Avis sur La Morte Vivante

La Morte vivante est un film dont la partie introductive est franchement mauvaise et inquiétante. C’est dommage, car c’est loin d’être un mauvais film, c’est un métrage finalement intéressant, avec certes les défauts propres à Rollin, mais j’ai trouvé que ça tenait la route.
Dans les défauts il y a bien sûr toujours l’écriture des dialogues. Ça reste la lacune générale de Rollin, qui offre des dialogues assez lourds, empesés, souvent déclamés de façon artificielle. Ici ce n’est pas le pire de Rollin, mais le sentiment est tout de même bien là d’un film qui aurait mérité plus de naturel. D’un certain côté ce n’est peut-être pas le pire Rollin en la matière justement car l’héroïne parle très peu.
L’histoire est intéressante en dépit comme je l’ai dit de son point de départ loupé. Sur un rythme lancinant typique mais avec quelques scènes horrifiques plus piquantes que de coutume qui viennent donner un peu de punch au métrage, on se retrouve avec une intrigue a priori très simple mais porté par l’originalité de son zombi ! L’héroïne est en effet une morte-vivante mais ni gentille ni méchante et consciente de son statut. Du coup il y a une certaine profondeur psychologique apporté au personnage, de l’émotion, et le final est une grande réussite qui vient couronner un métrage qui se laisse suivre sans déplaisir. Si tant est que l’on adhère au style Rollin bien sûr, mais c’est plaisant de voir un réalisateur parvenir enfin à donner vie à ses bonnes intentions au travers d’une histoire qui se tient et conserve son intérêt pendant 1 heure 30.
Le casting est avant tout emmené par les deux actrices principales que sont Marina Pierro et Françoise Blanchard. Deux très belles femmes qui héritent des rôles des deux sœurs, et qui se montrent à la hauteur, notamment Françoise Blanchard, actrice typiquement rollinienne. En effet sa physique vaporeux et éthéré était très bien vue pour ce film, et elle apporte une vraie profondeur aux scènes émotions, notamment sur la fin. Alors certes le casting offre un jeu à la Rollin, c’est-à-dire un peu surjoué, mais ça passe agréablement. Pierro hérite d’un rôle plus classique que Blanchard, et elle se débrouille bien quoiqu’elle retienne un peu moins l’attention.
Pour le reste Rollin ne se démarque pas du style qui a fait sa réputation : mise en scène lente et contemplative qui convient fort bien au sujet, décors classicisants d’une grande beauté avec une très belle photographie, érotisme élégant qui met très bien en valeur les femmes, on retiendra aussi une bande son délicate dont on peut regretter cependant les apparitions trop rares. La seule grosse surprise c’est la présence de vraies scènes gores là où Rollin est plus un adepte de l’horreur d’ambiance, mais elles sont finalement peu nombreuses, et les plus marquantes sont concentrées au début du film. Un petit côté fulcien qui n’est pas de refus et brise un peu la lenteur du film.
En conclusion La Morte vivante est un film de Rollin tout à fait recommandable dans sa filmographie où le bon côtoie trop souvent le moins bon. Une belle bande donc, et il ne faudra pas se formaliser des dix premières minutes qui concentrent plutôt le mauvais Rollin pour profiter du reste bien plus intéressant. 3.5

Evidemment nous ne sommes pas en présence d'un grand film d'horreur, mais "La Morte Vivante" mérite le coup d'oeil pour la mise en scène élégante de Jean Rollin qui nous propose des moments à la fois bien gores et d'autres qui possèdent une bonne dose d'érotisme. Mais il est vrai aussi que les maquillages ne sont pas une franche réussite et que le casting fait une prestation extrêmement médiocre.

Grand spècialiste du fantastique fauchè français, Jean Rollin est devenu en trente ans une idole pour les fanatiques de sèrie Z cultes du monde entier! Dans "La morte vivante", on retrouvera donc avec bonheur ou malheur l'univers d'un cinèaste qui s'est toujours battu pour conserver son indèpendance, traçant un monde où le macabre flirte avec la poèsie, l'èrotisme et le nanar! Interprètè par des comèdiens qui doivent travailler pour payer leur loyer comme Françoise Blanchard, Marina Pierro ou Mike Marshall (l'aviateur anglais dans "La Grande Vadrouille"), "La morte-vivante" est souvent rèvulsante dans ses scènes gore avec des èlèments fantastiques - dans le monde où nous vivons - pour pousser le normal jusqu'au supra-normal! Le monde d'un rèalisateur libre, sincère et passionnè, pour un film gore destinè uniquement aux amateurs du genre...

Jeu d'acteur magnifique ; nombreuses ressemblances avec un final de Marion Cotillard. Des dialogues poétiques. Les effets spéciaux issus des plus grands studios Français. Je vais dès à présent montrer ce film à toutes mes connaissances pour leur montrer que Dario Argento et Georges Romero ne sont pas les maîtres en matière de film de Zombi.

Jean Rollin est le spécialiste des films français à petit budget : peu de décors, personnages très typés, scènes lentes, scénarios basiques, peu de musique et acteurs tristes. On retrouve ici aussi, comme dans ses autres oeuvres, quelques touches d'érotisme soft et de sensualité ratée.

La Morte Vivante aurait pu faire un film plutôt intéressant. C'était une idée sympa que de construire une relation fraternelle voire lesbienne entre la morte vivante et son amie d'enfance. Mais Jean Rollin échoue à rendre cette relation intéressante et en faire ressortir la moindre émotion, surtout qu'il n'est guère aidé par le jeu médiocre de ses actrices et par la vacuité des dialogues. Tout le potentiel d'horreur, d'érotisme et d'émotion que contenait le scénario s'estompe devant l'insipidité et la banalité formelles du long-métrage. Bref, à part les effets sanglants et la plastique de Françoise Blanchard, il n'y a rien à sauver de cette daube. Si vous voulez voir des bons films de Jean Rollin, voyez plutôt Requiem pour un vampire, Lèvres de Sang ou la Rose de Fer.

Rollin c'est un style particulier, on aime ou on n'aime pas, mais qu'on ne dise pas n'importe quoi. La photographie est belle, les décors naturels judicieusement choisis, les effets spéciaux ne sont risibles que pour ceux qui ne comprennent pas que ce n'est pas le plus important, et en la matière Rollin est plus proche du grand guignol que du gore italo-américain. Le casting est composé de joyeuses inconnues, mais qui se débrouillent plutôt bien, mention spéciale à la très belle Marina Pierro et ses faux airs de Françoise Fabian, elle a joué sous la direction de Visconti et de Borowczyk, Françoise Blanchard ne parle pas mais sa présence est sulfureuse et dans un genre très différent, on appréciera le rôle de Carina Barone en jolie rousse déjantée. Donc des belles images, de belles filles, un scénario original bien que sans grosses surprises, quelques longueurs peut-être, au final un produit tout à fait satisfaisant !

J'ai choisi ce film au hasard car on ne peut mettre de critique à propos d'un réalisateur. A vrai dire, je n'ai jamais vu aucun de ses films ... en entier. Là, on entre dans ce qu'il se fait de plus mauvais sur la planète cinéma. SOS 7ème art en détresse. Pitié, qu'on durcisse la censure, que le nom de Rollin soit banni des bobines sous peine d'être brûlées. Une filmographie de films-poubelle où tout est popurri : réaalisation, scénario, "jeu" des acteurs... une nouvelle forme d'art inexpressive et laide. Les scènes érotico-fantastico-horrifico-exécrablo-moisies s'enchaînent de manière pathétique pour nous livrer l'un des aspects les plus affligeants de la liberté d'expression. Fondamentalement dangereux donc.

Chef d’œuvre certainement incompris par de nombreuses personnes habituées au pseudo film d'horreur "Ricain". Jeu d'acteur magnifique ; nombreuses ressemblances avec un final de Marion Cotillard. Des dialogues poétiques. Les effets spéciaux issus des plus grands studios Français. Je vais dès à présent montrer ce film à toutes mes connaissances pour leur montrer que Dario Argento et Georges Romero ne sont pas les maîtres en matière de film de Zombi. Walking dead et autres peuvent se rhabiller.

Pendant une demi-heure on croit au potentiel de ce film d'épouvante mais finalement La Morte Vivante devient lassant car Jean Rollin n'a pas su exploiter à sa juste mesure le cadre du film (un château propice à tant de choses) ; tout ceci manque de suspense de frayeur et surtout de mystère. Quant aux scènes gore si certaines sont assez réussies d'autres sont limite risibles. Certes Rollin a fait pire mais il a aussi fait mieux.

Entièrement d'accord avec la critique de coco..
Je défie tout cinéphile de regarder jusqu'à la fin un film de Jean Rollin..
Il faut voir ce film sans queue ni tête, mal filmé, mal joué, avec des filles nues et du sang partout..
J'ai essayé de voir d'autres oeuvres de ce réalisateur (heureusement) méconnu comme "la femme dangereuse" ou "la vampire nue"..et j'avoue que c'est du même niveau...
Affreux.

Nauséeux,creux,ridicule(les scènes avec les trop gros masques en caoutchouc ,les cris omniprésents etc )Un vertige du bas,un Rollin improbable.Il y'avait beaucoup mieux a faire .

A n'en pas douter l'un 15 meilleurs films d'horreur jamais réalisé. Rien n'est laissé au hasard dans cette intrigue Rollienne: l'histoire est réfléchie, on a des impressionnants maquillages, de l'érotisme, et les actrices sont extraordinaires. Marina Pierro, Francoise Blanchard jouent avec conviction et justesse. Derrière la camera, jean Rollin donne beaucoup d'intensite à l'évolution des ses personnages: spoiler: le lien qui unit nos deux héroïnes, la boite a musique ou encore l'immolation par le feu de la jeune touriste américaine sont a noter...
Le film ne faiblit pas. Les effets spéciaux sont également a souligner: c'est assez gore mais pour l'époque, très bien maitrisé... Un film convaincant et crédible, un suspense insoutenable, digne des meilleurs Hichcock ( Psychose, les Oiseaux...) .

Je croyais que le film était des années 70, mais je vois que ce navet insipide est de 1982, c'est nul comme jamais je n'ai vu un film aussi nul, les dialogues sont débiles, les cris lamentables et c'est joué par des comédiens de 3°zone.......à fuir, devrait figurer sur un site équivalent à bide et musique pour le cinéma !

Après un Rollin pour mourir de peur, un bon Max Pécas pour mourir de rire. Et pour les fanatiques de science fiction, ne surtout pas rater " Plan 9 from outer space" de Ed Wood.