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    Montréal regarde vers l'Asie

    La 5e Festival de films fantastiques et asiatiques de Montréal se déroule jusqu'au 31 juillet.

    Depuis peu, l'Asie s'affirme comme un continentartistiquement novateur, capable de voler la vedette aux mastodontes américains. L'influence du cinéma asiatique gagne une grande partie des écrans occidentaux, s'insinuant dans les coulisses des plus grands festivals du monde. A ce titre, la 5e édition du Festival Fantasia, qui se déroule du 10 au 31 juillet à Montréal, mise cette année sur la qualité, en présentant une sélection d'une trentaine de films réalisés pour la plupart en Chine ou au Japon.

    D'abord réservé à un cercle d'initiés fanatiques de mangas ou de films de kung-fu, Fantasia accueille chaque année un peu plus de cinéphiles, curieux de s'initier à cette culture cinématographique en plein essor médiatique. Fraîchement célébré à la cérémonie des Oscars (grâce à Ang Lee, qui en tournant Tigre et dragon a renoué avec ses origines taiwanaises), présent en masse sur la Croisette, le cinéma asiatique inspire Français et Américains, qui n'hésitent pas comme Christophe Gans ou les frères Wachowski, à mêler chorégraphies japonisantes et films de genre.

    Devenue incontournable, cette manifestation se distingue par l'originalité de sa programmation qui donne la part belle au cinéma de divertissement. Science-fiction, horreur, arts martiaux, thrillers, comédies grinçantes ou films de cape et d'épée... L'éventail des propositions se veut aussi fourni que possible, et prouve à ses réfractaires que "le cinéma asiatique ne se réduit pas simplement à quelques mouvements de gymnastique", selon les organisateurs.

    Et cette année promet de belles découvertes, parmi lesquelles : Final fantasy de Hironobu Sakaguchi, le dernier film de Satoshi Kon intitulé Millenium actress, Foul king de Jee-woon Kim, Barking dogs never bite de Joon-ho Bong, A living Hell de Fujii Shugo, et Die Bad de Seung-wan Ryoo, sans oublier quelques épisodes de l'incontournable Albator. Et pour ceux qui craignent la surdose de cinéma japonais, le Festival propose également Chasing sleep de l'Américain Michael Walker ou encore Heart of the warrior de l'Espagnol Daniel Monzon.

    Au terme de ces trois semaines de projections qui ont toutes lieu dans la salle du théâtre Impérial de Montréal, les spectateurs seront également invités à élire le meilleur film asiatique et occidental de la programmation.

    A.Z

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