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    L'Ile de l'épouvante
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    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    Etant l'un des films les plus rares à trouver dans la collection de Mario Bava, l'un des maîtres du suspense et de l'épouvante, je fus assez surpris, par ce film qui à aucun moment sauf un à sursaut de vie dans ce jeu de massacre en série, que le réalisateur n'ait pas autant insisté justement sur le coté "effroi" comme dans ses autres longs-métrages. En effet, c'est un remarquable film à suspense, je ne dirai pas le contraire, l'intrigue est si compliquée qu'il faut voir le film au moins deux fois pour tout comprendre car le réalisateur italien nous gratifie d'une histoire très complexe autour d'un thème commun, l'achat d'une formule chimique qui révolutionnerait le monde de la science à travers tous les secteurs. Le réalisateur ne divulgue pas davantage d'informations concernant cette formule, on sait simplement que tous ces gens se réunissent autour d'une île paradisiaque dans le simple but d'acheter cette formule et de créer des crimes parfaits pour que l'on croie qu'il s'agisse d'un assassin en série. De l'inquiétude, une fille qui n'appartient pas au groupe, Mario Bava resserre l'étau dans ce film au scénario très riche au niveau de la profondeur et très dense. Chaque plan porte la patte du réalisateur qui choisit toujours des décors variés pour mettre en scène chaque meurtre à chaque fois non montré. Quiproquos, méfiance des uns envers les autres survivants, le film qui commençait sur un ton léger prend de plus en plus d'importance au fur et à mesure que l'intrigue progresse dans le temps imparti. Le film dure une heure et dix-huit minutes, suffisamment de temps pour mettre à jour le commencement et le dénouement absolument incroyable et inattendu. Le film date de 1970, année de sa production mais ce film a véritablement bien vieilli, la nature y est pour beaucoup car le fait que l'intrigue se passe exclusivement dans une île où chacun marche au bord de l'eau donne des impressions de passer des vacances alors que le film prend la tournure d'un thriller qui au final ne laissera qu'un seul et unique vainqueur. Très bon film à suspense.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Adoré par les uns, détesté par les autres, L'Ile de l'Epouvante a toujours divisé. Et effectivement, ce giallo signé Mario Bava peut s'avérer déroutant. Doté d'une esthétique 60's volontairement outrancière avec ses couleurs primaires et sa bande-son typée, ce film se veut surtout être un exercice de style où l'intrigue est reléguée au second plan au profit d'une ambiance unique à l'érotisme discret mais terriblement fascinant. A la vue du casting féminin à tomber (avec entre autres la magnifique Edwige Fenech), le spectateur oublie vite les quelques incohérences du script pour apprécier ce petit jeu de massacre entre hypocrites fortunés.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Un giallo esthétisant et roublard dont on retiendra la première scène particulièrement bluffante, celle des perles du colliers dévalant l'escalier jusqu'à la baignoire (grandiose). De jolies femmes (Ira Furstenberg et Edwige Fenech), de l'érotisme très (trop) soft, mais peu de rythme. La photo est belle (très colorée). Cela se regarde avec un certain plaisir (à défaut d'un plaisir certain)
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    Après une séquence d’intro aussi géniale je m’attendais à un truc sympa, avoir affaire à un huis clos passionnant et malin où les personnages allaient peu à peu se dévoiler pour créer la suspicion, le tout dans une atmosphère confinée, solaire et oppressante … mais hormis deux-trois passages assez intéressants (en terme de mise en scène) c’est juste booooring ! J’ai complètement lâché l’affaire au milieu du film tant c’est mou du genou, la tension chute, on entasse les cadavres dans le compartiment réfrigéré puis on cut sur autre chose dans l’indifférence totale, avec cette bande son constamment à contre-courant … franchement il se passe rien. En plus tout ça pour arriver à ce dénouement, dans le genre "and so what ?" on tutoie les sommets, bon peut-être pas, j’exagère un peu, disons qu’on s’en fout quand même pas mal, je ne retiendrai donc que le strict minimum, et aussi le principal : Edwige (je note aussi d'ailleurs, 3 films, 3 fois où elle finie à poil, la mère spirituelle d’Eva Green).
    Nicothrash
    Nicothrash

    292 abonnés 2 921 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    Un giallo ça ? Disons plutôt une parodie de giallo ... Mario Bava avait sans doute une louable intention au départ mais le résultat final est d'une pauvreté sans nom. On s'ennuie du début à la fin dans une intrigue opaque sans queue ni tête et sur une bande son au sommet du kitsch et totalement en décalage avec la pseudo ambiance. Point de scène de meurtre non plus mais juste des tableaux fixes avec les personnages tués, des personnages débiles et complétement à côté de la plaque qui ne se rendent apparemment pas vraiment compte qu'ils cannent tous un par un ! Reste un doux érotisme mis en valeur par de jolies actrices mais qui n'apporte clairement pas grand chose. Le final lui non plus ne remonte pas le niveau avec un twist brouillon et qui ne surprendra personne car à priori on s'en fout pas mal de qui meurt et qui vit ! Un raté surprenant de la part de Bava, à éviter.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2022
    A part filmer des bimbos (c’est ça la traduction littérale du titre « bambole » ???) et des mecs en slip léopard, mettre en fond musical une BO totalement kitsch, attractive mais totalement à côté de la plaque, on nous mène en bateau (île !!!) avec ces plans d’un ennui phénoménal.
    Une énigme qui trouve sa résolution dans la plus grande indifférence tant le style est atroce. Des acteurs filmés comme des statues et un épouvante à revoir ou bien si l’on considère qu’une tête empaquetée dans un congélateur en est une. Mais ici même pas, car tout est ridicule et grotesque.
    Roub E.
    Roub E.

    732 abonnés 4 823 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 avril 2023
    Un tout petit Mario Bava, un pré Slasher un peu mou qui joue la carte de l’érotisme soft souligné en plus par une bande originale qui fait très porno des années 70. Les personnages sont sous développés et je me suis rapidement désintéressé de leur sort. Pas grand chose à signaler au niveau visuel non plus. C’est du Giallo bien pâle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2022
    Le film était initialement conçu pour être un véhicule destiné à profiter de la formidable popularité dont jouissait à l’époque Edwige Fenech auprès du public masculin. Les producteurs Mario et Pietro Bregni ont donc acheté cet effet un scénario écrit par Mario di Nardo. Mario Bava arrive en catastrophe sur le projet après que le réalisateur pressenti (Guido Malatesta) a quitté le projet deux jours avant le début du tournage. Impossible dès lors pour Mario Bava pourtant habitué à ce genre de sauvetage de changer quoique ce soit hormis d’imposer l’idée judicieuse de faire s’accumuler les cadavres de cette redite malencontreuse des « Dix petits nègres » d’Agathe Christie dans une chambre froide. Le budget étant plus que restreint, Mario Bava ne pourra pas proposer d’idée révolutionnaire pour éviter le naufrage. Le tournage s’est déroulé à Rome et en Sardaigne. Ne misant pas sur l’intrigue qu’il désavoue, Bava s’est évertué à tenter de restituer une ambiance un peu surréaliste au sein de cette villa où les cadavres s’empilent sans que les protagonistes n’en soient réellement émus ou apeurés. Les acteurs font ce qu’ils peuvent mais le scénario ne les aide pas à accorder leur partition. Même la plastique de la très sensuelle Edwige Fenech n’est pas judicieusement mise en valeur. C’est dire si Mario Bava était peu inspiré par cette « Île de l’épouvante » qui finalement ne porte pas si mal son nom.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    On ne va pas se mentir, c'est loin d'être un des meilleurs films de Mario Bava, ce réalisateur transalpin ayant oeuvré dans plusieurs genres populaires (horreur, giallo, polar, péplum, comédie...) dans les années 50 à 70, et dont on se souvient surtout pour ses films d'angoisse, ses meilleurs.
    Quentin Tarantino avouera avoir beaucoup d'affection pour ce petit film de 1970 ou 1971 dont Bava fera une sorte de remake ("La Baie Sanglante" deux ans plus tard, bien plus réussi.
    Très très (mais alors très) librement adapté du "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie, sorti en France, à la base, sous un titre racoleur qui, ceci dit, traduit parfaitement le titre original italien ("5 Filles dans une chaude nuit d'été"), "L'Île de l'Epouvante" se passe sur une petite île sur laquelle il va y avoir de l'épouvante. Plusieurs personnes du genre huppé et bling bling sont invitées par un scientifique (qui vient d'inventer une nouvelle formule secrète) qui vit sur une petite île, afin d'y passer quelques jours de détente. Niveau détente, ça va se poser là.
    L'intrigue est assez simpliste, prétexte à des meurtres parfois stylisés, et pas trop gore ("La Baie Sanglante" ira plus loin) et à des filles en maillot de bain, le maximum d'érotisme et de violence permissibles pour un film destiné à faire des entrées sans trop morfler par la censure. J'ai toujours trouvé ce film raté, Mario Bava en parlait comme d'une "connerie" et ne l'aimait pas, mais je n'ai appris son avis sur le sujet qu'après avoir vu le film, je n'ai donc pas été influencé.
    C'est lent, les acteurs ne sont pas terribles. J'avais vu le film en VF, laquelle est pitoyable. En le revoyant quelques 15 ans plus tard, en VOST, je l'ai mieux apprécié, mais ce n'est toujours pas génial, loin de là. Par contre, c'est tellement court que ça en est limite choquant (80 minutes à peine).
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    « 5 bambole per la Luna d’agosto » lointaine adaptation des « Dix petits nègres » d’Agatha Christie, devient en français « L’île de l’épouvante ». Titre qui porte bien mal son nom, car l’épouvante, la tension et le suspens sont absents de ce divertissement coloré et kitch, dont le scénario semble prétexte à déshabiller ci et là des comédiennes jolies et sexy. Avec abus de zooms et panoramiques, accompagnés par la musique banale de Piero Umiliani, le spectateur est vite fatigué par des scènes intermédiaires inutiles et même, parfois, illisibles. Avec un mal de tête assuré, la maigre consolation pour la gente masculine de la vision d’un téton par ci par là, ne suffit pas à sauver l’ensemble d’un naufrage où l’absence de direction d’acteur se traduit par un manque d’implication dommageable. Entre la contemplation des bombes du casting féminin (Ira Von Fürstenberg, Edwige Fenech, Helena Ronée) on retiendra les deux seules idées amusantes du film : le contre pied de l’intro et la chambre froide, ainsi que les décors de la villa et un plan étonnant de billes de verre dévalant un escalier. Un peu juste quand même.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 août 2018
    Film au scénario fortement inspiré par le roman Dix petits nègres d’Agatha Christie, L’Île de l’épouvante (connu également sous le titre Cinq filles dans une nuit chaude d’été) peut-être vu comme une espèce d’ancêtre du slasher (genre qui apparaîtra réellement avec La Nuit des masques de John Carpenter en 1978), le film étant constitué d’une succession de meurtres (bien qu’essentiellement réalisés hors-champ). En effet, ceux-ci constituent son principal intérêt puisque les personnages sont très peu développés et que le scénario n'est guère passionnant. Outre l’enchaînement de cadavres, Mario Bava mise aussi, plus que d’habitude, sur l’aspect commercial que représente un érotisme soft et fait preuve de moins d’inventivité (les jeux sur les couleurs dont il est habitué sont ici absents). Ainsi, le spectateur n’est pas obligatoirement très passionné par ce qu’il voit à l’écran même s’il peut être charmé par l’ambiance seventies qui s’en dégage notamment par la musique de Piero Umiliani (qui trouve des inspirations chez Ennio Morricone et dans la musique foraine). L’Île de l’épouvante se révèle donc être une série B très classique sans grand génie qui servira de brouillon à La Baie sanglante, œuvre nettement meilleure réalisée l’année suivante.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2023
    Réalisé à la fin de sa carrière, Mario Bava propose avec ce " 5 poupées sous la lune d'août" ( ridiculement sorti en France sous le titre " l'île de l'épouvante" qui laisse penser à un film d'horreur dans la tradition des " chasses du comte Zaroff", ce qu'il n'est pas du tout), une adaptation des " dix petits negres " d'Agatha Christie.

    Le scénario est un prétexte dont Bava semble se ficher et peu à peu, le spectateur aussi. La résolution du mystère est vite expédiée sans didactisme, accentuant le peu de cas donné aux détails de cette histoire.

    L'intérêt du film repose sur un casting de très jolies et sexys actrices, connues essentiellement dans le genre du Giallo.

    L'ile elle même est assez moche et les scènes en intérieur sont beaucoup plus réussies que celles en extérieur.

    Le film bénéficie d'une bonne réputation parmi les exégètes de Bava, mais elle est tout de même ( à mes yeux) un peu usurpée.

    La première partie est la plus réussie, dans cet opus qui finit par s'essouffler dans sa seconde partie. On peut regretter, l'uniformité du style physique des actrices car on éprouve pour certaines, des difficultés à les distinguer les unes des autres.

    Le film est sans illusion sur la moralité de la plupart des personnages. Le mal qu'on croyait circonscrit se révèle étendu et vraiment détestable.
    TUPINIER Olivier
    TUPINIER Olivier

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2021
    Ce film, annoncé comme un film d'horreur, n'en est pas un. Il s'agit d'un film à suspens où il n'y a ni effroi ni angoisse. L'intérêt est ailleurs.
    Mario Bava (ou son fils, on ne sait plus) réunit une distribution intéressante avec Ira Furstenberg qui ne se débrouille pas si mal. Il nous dépeint une "haute société" frivole et insupportable que ne renierait pas la très regrettée Françoise Sagan. Et surtout il y a cette bande son très kitsch et carrément jouissive : c'est l'Italie du début des années 70 !
    Pour les cinéphiles, c'est une amusante curiosité à voir une fois.
    Christian M.
    Christian M.

    154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Agatha Christie à la sauce Mario Bava.Malheureusement on ne s'emballé guère devant ce faux Giallo tiré par les cheveux.Le scénario est bien embrouillé et les cadavres défilent sans discontinuer laissant le spectateur dubitatif.Mario Bava nous avait habitué à bien mieux et cette "Île de l'Épouvante" restera assez mineur dans sa filmographie. On appréciera néanmoins la charme pulpeux de ces interprètes féminines mais c'est un peu maigre.
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