Le Denver Jewish Film Festival aux Etats-Unis présente chaque année, pendant sept jours, des films sur la vie et la culture juive. Parmi les dix-huit films projetés, les festivaliers pourront voir trois productions françaises.
Les Fantômes de Luba de Martine Dugowson, présenté samedi, brosse le portrait de Louba une jeune femme qui a perdu ses parents, persécutés parce qu'ils étaient juifs. Elle n'a jamais connu son père, et garde un souvenir traumatisant de sa mère perdue dans un accident de voiture. Placée dans une famille d'accueil, elle se lie d'amitié avec Jeannie, qui va la trahir. Louba est interprétée par Elsa Zylberstein qui avait déjà tourné avec la réalisatrice dans Mina Tannenbaum et Portraits chinois.
Disparus de Gilles Bourdos, présenté jeudi 23 août, réunit Grégoire Colin et Anouk Grinberg. Il s'agit de l'adaptation de Nous cheminons entourés de fantômes au front troué de Jean-François Vilar. En 1938, Alfred Katz, ouvrier typographe, est un jeune militant trotskiste partagé entre sa passion pour Mila, modèle égérie des surréalistes, et son activisme politique. Cinquante ans plus tard, une jeune femme, Louise, entreprend d'élucider les circonstances de sa disparition mystérieuse.
Quant à Cours toujours de Dante Desarthe, également projeté jeudi 23 août, il réunit Clément Sibony et Rona Hartner dans une comédie. Jonas et Julie Kolka s'attendaient à être les parents d'une petite fille, mais c'est à un garçon que Julie donne naissance. Quelques jours plus tard, à l'occasion de la cérémonie qui marque la circoncision du nouveau-né, le rabbin confie à Jonas une mission d'apparence anodine: selon un rite ancestral, le père d'un garçon juif doit enterrer le prépuce de ce dernier dans les trois jours qui suivent sa circoncision.
M-C.H.
