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    Interceptor sur Netflix : un carton qui choque même le réalisateur
    Marine de Guilhermier
    Passionnée par le grand et le petit écran et fascinée par les acteurs, elle a des goûts très éclectiques. Elle a néanmoins une préférence pour les productions américaines et dévore tout ce qui lui passe devant les yeux, de l'immense blockbuster au plus petit film indépendant.

    Depuis sa sortie le 3 juin dernier sur Netflix, le film d’action Interceptor squatte le top 10 mondial de la plateforme, malgré des retours en majorité négatifs. Et même son réalisateur n’explique pas ce succès d’audience !

    C’est son premier long-métrage derrière la caméra et c’est déjà un carton ! Invité par Variety à commenter le gros succès d'Interceptor sur Netflix, Matthew Reilly a confié : "Ça m'a époustouflé. J'espérais me faufiler dans le top 10 de Netflix, mais être numéro un partout ?"

    En effet, le film dans lequel une militaire incarnée par Elsa Pataky est la seule personne à pouvoir empêcher que 16 ogives nucléaires volées s’abattent sur les États-Unis, a vite pris la tête du classement du géant du streaming. Il s’est ainsi glissé dans le top 10 de 93 pays le week-end de sa mise en ligne, et carrément en première position dans une cinquantaine de territoires avec environ 50 millions d'heures visionnées.

    Interceptor
    Interceptor
    Sortie : 3 juin 2022 | 1h 36min
    De Matthew Reilly (II)
    Avec Elsa Pataky, Luke Bracey, Aaron Glenane
    Spectateurs
    1,6
    Voir sur Netflix

    En France, Interceptor n’est aujourd’hui que devancé par Le Haut du panier, autre succès surprise de Netflix. "Je ne pense pas que quiconque s'attendait à ce qu'il prenne le monde d'assaut. Je suis aussi confus que tout le monde", a plaisanté le réalisateur qui n’est cependant pas passé à côté des moqueries qu’a pu susciter son œuvre.

    Sa réaction aux critiques

    "Je suis tout à fait au courant de ce qu’est le film", a ainsi indiqué Matthew Reilly, soit un long-métrage d’action bourrin sans finesse parcouru de punchlines à la limite du ridicule. Mais pour le cinéaste, il y a néanmoins une limite aux critiques que l’on peut adresser à un réalisateur :

    "Si vous n'aimez pas mon film, dites que vous ne l'aimez pas. Cela ne me dérange pas. Mais ces dernières années, nous en sommes arrivés à cette extrémité et à ces gens qui disent : Je n'aime pas ton film, donc je te déteste, donc tu devrais mourir d'une mort douloureuse et misérable et ne plus jamais faire de films."

    La haine qu’il a pu recevoir depuis la sortie d'Interceptor n’a néanmoins pas entaché son envie de lui donner une suite si jamais Netflix lui en offrait la possibilité ! Le scénario est d’ailleurs déjà prêt…

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