Avis sur Kolya

Entremêlant petite et grande histoire, une fable lumineuse et émouvante (malgré un manque de rythme) sur l’éveil à la paternité contrainte d’un quinqua peu habitué aux responsabilités, dans une société tchèque en pleine émancipation du communisme, portée par un duo hyper-attachant.
Oscar du meilleur film étranger.

Voici une formule bien rodée. Prenez un homme qui soit renfermé socialement, qui soit coureur de jupons et notre héros est en quelque sorte les deux. Il voit soudain un petit enfant déposé sur le pas de sa porte. L'enfant est d'une manière ou d'une autre le sien et il ne peut donc pas s'en débarrasser facilement. Au début l'homme n'aime pas l'enfant puis l'enfant change sans effort la vie de l'homme. Le cœur froid est réchauffé par un paquet de mignonnerie. L'enfant éponyme de ce film ne parle presque jamais et il ne fait presque rien d'intéressant pendant tout le film. C'est donc une petite miséricorde qu'un tiers du film soit terminé avant que le garçon ne fasse son apparition avec un gros plan extrême de son nez qui coule. Lorsque j'ai atteint le dernier tiers du film je me suis retrouvé à regarder mon salon avec ennui. Bientôt je faisais une avance rapide toutes les trois minutes. À chaque endroit où je m'arrêtais rien d'intéressant ne se passait dans l'histoire. La fin du film tente de se donner de l'importance en utilisant la chute du communisme à Prague comme toile de fond c'est une manœuvre aussi répréhensible que toutes les tentatives de manipulation qui l'ont précédée...

Un film remarquable, une merveille du cinéma Tchèque ... Dommage qu'il soie si peu connu !
Tendre, émouvant, drôle, et pourtant pas fleur bleue , tous les sentiments y passent, sans excès aucun ! A voir absolument !!

Un joli conte, ni plus, ni moins; ni mauvais, ni excellent.
La photographie est de qualite mais pas de surprise
3,2/5

Ce n’est pas la première fois qu’un film montre la rédemption d’un adulte grâce à un enfant. Mais ce film tchèque est une vraie surprise. Le héros Luka n’en fait pas trop. Quant au petit Kolya, il est d’un naturel incroyable et tellement beau. Le petit plus du film est le mélange du changement affectif et le changement politique de la Tchécoslovaquie, encore sous le joug de l’URSS. Dommage qu’il soit méconnu.

Une mise en scène discrète mais efficace nous dévoile l'histoire touchante de ce violoncelliste aigri. Le scénario n'est pas nouveau mais les acteurs lui offre un second souffle, l'acteur principal en tête. On est touche par leur simplicité et leur sincérité. Loin des films intellectuels, Kolya nous réserve un petit moment de bonheur, tout simple et très bon.

"Le vieil homme et l'enfant", toujours aussi magique. Une réalisation hors paire mélangeant le chamboulement politique d'un pays, et le chamboulement affectif d'un artiste; sur un fond et une ambiance musicale appréciable, une certaine pudeur aussi. Très beau portrait, judicieusement dépeint. Ce film est un véritable petit bijoux. Si tous les films pouvaient être aussi précieux...

Un petit bijou de film qui nous reporte dans la Tchécoslovaquie sous le joug soviétique. C'est drôle, tendre, émouvant, pudique, réaliste, faussement léger. Les minutes s'écoulent avec bonheur. C'est à ne pas rater.

Quelle belle surprise que ce film original tout en finesse, émotion, humour et auto-dérision.
Jan Svěrák se révèle ici le digne héritier de ces cinéastes d'Europe de l'Est qui avaient su nous bluffer par leur talent et leur style très typés pour ne pas dire inimitables. Souvenons nous entre autres de M.Forman avec "Les amours d'une blonde", "Au feu, les pompiers !"; J.Menzel avec "Trains étroitement surveillés "; E.Kusturica avec "Papa est en voyage d'affaires"; ou encore P.Bacso avec "Le témoin" pour ne citer que ceux là. À l'époque ils avaient fait la joie des cinéphiles. La toile de fond et le point commun de ces véritables perles du 7ème Art est la modeste vie quotidienne sous l'occupation soviétique avec ses peines et ses accommodements mais aussi ses joies humbles mais ressenties comme intenses du fait de leur rareté. Une véritable leçon d'humanisme pour les enfants gâtés des "30 glorieuses" que nous étions.
Dans ce "Kolya" Svěrák utilise une recette identique et bien rodée (puisque l'intrigue est impactée par les événements de la révolution de velours) mais elle est toujours aussi savoureuse.
Nos réalisateurs qui, faute d'imagination, rivalisent de niaiserie et de vulgarité feraient bien d'en prendre de la graine...

Le meilleur film tchèque ! Une belle réussite avec beaucoup d'humour !

En zappant une fois tard le soir il y a de cela quelques années, je suis tombé sur un film juste magnifique: Kolya. Incroyable d'émotions et de beauté, ce film est un petit chef d'oeuvre! A voir absolument si on a un peu de sensibilité avec les films de l'Est, et sinon, il faut quand même le voir!

Quelle poésie, bon sang ! Que l'on ne retrouve que dans le cinéma de l'Est.

Quelle magnifique suprise que ce film tendre...
On évite tous les écueils à l'eau de rose que ce genre de film peut nous réserver. Porté par des acteurs impécables, les décors d'un splendide pays et la musique de Dvorak, on se dit que finalement ce monde n'est pas si mauvais que ça. Beaucoup d'humour et d'amour, un film basé sur une histoire simple qui nous fait dire que le bonheur est souvent beaucoup plus simple que l'on pense...

Ce film est une pépite. La mise en scène subtile, de l'émotion, de l'humour...