Cannes 2014 : Barbara Cabrita invitée des déjeuners AlloCiné sur la plage du Majestic

Présente à la Croisette pour le film La Vie Pure, au Marché du film de Cannes, la belle Barbara Cabrita évoque ses prochains projets : son apparition dans La French avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche et sa pièce de théâtre avec Arnaud Henriet…

La comédie "La Cage Dorée" a été un vrai succès critique et public. Quel regard portez-vous sur cette belle aventure un an après ?

Barbara Cabrita : Je me dis que j’ai envie que ça recommence ! Ce film a été un déclencheur pour moi, et une belle expérience humaine à vivre. Découvrir et travailler avec des gens comme Chantal Lauby et Roland Giraud, et tous les acteurs portugais, c’était génial de travailler avec des gens comme ça ! Apprendre son métier dans la joie et la bonne humeur, c’était génial.

Donc ce film a déclenché d’autres projets…

Barbara Cabrita : Oui bien évidemment ! J’ai un tout petit rôle dans La French, qui fait la Une de Variety aujourd’hui à Cannes. Ce n’est qu’une participation mais c’était très agréable de découvrir cet univers-là et d’avoir l’occasion de rencontrer des acteurs comme Jean Dujardin ou Gilles Lellouche, d’échanger quelques répliques avec eux et de travailler avec le réalisateur Cédric Jimenez. Je joue également dans un autre film présents à Cannes, au Marché du Film, qui s’appelle La Vie Pure. Cela raconte l’histoire vraie de l’explorateur Raymond Mauffret, parti en Guyane et qu’on n’a jamais retrouvé. Le rôle principal est joué par Stany Coppet et je joue sa femme. Si on devait faire un rapprochement, je dirais que c’est "Into the Wild en Guyane". Pour ce qui est des autres projets, j’ai deux unitaires pour la télévision, dont un avec Jean-Pierre Marielle et Léa Drucker. De grands acteurs mais aussi de belles personnes.

Un succès comme "La Cage Dorée" permet plus facilement de réussir la transition souvent difficile entre petit et grand écran…

Barbara Cabrita : Oui, évidemment. Il ne faut pas se voiler la face. Et je sais que j’ai beaucoup de chance qu’on m’ait offert ce rôle… et d’être portugaise ! (rires) Le succès du film m’a permis de passer à autre chose, à d’autres projets. 

La production télévisuelle est établie de telle manière qu’on enchaîne les prises et les scènes. La cadence est beaucoup plus élevée qu’au cinéma. On y apprend beaucoup.

Barbara Cabrita : Techniquement la télévision est une super bonne école. Mais je ne considère pas la télévision comme une « école » proprement dite. On y interprète de beaux rôles. Et le métier est le même. J’ai été super contente de faire la série RIS, cela m’a apporté beaucoup de choses. J’ai fait d’autres choses en parallèle. Je suis très contente de venir de là d’où je viens ! Demain tout peut s’arrêter et je suis super contente d’avoir fait tout ça. Et je vais bientôt jouer au théâtre avec Arnaud Henriet. J’ai de a chance dans pleins de domaine, de pouvoir faire mon métier dans ces trois domaines-

là, télévision, cinéma et théâtre.

La chance on la provoque aussi…

Barbara Cabrita : La chance fait partie du métier. Il s’agit souvent de concours de circonstances. Il y a beaucoup de comédiens, de réalisateurs, de techniciens super doués qui n’ont pas forcément l’occasion d’avoir cette chance-là.