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    Le studio français de Disney à vendre

    La société de production française Ietis a fait une offre de rachat afin d'acquérir le studio Disney de Montreuil, dans la région parisienne.

    "Nous sommes en cours de discussion avec la société Disney pour racheter le studio Disney de Montreuil (ndlr : le Walt Disney Feature Animation). Ceci s'inscrit dans un plan plus large : nous souhaitons qu'il co-finance à hauteur de 50 % nos deux projets de longs métrages", explique à AlloCiné Jean-Pierre Quenet, co-directeur avec Philippe Grimond de Ietis, société née en février 2001.

    Jean-Pierre Quenet, directeur général du studio de Montreuil de 1994 à 1999, et Philippe Grimond, initiateur chez Gaumont de la production des premiers longs métrages d'animation en France (Astérix), sont principalement intéressés par l'équipe d'une centaine de personnes travaillant au studio, "équipe au savoir faire unique en Europe". Les salariés, qui ont participé à la réalisation du Bossu de Notre-Dame, d'Hercule, de Tarzan ou encore d'Atlantide, l'empire perdu, devraient savoir dans un délai de six mois s'ils travailleront pour Ietis.

    19 millions d'entrées en France pour les films d'animation

    Le studio, créé par les frères Brizzi, avaient été acheté en 1989 par Disney. Mais il est aujourd'hui considéré comme étant de trop par la compagnie américaine. "Disney possède déjà deux studios aux Etats-Unis et un partenariat avec Pixar (Toy Story ou Monstres & Cie) qui sont capables de répondre aux besoins de la société en matière d'animation dans le futur", nous a expliqué une représentante de Disney.

    En France, le secteur de l'animation représente environ 2 500 personnes et 80 sociétés, selon le SPFA (Syndicat de producteurs de films d'animation). "En 1990, les films d'animation attiraient 8 à 10 millions de spectateurs en France. Aujourd'hui, nous en sommes à 19 millions. Il s'agit d'un secteur en pleine mutation. Le marché est entre les mains de Majors américaines et de studios japonais, mais l'Europe y vient peu à peu", explique Stéphane Le Bars, délégué général du SPFA.

    Marie-Claude Harrer

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