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    The Society sur Netflix : la théorie qui perce (peut-être) le mystère de la série

    Disponible sur Netflix, la série "The Society", où des ados se retrouvent livrés à eux-mêmes, sans leurs parents, dans la ville où ils ont grandi, est suffisamment mystérieuse pour engendrer tout un tas de théories. Dont celle-ci, très troublante...

    Netflix

    Les ados de The Society sont-ils tous morts, envoyés au purgatoire qui ressemble étrangement à la ville où ils ont grandi ? Ont-ils voyagé sur une autre planète ou dans une autre dimension ? Sont-ils en plein Truman Show, filmés à leur insu au sein d'une émission de télé réalité ? Ou alors carrément en plein cauchemar ? Les théories pullulent chez les fans de la série Netflix alors que le renouvellement pour une saison 2 se fait attendre, les laissant sur un cliffhanger insoutenable. Mais il y en a une qui semble plus vraisemblable que les autres, et pour plusieurs raisons.

    Ainsi, le site The Portalist fait état de nombreuses similitudes avec le conte des Frères Grimm, Le joueur de flûte de Hamelin, qui n'est certes pas leur plus connu. Il évoque un désastre censé être survenu le 26 juin 1284 dans la ville de Hamelin en Allemagne. Hamelins, qui n'était autre que le titre de travail de la série avant qu'elle ne soit commandée par Netflix. Et qui n'est pas sans rappeler le nom de la ville fictive où elle se déroule, West Ham(elin). Deux gros indices qui sèment déjà le trouble.

    Le conte raconte l'histoire d'un joeur de flûte qui débarque dans la ville de Hamelin, envahie par les rats, et qui propose son aide pour les en débarrasser. Le maire lui promet une belle somme d'argent en échange. C'est avec sa musique qu'il parvient à attirer les petites bêtes jusqu'à la rivière la plus proche, où ils se noient. Mais une fois le travail accompli, on refuse finalement de le payer. Il quitte alors la ville. Mais quelques semaines plus tard, il revient... sauf que cette fois, désireux de se venger, ce sont les enfants qu'il attire par le chant de sa flûte. Ils ne les noient pas, mais ils les entraînent dans une grotte sous une montagne, où ils disparaissent. Leurs parents ne les revoient jamais.

    La bande-annonce de The Society :

    Voilà qui n'est pas sans rappeler la fin du 10e et dernier épisode la saison 1 de The Society, où les ados découvrent que l'homme qui les a conduits en bus hors de la ville, possiblement dans un univers parallèle selon les déductions des plus scientifiques d'entre eux, n'est autre que celui avec qui la mère de Harry et le père de Sam et Campbell se disputent dans le pilote au cours d'une brève scène. Cet homme aurait donc été payé par la ville pour se débarrasser de la fameuse odeur nauaéabonde qui était de retour, mais n'aurait pas reçu son chêque. Il aurait donc enlevé les enfants en réaction à cette promesse non tenue. Et comment s'appelle cet homme ? Pfeifer, selon le document trouvé par Sam. Un mot qui signifie "piper" (flûte)... en allemand ! Voilà qui ne laisse plus vraiment de doute sur l'inspiration à l'origine du mystère de la série.

    Par ailleurs, nous pouvons vous révéler que sur le script original du pilote de la série, toute l'ouverture a finalement été supprimée et elle était riche en enseignements. Sûrement trop, d'où sa suppression. Elle se déroulait à la fois en 1966, dans l'état du Connecticut, où de jeunes esclaves travaillent sous un soleil de plomb, à côté d'une rivière et d'un cimetière. La narratrice raconte alors rapidement l'histoire de la ville et des montagnes alentours. Puis flashback en 1684, où un beau jour, au même endroit, la terre commence à trembler. Alors, une centaine d'enfants sagement installés à leurs pupitres dans des salles de classe se retrouvent ensevelis par des mètres cube de déchets... Tout porte à croire que derrière The Society se cache en réalité un discours écologique. 

    En cas de saison 2, la série pourrait explorer d'autres contes, comme le laisse entendre le cliffhanger qui fait explicitement référence à l'histoire de Peter Pan et du pays imaginaire, lue par une femme à des enfants à côté d'une plaque de commémoration où tous les noms des héros sont inscrits, comme s'ils étaient morts.

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