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    Démission du président de la Fox

    Bill Mechanic a démissionné jeudi soir de ses fonctions de président à la tête de Fox Filmed Entertainment pour créer sa propre maison de production.

    Bill Mechanic salue bien Rupert Murdoch. Le président vétéran du conseil d'administration de Fox Filmed Entertainment a démissionné jeudi soir après sept ans de bons et loyaux services au sein de la branche cinéma du Fox Entertainment Group contrôlé par le magnat des médias australien. Sans pour autant trop s'épancher sur le sujet, M. Mechanic a indiqué qu'il allait fonder sa propre maison de production. Son contrat devait s'achever en automne.

    C'est un vieux de la vieille qui quitte le studio appartenant à la News Corp. Ltd. de Murdoch. Ses années à la Fox, Bill Mechanic les a employées à "construire une société stable et vibrante". Sans regret il la quitte aujourd'hui, convaincu et "satisfait d'avoir rempli ces objectifs". En noms et en chiffres c'est Braveheart en 1995, film à 5 Oscars, puis Titanic en 1997. Le studio débourse le plus important budget de l'histoire du cinéma, 200 millions de dollars. Et encaissera 1,8 milliards de dollars de recettes.

    Après 16 ans de gestion de studios de production, après avoir brassé des millions et des milliards, Bill Mechanic estime qu'il est l'heure de trouver sa propre "liberté créatrice" dans les affaires du cinéma. Et avec la solide programmation de l'été de la Fox, Mechanic estime qu'il lâche le studio en pas trop mauvaise posture pour "poursuivre d'autres ambitions personnelles." Il s'en va donc de ce pas fonder une société de production indépendante.

    Les grands patrons de la News Corp. Ltd. regrettent un dirigeant qui a su faire des choix stratégiques capitaux. "Quand bien même nous sommes attristés de le voir partir, nous respectons son désir de s'attaquer à de nouveaux projets dans une industrie en mutation permanente" explique le président de la News Corp, avant de préciser qu'un successeur sera désigné dans les semaines qui viennent.

    A Hollywood, rien ne va plus. Les grands noms qui font la pluie et le beau temps sur les collines verdoyantes de L.A. semblent chercher à respirer un bol d'indépendance. Le royaume du libéralisme musclé aurait enfanté une génération de carriéristes qui croient qu'il y a une vie après les majors.

    A l'instar de Bill Mechanic aujourd'hui, Joe Roth quittait en janvier son poste de président du studio Disney. Au début du mois, il était heureux de faire part de la naissance de Revolution Studios, sa propre maison de production qui a déjà signé Julia Roberts et Adam Sandler et dispose d'un fonds de 3 milliards de dollars pour la réalisation de films.

    M.C.B.

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