, New York, la famille, la religion, le Rock'n Roll, la violence, la cinéphilie... Retour sur l'univers et les thèmes fétiches du grand cinéaste, qui souffle ses 75 bougies aujourd'hui.

    Columbia TriStar Films

    La violence

    Main arrachée par le canon d'un 357 Magnum dans Taxi Driver, personnage enterré vivant après avoir été battu dans Casino, marteau fracassant les phalanges de tricheurs au casino, séance de torture avec un étau de menuisier, hommes de mains "repassés" de manière atroce pour ne pas qu'ils parlent, violence conjuguale dans Raging Bull... Martin Scorsese a toujours retranscrit un univers violent, ou en tous cas des destins marqués par la violence. Chez le cinéaste, la violence est toujours froide, clinique, surgissant parfois là où on l'attend la moins : on se souvient notamment de la scène culte de la partie de cartes dans Les Affranchis, où la moindre étincelle suffit à déclencher un carnage...

    Ci-dessous, la cultissime scène où Tommy flingue Spider...

    Sans doute, l'une des formes extrêmes de cette violence est celle, proprement masochiste, du personnage Jack La Motta dans Raging Bull. La violence apparaît pour lui comme un moyen d'expression ultime, en payant le prix fort puisqu'il court dans le même temps à sa propre destruction, à la fois sur le ring mais aussi au sein de sa cellule familiale.

    Ci-dessous, la scène de la prison de "Raging Bull", dans laquelle La Motta laisse exploser sa rage contre les autres mais avant-tout contre lui-même. Le moment où La Motta fait jaillir finalement toute son humanité.

     

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