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    Les Soeurs Munakata
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    3,8
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    Plume231
    Plume231

    3 484 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Oeuvre ozuienne dont j'ai entendu parler la première fois en regardant un film avec Josiane Balasko qui s'appelle "Le Hérisson", où son personnage la visionnait avec un locataire japonais ; cette scène m'avait frustré pour une raison simple, stupide et égoïste qui était tout simplement qu'elle faisait partie des films du cinéaste que je n'avais pas encore vu. Bon là, c'est fait évidemment... Alors dans ce film, Ozu prend pour prétexte la vie opposée de deux soeurs, à la différence d'âge importante, pour nous sortir habilement un de ses thèmes de prédilection : le conflit entre les générations ; l'une vivant tristement dans les traditions du passé, l'autre étant résolument décidée à se tourner vers la modernité. Ça manque parfois d'allant, mais la simplicité de la mise en scène du grand cinéaste fonctionne (encore une fois !!!) et puis la charismatique et talentueuse actrice Hideko Takamine ajoute une grosse dose de fraîcheur, surtout quand elle se pose de manière pétillante et drôle en narratrice de journal intime. Un Ozu mineur, surtout par rapport à ses autres films de cette période, mais qui tient la route.
    Pierre L.
    Pierre L.

    14 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2023
    Je n’ai pas beaucoup accroché .j ai trouvé l histoire poussive . A sa sortie ce film a peut être fait sensation par les thèmes évoqués notamment l alcoolisme,la violence légitime dans le couple et le divorce.Vu 70 ans après sa sortie et avec des yeux d européen, le scénario m est apparu assez pauvre avec peu d action.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2023
    « La nouveauté c’est ce qui ne vieillit pas »
    Une jolie maxime pour ce film sur le conflit des générations.
    On assiste à deux façons de penser. Un homme au milieu qui rit de la jeunesse mais que l’âge mûr attire davantage.
    La sagesse a-t-elle pour autant raison?
    Le film lui donne tort mais l’impatience de la jeunesse a ses limites malgré tout.
    Un joli film où pour une fois la figure du père est en retrait.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Comme son titre peut le laisser supposer, ce film réalisé par Yasujiro Ozu met en opposition ses deux personnages principaux. Bien qu’elles soient sœurs tout ou presque les oppose. L’aînée introvertie et soumise dans son kimono, interprétée par Kinuyo Tanaka, s’inscrit dans un mode de vie du Japon traditionnel. En opposition, la sœur cadette extravertie et émancipée, sous les traits de Hideko Takamine, est résolument tournée vers l’avenir d’un Japon moderne. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#SM
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Un face à face magnifique entre deux des plus grandes actrices du cinéma japonais et le récit d'une famille moins traditionnelle qu'habituellement chez le cinéaste, où la jeune femme libre se heurte à sa sœur ainée, plus traditionnelle, complètement dévouée à son époux violent. Entre les deux, un marchand tolérant et bienveillant pour chacune des deux sœurs, qui incarne un Japon ouvert sur le monde quelques années seulement après la terrible défaite.
    Kinuyo Tanaka est formidable de retenue et de sensibilité tandis que Hideko Takamine dynamite l'écran par sa fougue un brin cabotine (trop de grimaces à mon goût).
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2024
    Adapté du roman de Jirō OSARAGI (1897-1973), l’histoire est d’une grande banalité, celle de 2 sœurs que tout oppose : spoiler: Setsuko (Kinuyo TANAKA), mariée par dépit à Mimura, ingénieur au chômage, alcoolique, qui tient un bar peu fréquenté et Mariko, célibataire, sans filtre et qui va tenter de renouer (suite à la lecture du journal intime de sa soeur) la relation amoureuse entre Setsuko et Hiroshi Tashiro, vivant à Kobe et qui vient de rentrer de France où il était parti il y a 17 ans, en 1937
    . Rien de bien passionnant car le film reste très théâtral (thème de pièce de boulevard mais sans les portes qui claquent, vu qu’elles coulissent au Japon !) avec beaucoup de dialogues (mais n’est pas Sacha Guitry qui veut !), peu de scènes en extérieurs, sans foule, ni figurants, et la façon particulière de filmer du réalisateur [plans fixes, caméra immobile et proche du sol (« plan tatami »), champ contre champ], ce qui suscite un ennui soporifique, vu le manque de rythme [on est loin des pièces de Tennessee Williams (1911-1983) !] et la longueur (1h52) du film. Lié à la culture japonaise et au goût d’Ozu pour le minimalisme, tout manque de relief : le délitement du couple Setsuko-Mimura est fade, loin des descriptions faites par Ingmar Bergman (1918-2007) tandis que l’amour de jeunesse Setsuko-Hiroshi manque de fougue et de passion, loin de celui d’Ilsa (Ingrid Bergman) et de Rick (Humphrey Bogart), séparés à la suite de l’entrée des troupes allemandes à Paris le 14 juin 1940 dans « Casablanca » (1942) de Michael Curtiz. Certains pourraient y voir un film sur l’opposition entre le passé et le présent, la tradition et la modernité, représentés par les 2 sœurs, métaphore bien fade d’un réalisateur préférant filmer l’eau tiède à l’eau brûlante, voire l’eau dormante à l’eau agitée. Le seul intérêt est la présence de Kinuyo Tanaka, une des plus grandes actrice japonaises (250 films) et qui fut ensuite réalisatrice de 6 films, dont « La lune s’est levée » (1955), qui a des points communs (scénario d’Ozu, histoire de 2 sœurs dont la plus jeune, Setsuko, tente de marier son ainée Ayako). Sans oublier le père des 2 sœurs, joué par Chishū Ryū, acteur fétiche du réalisateur et qui interprétait le père dans « Voyage à Tokyo » (1953). C’est lui qui sert d’introduction (un peu « hors-sol ») au film, spoiler: où un professeur de médecine de l’université de Kyoto parle de lui, atteint d’un cancer de l’estomac, qui n’a pas arrêté l’alcool, sans réduire son espérance de vie (qui aurait dû être de 6 mois).
    Pascal
    Pascal

    118 abonnés 1 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    La ressortie en salles de cet opus rarement diffusé sur les écrans français du célèbre cinéaste Japonais Y.Ozu, donne l'occasion de voir ou revoir un titre réalisé pendant la dernière période du cinéaste, sa plus riche et sa plus renommée.

    " Les soeurs Munakata" repose sur un scénario qui aborde plusieurs thèmes : d'abord celui de la fin de la guerre et des traumatismes qu'elle a engendrés et qui se perpétuent dans le quotidien des gens qui l'ont connue. ( Le couple de la plus âgée des deux soeurs est, malheureux et infructueux en raison du chômage et de l'incapacité du mari à récupérer de ce qu'il a vécu).

    Le cinéaste oppose aussi deux visions du monde incarnées par chacune des deux soeurs ( l'une s'inscrit dans la modernité, l'autre dans la tradition, comme en témoigne leur tenue vestimentaire et leur façon de penser.)

    Il y a le poids de l'expérience qui conduit à une approche philosophique de l'existence ( la recherche des plaisirs simples, la contemplation, notions que transmet le père à sa fille, ancien professeur de médecine, cultivé, qui sent sa fin approcher, connait la vie et le regard juste qu'il faut porter sur elle).

    Ozu, n'oublie pas l'importance de l'amour, dont il se méfie toutefois de la part empressée et passionnelle lorsqu'elle détourne de la lucidité, ( la soeur aînée veut prendre le temps de se retrouver après la perte de son conjoint).

    Le cinéaste n'oublie pas de traiter l'importance de l'expérience ( la jeune soeur est bercée d'illusions) qui peut trouver ses limites dans la perte d'enthousiasme ( la spontanéité de la jeune soeur produit de la joie, de la bonne humeur et enchante le quotidien de ses proches).

    Au plan formel, le spectateur retrouvera ici ou là la patte du cinéaste ( plan de coupe sur les monuments, les bateaux qui passent, le train, l'enseigne du bar...) même si les cadrages ou la caméra est posée à hauteur du tatami sont ici encore peu nombreux.

    Le casting permet de retrouver des acteurs bien connu de la palette du metteur en scène ( C.Ryu notamment), mais aussi des stars du cinéma nippon telles K. Tanaka, là encore magnifique dans ce rôle ou sa délicatesse transperce l'écran pour saisir le spectateur sur son siège et Hideko Takamine actrice fétiche de M. Naruse.

    Ce n'est certes pas le film le plus réussi du cinéaste, mais il est d'un tel standard que l'aficionado de l'âge d'or du cinéma de l'empire du soleil levant, ne laissera pas passer l'occasion et la chance de le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Setsuko,l'aînée,représente la tradition : elle est vaillante, résignée et porte le kimono; sa soeur Mariko, 20 ans, est la modernité incarnée et le fait savoir haut et fort,criant, pleurant,voire insultant qui ne partage pas sa "philosophie" de la vie,tout entière tournée vers elle-même, et n'existant que dans le présent. Mais, lui dit Setsuko, qui,à 35 ans, vient de s'entendre traitée de "vieux jeu" par sa petite peste de soeur (Hhdeko Takamine dans un rôle assez inhabituel): "qu'est-ce que la modernité,sinon ce qui ne vieillit pas avec le temps?"
    Un film où l'ambiance est passablement morbide,(maladie,alcoolisme,mort brutale)mais dans lequel il règne une atmosphère parfois légère et déconcertante.Une émouvante histoire d'amour aussi, où l'attente devra remplacer la réalisation d'un amour retrouvé : un très beau film de Ozu...
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