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    La Légende du grand judo
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    667 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2012
    Premier film d'Akira Kurosawa, " La légende du grand judo " ne fait pas partie, pour moi, des plus grandes réussites de ce réalisateur, mais elle possède suffisamment de qualités à son actif pour passer un bon moment de cinéma. D'une part, nous avons le droit à une mise en scène qui est déjà assez étonnante de la part du réalisateur japonais, qui prouve par la même occasion qu'il sait vraiment bien diriger ses comédiens. Et puis, il y a aussi la présence d'une belle photographie qui apporte une certaine élégance à un récit qui est par contre pas franchement très captivant, ce qui est pour moi son plus gros défaut. L'ensemble est donc tout de même et forcément à découvrir pour tout ceux qui apprécient un minimum le travail de ce metteur en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    Dès ses débuts, Kurosawa est déjà excellent concernant la mise en scène, le scénario est un peu plus discutable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon film, dans lequel une histoire intime se superpose à l'histoire d'une rivalité entre écoles d'art martiaux. Entre sentiment et devoir...
    Santu2b
    Santu2b

    215 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Réalisé en 1943, "La Légende du grand Judo" est le premier long-métrage d'Akira Kurosawa. Durant sa genèse, le film eut maille à partir avec la censure. Tourné en pleine guerre, le gouvernement japonais exhorta le cinéaste à adopter un vocabulaire nationaliste. L'oeuvre se trouve d'ailleurs amputée de 17 minutes définitivement perdues, jugées trop sentimentalistes par la censure. L'ensemble reste anecdotique par rapport à ses sommités tels "Rashomon" ou "Les Sept Samouraïs" mais "La Légende du Grand Judo" est ce qu'on pourrait appeler un essai des plus agréables. Son rythme impeccable ainsi que ses intéressants fondus enchaînés témoignent d'ailleurs d'une maîtrise technique évidente qui ne peut que s'amplifier par la suite. Un bon travail d'artisan portant en lui la germe des prestigieux films ultérieurs.
    Plume231
    Plume231

    3 484 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2012
    Premier film d'un des futurs plus grands réalisateurs de tous les temps, il faut le dire carrément, "La Légende du grand judo" donne déjà un avant-goût du talent remarquable de Kurosawa. L'histoire n'est peut-être pas des plus captivantes, ceci en rien arrangé certainement par les coupures de "Madame la Censure du Japon très nationaliste pendant la Seconde Guerre Mondiale" car certains personnages dans la version qu'il reste du film ne sont pas suffisamment développés et il manque visiblement certains scènes importantes pour la compréhension du déroulement du récit, mais la sureté de la direction d'acteurs et l'élégance et la fluidité de la technique montraient que Kurosawa débutant était vraiment un futur grand en devenir. A l'exception du duel final dont le cadre est bien choisi mais qui déçoit un peu par son côté expéditif, toutes les séquences sont impeccablement mises en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 février 2011
    Les exigences de mes études historiques croisant la route de mon goût pour le cinéma, me voilà contraint, mais consentant, à regarder les films des grands maîtres japonais. Autant commencer par le premier film de Kurosawa. Un peu lent, des effets parfois franchement risibles, mais au fond, c'est l'histoire d'un apprentissage, d'une rivalité, et d'une histoire amour. En partant de ces thèmes universels, pas besoin d'avoir de grandes connaissances sur les arts martiaux pour prendre un certain plaisir à regarder ce film.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2008
    Une oeuvre importante car la première du grand Kurosawa en tant que réalisateur, la maitrîse y est étonnante pour un novice en matière de mise en scène et de cadre. On y voit la formation d'un héros, un être informe fait d'une étoffe supérieure qui effectuera un parcours long et initiatique pour atteindre ses objectifs avec ses moyen et avec sincérité. Le héros des films de Kurosawa est né, Sugata Sanshiro est le début de ces grands personnages que l'on retrouvera plus tard souvent sous les traits de Toshiro Mifûne. Autre point important, les scènes de combat intense où seul le vent semble faire bouger les protagonistes durant de longs moments d'observation; technique que l'on retrouvera chez le grand Sergio Leone. Dommage que le film soit amputé de scènes coupées à cause du contexte dans lequel il a été tourné (1943), mais c'est avec bonheur que l'on constate que les idées de modernité et d'amour de l'être comme réelle victoire véhiculées par le film sont à l'inverse des idées nationalistes et conservatrices de l'époque.
    Tedy
    Tedy

    212 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mars 2010
    Premier film de Kurosawa qui laisse déjà entrevoir le gros défaut du réalisateur japonais, la lenteur du rythme. Comme pour la plupart de ses oeuvres qui vont suivre, on s'ennuie rapidement devant ce film.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 034 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    La Légende du grand judo, premier film de la légende Akira Kurosawa, est une oeuvre incomplète : loin d'être inaboutie, on sent cruellement le charcutage fait en pleine Seconde Guerre Mondiale par l'Etat japonais, qui nous a visiblement privé d'un grand premier long-métrage. On y sentait déjà les gimmicks d'un réalisateur devenu référence de son temps, tant au niveau de la démonstration de ses combats que de ses séquences plus contemplatives, où l'honneur sera le maître mot et l'amour s'imposera comme une source de distraction au devoir des hommes.

    Bâti sur un noir et blanc vacillant, il développe une histoire toute simple d'affrontement de deux arts-martiaux différents : d'un côté la modernité du Judo, de l'autre les traditions ancestrales du Jujitsu. Pour les représenter, deux de ses futurs acteurs fétiches : Susumu Fujita en héros, Denjirô Ôkôchi dans le rôle de l'antagoniste. Deux hommes charismatiques entourés d'acteurs tout aussi talentueux, du sage Takashi Shimura à la charmante et féminine Yukiko Todoroki.

    Malgré les nombreuses coupes (il doit manquer plus de vingt minutes officielles au film; il en nécessiterait encore quarante de supplémentaires pour exploiter tout son potentiel), la force narrative de La Légende du grand judo reste inchangée : récit initiatique d'un homme initialement perdu entre deux arts, on le suivra s'égarer entre deux possibilités de choix de vie, se battre avec le vieux maître de jujitsu au nom de l'honneur ou se défiler pour l'amour d'une femme, fille de ce même maître.

    Un questionnement certes court dans l'intrigue mais très évocateur, notamment du fait de la qualité de la réalisation. Outre des plans magnifiquement modernes lors du combat général en sortie de bar (la première scène de film après ellipse, où le personnage principal, ivre, se bat avec une ribambelle d'opposants), on notera déjà un sens du rythme et des décors phénoménal, que Kurosawa affiche avec poésie dans ce dernier acte destructeur partagé en deux combats.

    Le premier, officiel, se déroule dans un dojo et suit un sens du courage et de l'honneur admirables. Le second, et dernier, se déroule en sommet de colline, au sein d'herbes hautes; il ne s'agit plus de valeurs "braves", non, seulement de vengeance et de règlements de compte, de deux hommes qui se battront jusqu'à la mort à défaut d'avoir su comment vivre ensemble. Du premier ou du second, en ressort une maîtrise totale de la mise en scène des décors et des combats qui jouent avec l'environnement, inscrivant déjà le cinéma japonais dans la révolution qu'amènera, une poignée d'années plus tard, le marquant Kurosawa.

    Retenons pour ce premier film qu'il se construit sur une dualité profonde : celle de deux combats finaux opposés par leurs décors (le dojo et l'air libre d'une nature libératrice de destinée) et leurs antagonistes (un maître vieillissant, honorable à l'opposé de son élève certes courageux mais dévoré par ses émotions négatives), a contrario d'une autre dualité, cette fois des valeurs, où l'amour s'oppose à l'honneur.

    Reste que la plus belle des dualités est celle du film, film d'auteur amputé de sa durée, où l'on comprend que Kurosawa, artiste en avance sur son temps, s'est élevé contre le régime de son pays à la sortie d'un film pourtant peu virulent, mais transmetteur de valeurs et d'ouverture d'esprit à la nouveauté.

    Un moment très joli, talentueux et annonciateur de la grande carrière à venir d'un des réalisateurs les plus influents de son temps.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    94 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Il n’y a que chez les grands maitres du 7ième art qu’on constate en découvrant leur 1ère œuvre à quel point leur style, leur mise en scène, leurs idées sont déjà d’une précision, d’une maitrise totalement assumée que l’on retrouvera tout au long de leur filmographie. « La légende du grand judo » a beau avoir été coupé d’une bonne partie dû à la guerre, ce film de 1943 d’1h15 est assez incroyable dévoilant les intentions de ce jeune réalisateur ultra doué. Kurosawa nous présente l’arrivée du judo en conflit direct avec son art martial d’origine qu’est le ju jitsu. Confrontation de l’époque féodale à l’époque moderne merveilleusement représenté par notre jeune Sanshiro qui va affronter le maitre et son meilleur élève de l’ancienne discipline. Je note en fermant les yeux sur la qualité de la réalisation de l’époque considérablement délabrée aussi bien au niveau de l’image que du son mais l’interprétation est excellente et la musique accentue merveilleusement les combats et les symboles d’illuminations de notre apprenti. C’est un peu dommage que le duel final se déroule dans les hautes herbes où l’on ne voit absolument rien mais avec ce vent tourbillonnant, il est clair que la scène a une ampleur qui est la marque de fabrique de cet immense réalisateur Japonais…
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Avec cette 1ere oeuvre du grand maitre japonais ,ce sont toutes les codes du cinema de combat qui se trouvent posées : l'opposition entre 2 ecoles rivales ,les relations maitre/disciple ou encore l'histoire d'amour qui vient perturber la destiné du heros.Meme si le temps a quelque peu altréré la qualité de l'image ,le noir et blanc ajoute une touche poetique indeniable renforcé par le charisme des personnage a commencé par celui incroyable de Sanshiro ,sans oublié la douce musique.Les scenes de combat (la 1ere est trop sombre) ne possedent pas l'energie et le coté spectaculaire (sauf la derniere dans les hautes herbes) des films actuels ,a l'inverse la psychologie et les valeurs humaines basés sur le respect de l'adversaire sont omnipresentes.L'histoire d'amour n'est certes pas des originales mais elle permet comme souvent d'apporter une touche de douceur au milieu de ce monde de "brutes" et aussi de creer un dilemne chez le heros pris entre devoir et passion.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2013
    Pas le plus beau film de l'auteur mais on peut déjà y voir son style. Deux ou trois scènes ressortent largement du reste et son d'une maestria absolues. La narration est parfois énervante car la durée est de 1h15 on aurait aimé que certaines parties soient plus développées. La qualité de l'image et de la photographie a un peu vieillit.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    C’est le premier film de Kurosawa, bourré d'imperfections et même de défauts. Mais on est frappé dès les premières scènes par la puissance et la créativité de son génie. À travers cette histoire de rivalité entre deux arts martiaux, c’est toute la société japonaise en mutation (immédiat après-guerre) qui est montrée, où la force brute va peu à peu céder le pas à la souplesse inventive. Du grand art...
    Alolfer
    Alolfer

    87 abonnés 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2023
    Le tout 1er film de Kurosawa ! Très impatient de découvrir ce réalisateur japonais ! Malheureusement, son premier film est pas terrible. Le scénario n'est pas vraiment intéressant ce qui gâche la grande partie du film. Néanmoins, l'acteur principal se débrouille très bien et est très bien aidé par la réalisation (qui est le gros point du film)
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Akira Kurosawa n'avait que trente-trois ans lorsqu'il réalise son premier film La Légende du Grand Judo, devant déjà faire face à la pression de son gouvernement souhaitant qu'il insère des éléments nationalistes à son film, ce qu'il a tenté de refuser.

    Il évoque d'abord ici la rivalité entre les écoles de judo et de jiu-jitsu, ces derniers voyant mal la concurrence et n'hésitant pas à les défier, mais propose surtout le portrait d'un jeune homme découvrant le judo et faisant face à plusieurs épreuves pour prouver sa valeur. Construit comme une initiation à la vie, La Légende du grand Judo permet à Kurosawa d'aborder les prémices du judo et d'installer une rivalité entres écoles, ainsi qu'une intéressante relation maître/élève.

    C'est notamment via ce dernier point que Kurosawa intéresse, à l'image de toute la première partie et la découverte du judo par le protagoniste et la façon dont il va être accepté par le maître. Si l'oeuvre est moins intense dans sa seconde partie, où l'histoire d'amour manque clairement d'émotion voire même d'intérêt, apportant juste une touche de douceur dans ce monde de brutes, elle n'en reste pas moins intrigante et prenante tout le long. Le futur metteur en scène du génial Ran montre déjà un certain savoir-faire, sachant capter l'essence et la force des enjeux et personnages, à l'image des valeurs humaines proposées par le judo, et proposer une atmosphère assez sombre plutôt prenante.

    Bien que parfois maladroit, il nous immerge dans les prémices du judo avec brio, sublimant son récit avec, déjà, une certaine maîtrise technique, jouant avec brio avec la belle et inquiétante photographie en noir et blanc. Sachant user de nombreuses symboliques, à l'image de la scène du nénuphars, il arrive à donner un côté parfois poétique à son oeuvre, tandis que certaines séquences sont plutôt mémorables, à l'image du dernier combat (c'est néanmoins dommage que les autres ne soient pas à la hauteur).

    Avec La Légende du grand Judo, son premier film, Akira Kurosawa propose une oeuvre intéressante et intrigante bien que parfois maladroite et surtout hachée par la censure, où il montre avec humanisme comment le judo a supplanté le vieux jiu-jitsu durant l’ère Meiji.
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