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    L'été homo revient aux 5 Caumartin

    Le cinéma Les Cinq Caumartin se mettra aux couleurs de l'arc en ciel du 28 août au 11 septembre prochain, pour la seconde édition de l'été homo.

    Pour la seconde fois, Multiciné, qui gère les cinéma 7 parnassiens, 5 Caumartin et Elysées-Lincoln, organise le Festival L'été homo. Cinéphiles et/ou gays et lesbiennes pourront venir se délecter de quelques bobines sur le thème de l'homosexualité au cinéma. Quelques changements entourent cette seconde édition. Premièrement, le festival déménage au cinéma Les 5 Caumartins : les salles y sont plus grandes, et l'existence d'un hall permettra plus d'échanges entre les spectateurs.

    Seconde nouveauté côté programmation : L'été homo fera la part belle aux avant-premières. En effet, la hausse du nombre de films traitant de l'homosexualité, au rythme d'environ deux par mois, permet de présenter en avant-première les films à venir en septembre, octobre ou novembre. Parmi eux : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion, Ce vieux rêve qui bouge de et en présence d'Alain Guiraudie, 101 Reykjavick de Baltasar Kormakur, Paragraphe 175 de Bob Epstein et Jeffrey Friedman, et Hedwig and the angry inch de John Cameron Mitchell.

    Enfin le festival changera aussi de dates. Programmé cette année du 28 août au 11 septembre, il se rapproche de la rentrée. Si pour le moment, le festival se monte année après année, selon les envies de Multiciné et sans obligation de renouvellement, L'été homo pourrait bien devenir le rendez-vous de la rentrée homo, au sens large du terme.

    Au menu des projections de la manifestation, des longs et des courts métrages, militants ou simples reflets d'une réalité sociale, venus de tous les horizons et plus ou moins récents : Vies brûlées de Marcelo Piñeyro (Argentine, 2000), Furyo de Nagisa Oshima (USA, 1983), Pepi, Luci, Bom et les autres filles du quartier de Pedro Almodovar (Espagne, 1980), et bien d'autres encore.

    Julien Navarro, programmateur du festival, définit ainsi sa ligne éditoriale : "C'est un rendez-vous à la fois pour la communauté gay, mais aussi pour un public plus large, plus proche du 'queer'. Ainsi, les films ne seront pas forcément homosexuels, mais pourront relater une homosexualité sous-jacente. Nous présenterons aussi des films de réalisateurs homosexuels qui ne traitent pas forcément de ce thème". En clair, il y en aura pour tous les goûts.

    F.M.L

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