Mon compte
    Guillaume Labbé dans Parallèles sur Disney+ : "Je suis vraiment le pionnier des séries françaises des plateformes"
    Marine de Guilhermier
    Passionnée par le grand et le petit écran et fascinée par les acteurs, elle a des goûts très éclectiques. Elle a néanmoins une préférence pour les productions américaines et dévore tout ce qui lui passe devant les yeux, de l'immense blockbuster au plus petit film indépendant.

    Une nouvelle série originale française vient d’arriver sur Disney+ : Para//èles. Quatre des comédiens du show se sont entretenus avec AlloCiné au sujet de ce réjouissant projet.

    Après Week-end Family le mois dernier, une nouvelle série originale hexagonale a débarqué sur Disney+ mercredi, Para//èles.

    Nous avons rencontré plusieurs membres de sa distribution rassemblant de nombreux visages familiers du petit écran français, parmi lesquels Guillaume Labbé (le lieutenant Retz), Naidra Ayadi (Sofia), Omar Mebrouk (Bilal adulte) et Thomas Chomel (Samuel) ont répondu à nos questions.

    Para//èles
    Para//èles
    Sortie : 2022-03-23 | 40 min
    Série : Para//èles
    Avec Thomas Chomel, Omar Mebrouk, Jules Houplain
    Presse
    3,7
    Spectateurs
    3,9
    Voir sur Disney+

    Pouvez-vous nous présenter Parallèles ?

    Naidra Ayadi : C’est une série qui parle de quatre adolescents qui se retrouvent dans leur repaire et il va se passer un événement un petit peu spécial, assez incompréhensible puisque [l’un d’eux], Samuel, en une fraction de seconde, va se retrouver seul sans ses trois amis qui auront disparu face à un jeune homme d’une trentaine d’années…

    Guillaume Labbé : C’est une série de science-fiction à la française. Quoc [Dang Tran, le créateur de la série, ndlr], les réalisateurs et la production n’ont pas essayé de faire une série de science-fiction à l’américaine, parce que tout simplement, on n’a pas ces budgets-là et ce n’est pas le même savoir-faire. Donc, c’est vraiment centré sur les personnages et sur leur développement.

    La science-fiction - pour moi et ce n’est peut-être pas l’avis de l’auteur -, c’est presque un prétexte pour parler de l’adolescence, cette période qui est quand même très spéciale, et aussi de la fraternité, de se sentir le fils mal-aimé d’une famille et la naissance d’un monstre si on n’est pas aimé ou si on se sent mal-aimé.

    C'est un régal à jouer !

    Qui sont vos personnages ?

    Guillaume Labbé : Moi, c’est le lieutenant Retz, qui essaie de comprendre ce qui se passe, et c’est un personnage que j’adore parce que ce n’est vraiment pas un flic qui n’est là que pour passer des informations, ce qui peut se faire dans d’autres séries parfois. Là vraiment, dès le début, dès la lecture, il existe, il est épais on a l’impression de le connaître.

    Il est assez drôle malgré lui parce qu’il est très, très, très rationnel et il est plongé dans une enquête qui n'est vraiment pas rationnelle. Donc il ne comprend pas ce qui se passe et en plus de ça il a un sentiment amoureux qui arrive, alors pour quelqu’un d’aussi rationnel que lui, le sentiment et l’amour, c’est une boule dans un jeu de quilles et il essaie de rester droit et il n'y arrive pas du tout. Donc c’est un régal à jouer !

    Thomas Chomel : Mon personnage, c’est Samuel. C’est le meilleur ami de Bilal, le frère de Victor et un ami de Romane mais avec certaines choses à découvrir [à leur sujet]… Je ne peux pas en dire trop ! C’est un personnage qui est un peu timide, un peu renfermé sur lui-même, qui n’ose pas trop dire et montrer ce qu’il ressent et du coup c’est pour ça que par moment, ça peut être un peu compliqué avec Romane, avec Victor et ses parents.

    Disney+

    Naidra Ayadi : Je suis Sofia, la mère d’un des adolescents, Bilal. Je suis chercheuse à l’ERN, c’est une femme brillante qui élève seule son garcon. Ils ont une relation très forte, très fusionnelle. Ils ont une grande relation de confiance, ils se connaissent sur le bout des doigts. Elle serait prête, évidemment, à faire n’importe quoi pour son fils.

    Omar Mebrouk : J’ai la chance d'interpréter le rôle de Bilal. Je joue un adolescent dans un corps adulte. Il y a deux Bilal. Ce personnage est quelqu’un de très empathique. Il a trois piliers dans sa vie, ce sont les sciences et les mathématiques, sa maman et ses amis. Il aura affaire à quelque chose qui va altérer son équilibre.

    Justement, comment avez-vous approché le fait de jouer un adolescent dans le corps d’un adulte ?

    Omar Mebrouk : Il y a quelque chose de très excitant à faire ça, c’est riche comme personnage de pouvoir être un adolescent tout en ayant 10 ans de plus. D’autant plus parce qu’on n’est pas sur quelque chose de parodique, sur ce qu’on s’imagine être un adolescent. C’est passé par pas mal de discussions avec Quoc, le créateur de la série, et les réalisateurs, Jean-Baptiste Saurel et Benjamin Rocher. C’était des discussions, des mises au point mais quelque chose de jouissif à interpréter.

    J’ai adoré que ça me pousse à réfléchir.

    Qu’est-ce qui vous a attiré dans votre rôle ?

    Naidra Ayadi : C’est un rôle très solaire, j’aime beaucoup l’énergie qu’a Sofia. Je trouve que c’est chouette d’incarner une femme forte, célibataire, équilibrée, brillante. C’était chouette d’entrer dans un univers surnaturel mais qui met en lumière des choses qu’on traverse tous, des relations humaines, des questionnements de chacun... Ça traverse différents genres, j’aimais assez ça. C’est le film d’ados, en même temps il y a de la science-fiction, de la comédie romantique, il y a de la comédie tout court et un petit peu de drame personnel.

    Thomas Chomel : Ce qui m’a attiré dans la série, c’est ce côté fantastique, déjà, que j’ai toujours adoré depuis que je suis tout petit. Et il y a aussi la complexité du scénario écrit par Quoc, qui est génial, où par moment, je lisais le scénario, je ne comprenais pas tout, je devais revenir en arrière pour bien remettre les choses en place dans ma tête. J’ai adoré que ça me pousse à réfléchir. Et j’ai adoré mon rôle car je me suis directement imaginé toutes les petites touches que je prends de moi et que j’amène dans le personnage.

    Parallèles est une des premières séries originales françaises Disney+. Y a-t-il une pression qui en découle ?

    Guillaume Labbé : Non, pas du tout en tant que comédien. Si j’y pense, je suis vraiment hyper fier, encore plus après avoir vu les deux premiers épisodes sur un écran de cinéma. Et le fait que ce soit magnifique, franchement l’image, la lumière, les choix de cadrage, la musique, le son… En fait, je suis surtout fier de l’objet.

    Après, évidemment j’ai un petit truc de me dire “Ah c’est cool, je vais être un ancien”. Je me dis dans 10 ans, je serai l’ancien qui dira “Eh, mon vieux, j’ai fait la première série Disney” et comme sur Netflix avec Plan coeur, c’était presque la première ou la première, je me dis je suis vraiment le pionnier des séries françaises des plateformes.

    Disney+

    Omar Mebrouk : La pression, au début du projet, elle est plus venue du fait de devoir défendre un personnage aussi riche, aussi conséquent, sur un projet aussi long. C’était une première pour moi, je n’avais jamais passé autant de temps sur un plateau pour un même projet. J’ai senti qu’il fallait être solide sur les appuis dès le début. Mais à ce moment-là, en ce qui me concerne, je pense vraiment à comment créer ce personnage, qu’il ait une consistance et un lien tout du long.

    Thomas Chomel : Il n’y a pas une pression particulière en plus. J’ai lu le scénario de Parallèles comme n’importe quel scénario. Évidemment, en lisant Disney, j’ai pensé à tous les films qui m’ont accompagné dans ma jeunesse, même si je n’ai que 19 ans. Mais pour moi, c’est comme un autre tournage, je le prends naturellement.

    Et pour vous Naidra, qui serez aussi dans Oussekine, attendue plus tard dans l’année ?

    Naidra Ayadi : C’est particulier parce que là on livre deux séries complètement différentes que je suis très fière de présenter. Je suis très contente d’en être, ce sont deux univers totalement différents. Je trouve que c’est chouette parce que ça apporte un panel assez divers. Une pression, ben oui, parce que j’espère que je n’aurais pas la responsabilité [d’un échec] mais je suis assez confiante.

    Je vais devoir encore payer un abonnement !

    Avez-vous une série préférée sur la plateforme ?

    Guillaume Labbé : Je ne regarde pas tellement de séries, je ne suis pas le bon client. Là justement, je commence à regarder, je commence à voir qu’il y a plein de trucs et je suis dégouté parce que je me dis ça y est, je suis obligé de m’abonner à Disney+ parce que c’est tellement riche que je n’ai pas le choix, je vais devoir encore payer un abonnement, je n’en peux plus.

    Thomas Chomel : Une série que j’ai adoré sur Disney+, c’est Loki. Au début je ne pensais pas du tout, j’ai vraiment commencé la série sans avoir une passion particulière pour le personnage de Loki et au final j’ai directement accroché.

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top