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    Charlotte de Turckheim - La Loi de Valérie : "J'avais très envie de jouer une avocate barrée et corrompue" [INTERVIEW]

    France 3 diffuse ce soir "La Loi de Valérie", un nouvel opus de la collection La Loi de..., avec Charlotte de Turckheim dans le rôle-titre. Nous avons rencontré la comédienne au festival de La Rochelle en 2017 lors de la présentation de cet épisode.

    Pierre PLANCHENAULT / FTV

    Synopsis : Avocate talentueuse, Valérie se comporte toujours, à cinquante ans passés, comme une adolescente rebelle doublée d’une joueuse invétérée. Elle prend ainsi un malin plaisir à fréquenter et à défendre des truands notoires... Si elle se moque totalement de sa réputation, sa fille, Delphine, porte un regard très critique sur sa manière d’exercer. Blessée par ses reproches, Valérie décide de se "racheter" à ses yeux en prenant la défense d’un bon père de famille, Paul, accusé, sans preuve, d’avoir tué le dealer responsable de la mort par overdose de sa fille adolescente. Un dossier en or pour lui permettre de regagner à bon compte l’estime de la presse, du public (et de Delphine…) dans lequel l’avocate s’investit avec enthousiasme, persuadée qu’elle n’aura aucun mal à plaider l’acquittement. Mais l'enlèvement de sa fille à son domicile par un mystérieux ravisseur va bouleverser l'histoire...

    La Loi de Valérie - Tous coupables, réalisé par Thierry Binisti et écrit par Céline Guyot et Martin Guyot.

    Avec Charlotte de Turckheim, Bruno Wolkowitch, Joseph Malerba, Kahina Carina, Alice Raucoules, ...

    Mardi 25 septembre à 21h sur France 3

    AlloCiné : Qu'est-ce qui vous a plu dans La Loi de Valérie lorsqu'on vous a proposé le projet ?

    Charlotte de Turckheim : L'originalité du personnage. Je trouvais que jouer cette femme ripou, corrompue, bling-bling c'était super original. D'habitude c'est souvent des rôles de mecs, j'avais rarement vu une femme dans ce registre. Donc ça m'a vraiment plu, c'est quelque chose que je n'avais encore pas fait. Même au niveau des fringues, de la façon dont elle s'habille, j'ai trouvé ça top.

    Vous aviez vu les autres unitaires qui font partie de la collection La Loi de... avant d'accepter ?

    Oui j'en avais vu quelques uns mais ça ne m'a pas vraiment servi pour aborder le personnage car finalement ce sont des histoires très différentes à chaque fois. C'est toujours les mêmes scénaristes mais on dirait que ce sont des auteurs différents à chaque fois tellement c'est varié. Mais c'est une très belle série et je suis très heureuse d'y avoir participé.

    Vous avez rencontré des avocats pour vous préparer à incarner Valérie ?

    En fait je connaissais déjà une avocate un peu comme Valérie, donc c'est moi qui leur ai dit "J'aimerais faire une avocate un peu fantasque". J'avais très envie de jouer un avocate comme ça, barrée et un peu corrompue.

    La Loi de Valérie offre un joli face à face entre Bruno Wolkowitch et vous. Comment s'est passée votre collaboration sur cet unitaire ?

    Ce qui était marrant c'est qu'on est des acteurs très différents. Bruno est très cérébral, il a besoin de beaucoup de concentration. Si on change quelque chose ça le dérange beaucoup. Il a besoin que les choses soient très cadrées. Alors que moi pas grand-chose me déconcentre. Quand je suis le personnage, je suis le personnage. C'est deux manières de travailler très différentes mais ce qui est intéressant c'est qu'entre le moment où on disait "moteur" et le moment où on disait "coupé" on était complètement en phase.

    Pierre PLANCHENAULT / FTV

    Jouer à nouveau une héroïne récurrente un jour dans une série ça vous fait envie ?

    Oui, bien sûr. Ça pourrait être super, surtout qu'aujourd'hui il y a vraiment des séries de plus en plus géniales à la télévision.

    Ces derniers temps, de plus en plus d'anciennes séries reviennent avec de nouveaux épisodes, notamment aux États-Unis. Un retour de Madame Le Proviseur ça vous plairait ?

    J'ai adoré faire Madame Le Proviseur, les scénarios étaient super, c'était toujours des cas très intéressants. Mais il faudrait faire évoluer le concept car j'ai fait 5 saisons, on a dû faire 10 ou 15 épisodes, et toutes mes scènes étaient dans le bureau du Proviseur. Au bout d'un moment j'ai trouvé ça ennuyeux.

    C'était votre volonté d'arrêter à l'époque ?

    Oui c'est moi qui ai voulu arrêter. Ça marchait super bien d'ailleurs, j'ai hésité, mais je ne m'amusais plus du tout. C'était difficile de faire évoluer mon rôle, car par définition le Proviseur c'est le Proviseur.

    Vous avez réalisé quatre longs métrages. Est-ce que vous avez déjà une idée de ce que sera votre prochain film en tant que réalisatrice ?

    Oui, a priori on va faire un Mince alors 2. Ça a l'air d'être dans les tuyaux, mais je ne peux rien dire car on en est vraiment au tout début de l'écriture.

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