Avis sur Ils mourront tous sauf moi !

Ce teen movie version russe n'est pas inintéressant lorsqu'il s'agit de montrer une société russe complètement sclérosée mais frôle parfois avec trop de lieux communs et peut-être une sorte de côté un poil réac qui peut finir par agacer.
Dans la liste des teen movie, high school & autres venus de l'Europe du nord, je trouve par exemple que Fucking Amal est beaucoup plus intéressant. Après, ils mourront tous sauf moi a le mérite quand même de montrer un peu du cinéma russe qu'on ne voit pas beaucoup avec un regard porté sur l'adolescence russe. Le film nous montre les travers de la société, le rapport aux adultes, le rapport garçon / fille, les rêves, les désillusions de ces jeunes etc. bref le cahier des charges classiques d'un film de ce genre mais version russe. Le film est plutôt mal en fin de compte.

c'est un amer constat sur le passage à l'age adulte des adolescents, le film est vraiment dérangeant. Trois jeunes filles vont expérimenter lors d'une boum l'extrême crudité des rapports humains.... le film est intéressant, il décrit les relations entre les ados et les relations de ces ados avec leurs parents....Rien d'harmonieux, tout est instinctif et c'est dans les conséquences de leurs actes qu'elles pourront analyser leurs erreurs...Le film est un constat terrible sur ce malaise des jeunes et le fait que cela se passe à Moscou ne fait pas oublier que c'est partout pareil...A voir.

Pas grand chose à retirer de ce film, l'histoire est plate et donc sans aucun intérêt, la réalisation avec la caméra à l'épaule est désagréable au possible, les actrices pas extraordinaires (peut-être dû à un mauvais doublage?) et donc on s’ennuie ferme.

Extrèmement déçu... L'amitié entre 3 copines russes va se désintégrer dans le quotidien scolaire qui est le leur sous couvert d'un pays en crises... Une accroche et une promo fausse !
Il ne s'agit ni plus ni moins qu'une version un peu plus trash de "La boum" ; 3 copines font le mur pour aller à une fête, entre éveil à la sexualité, drogue et alcool le film s'enferme dans une armée de clichés sans nuances. Malgré une bonne mise en scène et des actrices charmantes on ne peut que s'apercevoir du vide, une fête qui devient la grande punition pour 3 ados surtout naïves mais la déception vient surtout du scénario qui oublit entièrement de faire le lien avec la crise économique et politique de la Russie.

Présenté à la Semaine de la Critique 2008, ce premier film de la très jeune (23 ans quand elle a tourné le film) réalisatrice russe Valeria Gaï Guermanika a obtenu une mention spéciale de la part du Jury de la Caméra d'Or. Pas totalement immérité dans la mesure où ce film sur un moment important de la vie de 3 jeunes lycéennes de la banlieue de Moscou a été tourné de façon assez peu conventionnelle et qu'il s'avère, au final, avoir une portée universelle plutôt intéressante. Mais au fait, quel est ce moment important ? Et bien, tout bêtement l'avant, le pendant et l'après d'une soirée dansante se déroulant dans leur école un samedi soir. Sans le savoir à l'avance, ces très jeunes filles, à la fois insolentes, dévergondées et, surtout, très naïves, vont faire leurs premiers pas dans l'âge adulte. Un film qui peut se laisser voir.

Surprenant film tourné de façon presque documentaire qui nous fait partager les préparatifs de la soirée de fin d'année d'une bande de jeunes filles russes. Très réaliste grâce à des comédiennes convaincantes, on rentre facilement dans le film sans jamais décrocher. J'ai trouvé très intéressant de voir à quoi pouvait ressembler la jeunesse russe (surtout après avoir vu "à 14 ans" film similaire sur le quotidien de jeunes français du même âge). Ca nous donne un point de comparaison avec ce que l'on vit chez nous. On se rend compte alors que c'est sensiblement la même chose, ils ont les mêmes préoccupations, les mêmes envies et vivent des situations identiques aux nôtres à cet âge comme ces soirées où l'on cherche à découvrir et à braver tout ce qu'on ne connaît pas, surtout ce qui est interdit ! Ils mourront tous sauf moi m'aura surtout enlever certaines idées toutes faites sur la façon de vivre des Russes aujourd'hui.

Banlieue moscovite d'aujourd'hui. Logements à la queue-leu-leu et leurs annexes, la classe moyenne née de Poutine. Du mieux (par rapport aux années noires Eltsine), malgré le chômage d'un père ne lâchant pas sa fille d'une semelle, notons qu'il y a à manger sur la table, l'ado habillée comme elle le souhaite, a sa chambre, va au collège, copie les façons occidentales, dureté affichée, amitié sacralisée... Cette toute jeune cinéaste de 24 ans montre chez trois copines, la frénésie de sortir qui vous prend à un âge précis, de manière impérieuse. Surtout si on s'estime trop vissée pour ses quinze ans. Aubaine que cette boum organisée par l'école (car aucune sauterie l'un chez l'autre...). Voici une toute jeune cinéaste russe qui se souvient de cette période où on commence à trouver l'herbe plus verte ailleurs, allergie aux parents, ces derniers blessés dans leur amour-propre. Coups, colères, larmes. Un film sans concession, ça cogne et ça gueule comme dans bien des banlieues de par le monde, les filles aussi en viennent aux mains maintenant, chacune son clan, ça vaut mieux... Caméra portée, nerveuse, brute de décoffrage... A des années lumière de Mademoiselle Âge Tendre !

Ils mourront tous sauf moi ! est un drame social nous plongeant au cœur de la banlieue de Moscou à la rencontre d’une jeunesse en perte de repères et de rêves. Trois jeunes adolescentes encore gamines dans leurs têtes et rêvant encore du prince charmant se préparent à une de leur plus importante soirée organisée par leur lycée.
Entre sexe, drogue et alcool, la fête vire au cauchemar pour certaines ou au bonheur pour d’autres. La jeune réalisatrice Valéria Gaï Guermanika suit ces gamines à travers une fiction proche du docu-fictionnel, leur passage à l’âge adulte se retrouve écorché entre les embrouilles avec les parents et leurs amies respectives.
L’âge ingrat mis à nu ici n’a rien de rassurant bien au contraire !

Un coup de poing dans le ventre ou une bonne claque dans la gueule! Tourné avec visiblement des moyens modestes mais avec une avalanche de réalisme post soviétique à faire regretter le monde lisse et clair des films d'avant. Si c'est ça la vie des adolescents russes actuels, il faut prendre garde au monde qu'ils vont construire dans les prochaines années. Des comédiennes vraiment loin de nos charmantes poupées de la boum n°2 ou 3, une caméra mobile, un rythme toujours alerte, des plans surprenants mais jamais gratuits, ce film d'une jeune cinéaste nous confirme que l'école cinématographique russe est à la hauteur de celle de ses grands aînés. A voir bien sûr. Une récompense cannoise pour une fois méritée.

20 ans après "La Petite Véra", un autre bain de fraicheur pour un autre récit d'initiations amoureuses. C'est plus élaboré que "La Boom" mais moins subtil que "Naissance des pieuvres". Une cinéaste à suivre.

Un reproche, d'entrée ? C'est une tranche de vie, il n'y a pas d'histoire ni de créativité. Et puis une heure vingt, ç'a beau être court, c'est beaucoup quand c'est pour enfiler les drames adolescents les uns après les autres. Ça fait un film horrible, pour la bonne cause mais horrible, et un peu rentre-dedans. Les difficultés d'intégration, l'alcool, la drogue, le sexe, le doute... Ça va bien un moment.

Cela étant dit, l'œuvre emploie remarquablement le drame ; elle l'étale et l'égalise de sorte qu'il soit partout, certes, mais le tournage est étonnamment peu dramatique pour selon. Comme si le naturel incroyable des jeunes actrices, masquant tout espoir, avait quand même un corollaire positif derrière les caméras.

Il est dit que l'œuvre s'inspire de l'histoire vraie de la réalisatrice... malgré sa caméra qui joue les voyeuses, s'approchant comme un visage menaçant de celui dont elle guette l'expression (une expression négative, forcément), on n'a jamais l'impression que le fond du film soit malsain. Un regard jeté paresseusement dessus aurait portant toutes les raisons de le croire. Et puis cette caméra, on croirait que c'est un monstre comme elle rôde entre les gens et s'approprie la topographie des couloirs. Elle semble être le reflet de ce que nous ferions si nous avions à visiter en chair et en os le monde de l'œuvre.

C'est une création très désagréable à voir et assez monoculturelle, mais qui cache sa raison d'être au milieu de la négation même de cette dernière d'une façon qui ne peut laisser froid.

septiemeartetdemi.com

"Ils mourront tous sauf moi !" nous plonge dans un cadre réaliste de la vie de trois jeunes adolescentes provenant de la banlieue russe. On retrouvera ici les thèmes classiques des phénomènes de groupe, les petits rêves déchus, et la trahison, qui sont tous abordés de manière juste - toujours en restant dans le réalisme- . Vers la fin, le film arrive à nous faire parvenir des émotions assez fortes et le fait que tout s'enchaîne très vite y est pour quelque chose. De plus on est souvent partagé entre les ressentis envers les personnages, et ceci apporte un petit plus par rapport au fait qu'on se détache de la vision assez manichéenne trop souvent présente dans ce genre de film.
Donc au final, on obtient une réalisation plutôt bien construite.
Bien 15/20

Ces adolescentes sur le chemin de la vie adulte sont assez bouleversantes. On est très gâtés depuis quelques années par des réalisateurs doués qui savent fort bien témoigner de cette sensibilité si troublante que la nostalgie de nos années d'innocence perdue n'explique pas à elle seule ...

Derrière une mise en scène parfois brouillon, se cache ici une vision cruelle mais réaliste de l'adolescence tourmentée de trois jeunes filles moscovites faisant passer avant tout leur physique et leurs relations avec les garçons et ayant perdu tout contact productif avec leurs parents. Rendu émouvant par le jeu à fleur de peau de trois jeunes actrices mais aussi par la peinture que fait la jeune réalisatrice Valéria Gaï Guermanika de la société russe pour son premier et, à ce jour, seul film. Même si il souffre d’une façon de filmer académique, ce long-métrage est une nouvelle preuve qu’avec un pitch de départ similaire à notre sommet du kitsch franco-français que fut "La Boum", on peut réussir à mettre au point un drame social touchant et engagé.

Film russe que j'ai eu beaucoup de mal à suivre...Pourquoi je ne sais pas mais en tout cas j'ai trouvé le début long, beaucoup trop long à se mettre en place et j'ai lâché !! La fin est nettement plus choc, plus prenante mais le mal était déjà fait !! Les jeunes filles sont agaçantes et puériles, l'histoire plate et inintéressante (la préparation de la Boum devient vite lassante !!), le rythme est trop lent et les scènes dénuées d'intérêt !! Dommage car le fond était là mais la réalisation non !