Apres treize ans de captivite en Russie, Monsieur Eimannn, un Allemand des Sudetes, est rentre dans son village d'origine. Mal integre aux habitants, il trouve sa consolation dans sa foi en Dieu.
Une equipe de tournage arrive au village de Stefanikovo: celui-ci semble desert mais cependant bien entretenu et bien habite avec ses jardins de fleurs et ses troupeaux d'oies... Ses habitants, eu, sont aux champs car la collectivisation est en marche!
Le court "Des hommes qui ont perdu racine" est du Peter Nestler avant la lettre, mais à la différence de l’Allemand, sur le document brut (images en noir et blanc de familles hongroises misérables réfugiées en Basse-Autriche), Hanoun, déjà tiraillé, applique une couche épaisse de pathétique (la musique, la gravité du commentaire).