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    La Captive aux yeux clairs
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    4,0
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    53 critiques spectateurs

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    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2017
    La captive aux yeux clairs est film sympathique d'Howard Hawks.
    L'histoire (inspiré du livre d'A. B. Guthrie Jr.) est très bien. Ce n'est peut-être pas le western le plus mémorable (et puis, il faut admettre que du fait de son âge très avancé – plus de 60 ans – visuellement, la qualité pêche un peu) mais il est tout de même enthousiasmant. Le film est tout de même sacrément long (deux bonnes heures) et il y a des moments de longueurs.
    Le trio d'acteur est assez bon entre Kirk Douglas, Dewey Martin et Elizabeth Threatt.
    Les décors de l'Amérique sauvage sont très beaux.
    Un charmant petit classique à regarder.
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2014
    Suite de la rétrospective Hawks au Grand Action
    "La captive aux yeux clairs" compte parmi ceux des "1000 films à voir avant de mourir" que je n'avais pas encore vus
    (Que me restera-t-il à faire une fois que je les aurais tous vus ? mourir ?

    Il s'agit d'un western fluvial : Jim (Kirk Douglas) et Boone (Dewey Martin) embarquent à bord d'un bateau français qui remonte le Missouri pour y nouer des relations commerciales avec les Indiens Pieds-Noirs. A leur bord ils emmènent Teal Eye, une princesse indienne capturée par les Blancs, dont ils espèrent que son retour dans sa tribu leur attirera la reconnaissance de son père.
    Mais avant d'atteindre leur but, les aventuriers devront affronter bien des obstacles : les assauts sanglants d'autres tribus indiennes et les interdits édictés par la Compagnie des Fourrures qui ne veut pas voir son monopole remis en cause.

    "La captive aux yeux clairs" appartient à l'âge d'or du Western. Les personnages sont filmés à hauteur d'homme, avec leur héroïsme admirable et leurs fragilités. Ce ne sont pas des surhommes mais des héros ordinaires dont la mâle assurance ne laisse pas place au doute. Leur odyssée épique baigne dans une atmosphère de joyeuse colonie de vacances. La nature, grandiose, n'est jamais menaçante. C'est un décor, pas un personnage comme elle le deviendra 20 ans plus tard avec Jeremiah Johnson ou Delivrance.
    L'amitié virile est une valeur essentielle pour survivre en milieu hostile. L'intrusion d'une femme la menace mais n'en vient pas à bout.
    Aujourd'hui on cherche dans ce film une homosexualité non-dite. Mais en 1952 l'idée ne traversait la tête de personne.
    Cronenberg
    Cronenberg

    212 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2018
    un mauvais western orchestré par Kirk Douglas très lent et ennuyeux tout ce qui fait décrocher le spectateur en 2-2. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5
    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2023
    Cette remontée du Missouri à bord du "Mantan", bateau de contrebande dont l'objectif est d'atteindre le territoire inconnu des indiens Blackfoot afin d'entamer des échanges commerciaux avec eux, fait d'abord la part belle à la nature et aux paysages.
    Il s'agit d'une épopée avec ce qu'il faut de mésaventures mais aussi paradoxalement beaucoup de légèreté.
    Dans la lignée de "La flèche brisée" de Delmer Daves, Howard Hugues traite des relations entre Blancs et Indiens sous un nouvel angle.
    Il met en avant la beauté d'Élisabeth Threatt, qui sera le lien entre les indiens et cette bande d'aventuriers relativement attachants et bien interprétés, que ce soit par Kirk Douglas ou Dewey Martin, mais aussi par Arthur Cunnicutt (qui en viendrait presque à les éclipser).
    François Huzar
    François Huzar

    7 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Film de pionniers doté d’une progression narrative rigoureuse et d’un tournage en décors naturels appréciable, ce film de Hawks est surtout l’éloge de l’amitié virile et de la réconciliation entre les peuples. A cet égard, les cinq dernières minutes, dénouement de ces deux sous-intrigues, sont remarquables de profondeur psychologique. Plusieurs scènes témoignent de la capacité du cinéaste à installer une atmosphère : l’amputation du doigt, le bateau suivi par les Indiens pendant trois jours, etc.
    JC J.
    JC J.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2018
    C'est un super film mais je ne l'ai pas acheter le DVD parce qu'il n'est pas en couleur, il devrait y avoir les deux version et pouvoir choisir
    babidi
    babidi

    4 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    un film dirige de main de maitre comme a l habitude de Mr Hawks

    kirk douglas fait le travail avec brio accompagne de second role assez bien campe

    un film un peu long a mon gout et qui reste en dessous de ses collaborations avec john wayne

    a voir cependant car tout film de howard hawks reste un plaisir
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2020
    Troisième des six westerns réalisés par Howard Hawks, un Kirk Douglas bondissant et rieur remplace John Wayne, vedette de « La rivière rouge » réalisé par Hawks, quatre ans plus tôt.

    Produit par la RKO d’Howard Hughes, ce récit d’aventures a pour cadre l’Amérique du nord d’avant la conquête du far west et l’implantation des villes et des chemins de fer sur tout ce territoire. Les personnages sont des trappeurs remontant en bateau jusqu’au source du Missouri pour y commercer avec les indiens Pieds noirs, luttant contre une compagnie qui veut s’arroger le monopole du commerce sur le fleuve, pénétrant dans des territoires inconnus de l’homme blanc.


    Pour cette célébration de la nature américaine, Hawks choisit de tourner intégralement en extérieur. Le titre original du film (« The big sky », c’est-à-dire « Le grand ciel ») dit bien l’importance de la nature, ce titre est aussi celui de la saga, signé A. B. Guthrie, dont le film est l’adaptation de la première partie. Cette proximité de tous les personnages avec leur milieu naturel permet, parfois et par delà les différences culturelles, des rapprochements entre pionniers et indiens et même une histoire d’amour.

    Hawks, comme à son habitude, prend son temps, multiplie les scènes d’amitié virile, parfois humoristiques, qui ne font pas directement avancer le récit (bagarre au saloon, chansons, veillées, à la belle étoile, au coin du feu), mais qui installent une atmosphère, permettent aux spectateurs de connaître les protagonistes et, surtout, de s’identifier à eux.

    Les thématiques habituelles du cinéaste sont bien présentes :

    - la constitution d’une équipe hétéroclite et intergénérationnelle redoutablement soudée et efficace. Elle est ici composée de deux trappeurs turbulents, de l’oncle de l’un d’entre eux (Arthur Honnicutt, dans ce rôle, fait un peu penser, par sa truculence, à Stumpy dans « Rio Bravo » du même Hawks, interprété par Walter Brennan), d’un indien porté sur la bouteille et sans tribu surnommé « pauvre diable », de l’inénarrable Francis, un français, chef des bateliers mais qui, pourtant, ne prend pas une décision sans l’accord de l’oncle susnommé,

    - derrière l’apparente bonhomie des personnages peuvent se cacher une rudesse, une détermination sans faille. Ainsi, apprend-on, au détour d’une conversation, que Francis a tué deux bateliers qui voulaient abandonner l’expédition. Une péripétie de ce type était un important ressort dramatique dans « La Rivière rouge », le précédent western du cinéaste. Dans le cinéma de Hawks, le respect de la parole donnée, la résistance face à l’adversité et donc un comportement professionnel sont primordiaux,

    - une femme qui ne se laisse pas choisir par les hommes mais qui les choisit au risque de briser l’amitié des deux principaux protagonistes (la princesse indienne cachée dans le bateau qui donne son titre au film).

    Ce beau voyage, cette ample et belle aventure, à la mise en scène classique et fluide, est un des meilleurs westerns d’un des plus grands réalisateurs de western...

    Si vous voulez suivre les aventures de trappeurs au point d’arrivée des personnages de « La captive aux yeux clairs », je vous invite à visionner « Au delà du Missouri », réalisé, une année plus tôt, par William A Wellman, avec Clark Gable, un autre grand western bucolique présentant une belle histoire d’amour entre un blanc et une indienne.
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