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    11 fameuses affaires de plagiat qui ont empoisonné le cinéma
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A Hollywood (mais pas que !), il arrive régulièrement que certains s'inspirent un peu trop des idées de leurs voisins... Les affaires de plagiats défraient ainsi régulièrement la chronique. Petit tour d'horizon de quelques affaires marquantes.

    Un prince à New York

    En 1982, Art Buchwald, comique et scénariste réputé, jette les bases d'un premier traitement pour le compte de la Paramount, sur une histoire baptisée King For a Day. Histoire qui devait mettre en scène un dirigeant africain riche et arrogant, sillonnant les Etats-Unis. Un premier nom pour le casting circule déjà : Eddie Murphy.

    Paramount achète alors ce traitement à Buchwald, et tente, sans succès, de mettre sur pied le film, en faisant écrire plusieurs versions du script, toutes refusées. En 1985, Paramount jette l'éponge, tandis que les droits reviennent à Buchwald, qui les vends à Warner.

    L'ennui, c'est que peu de temps après, Paramount sort de sa manche en 1988 une histoire de prince africain en voyage aux Etats-Unis, et dont la tête d'affiche est nulle autre qu'Eddie Murphy. Le nom du film ? Un Prince à New York, qui a un gros succès au Box Office mondial (plus de 288 millions de $ de recettes).

    Buchwald porte plainte contre Paramount, pour vol de script, ainsi que pour le non versement par Paramount de sa participation sur les bénéfices nets du film. Sur ce point précis, Buchwald est malheureusement une victime de ce que l'on appelle dans le jargon le sinistre et scandaleux Hollywood accounting...

    Paramount préféra lâcher finalement un chèque de 900.000 $ plutôt que de voir la partie adverse plonger son nez dans les livres de comptes... Reste que cet arrangement n'empêcha pas le juge de l'époque de trouver ces méthodes comptables "extravagantes et immorales".

     

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