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    Fando et Lis
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    15 critiques spectateurs

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    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2007
    Premier film (enfin, second, mais premier grand film) de Jodorowski. Si on peut (et doit) préférer "La montagne sacrée" et "El topo", impossible de ne pas s'extasier devant "Fando Et Lis" quand même. Un grand film.
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2010
    Voir Fando et Lis est une véritable expérience comme on en a trop rarement l'occasion d'en voir au cinéma et si Jodorowsky est ici au niveau de la mise en scène plus maladroit (bien qu'il y ait aussi des plans très saisissants) que dans ses prochains films il n'en reste pas moins que cette étrange histoire sans queue ni tête mais à la poésie troublante se regarde avec passion et nous entraîne dans une folie cruelle dont Alejandro Jodorowsky a le secret, il y a déjà dans Fando et Lis son étrange fascination pour les êtres difformes (que l'on retrouvera dans ses autres films mais aussi dans ses BD). A découvrir.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2007
    Oubliez tout ce que vous avez pu voir et apprendre sur le cinéma car aucune règle n'est respectée dans "Fando et Lis". L'iconoclaste Chilien Alejandro Jodorowsky signait en 1968 une oeuvre expérimentale se rattachant au mouvement surréaliste esthétiquement parlant, frôlant régulièrement l'abstraction. De ce long-métrage marquant, on ne pourra résumer le sens que par le prétexte institué au départ, par ailleurs très poétique : un couple barge sombre dans le désespoir dès lors qu'il apprend que la moitié féminine, déjà paralysée des jambes, risque de mourir prochainement. Seulement, un pays utopique créé par l'imaginaire de son conjoint lui permettrait en cas d'accession d'acquérir l'immortalité. Ainsi les deux héros se mettent-ils en marche sous l'oeil complètement fou d'un cinéaste absolument pas effrayé par l'absurde et les incohérences que les conventions classiques ne permettraient pas. Il s'agit en fait d'un périple tenant du phantasme le plus total, inexpliquable, une suite de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres, liées par la beauté unique qui s'en dégage. Le cinéma de Jodorowsky n'a pas besoin de sens précis, lui préfère introduire une série de thématiques décelables sur des sous-entendus et autres non-dits, parfois sans lien direct entre elles mais néanmoins relativement approfondies et traitées avec un raffinement absolument unique. On peut être impressionné par la démonstration de force technique orchestrée par le metteur en scène dans la mesure où le très petit budget ainsi que le caractère général de l'oeuvre ne nécessite pas franchement un déferlement de cadrages précis mais l'on est encore plus secoué par les audaces dont il fait preuve, que ce soit dans le montage très brusque, la photographie donnant un aspect intemporel ou encore le côté terriblement osé des plus beaux passages du film. Les compositions "musicales" Jodorowskiennes parachèvent un long-métrage exceptionnel, marqué en outre par la libération des moeurs de son époque.
    ClemYti
    ClemYti

    18 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2021
    Un véritable déluge poétique ! Alejandro Jodorowsky réalisé son premier film et peut-être mon préféré. Une beauté trop méconnue...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    un chef d'oeuvre du cinema où la vie devient une poésie nécrophile
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juin 2019
    On est toujours chez Fellini. Ici c’est la strada. Version tambour. On a même la musique de cirque.
    Par contre on a cette pureté de l’amour qui contraste violemment avec la réalité, la laideur, la pensée si malsaine des hommes.
    On serait presque dans un fantasme qui aurait mal tourné.
    Pourtant le ressenti général est un ennui mortel tant la longueur est franchement défavorable au film. Je dirai même que cette longueur est une souffrance pour le spectateur pour le foisonnement d’images diaboliques, absurdes et si pleine de non-sens qu’il est impossible d’apprécier.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    1967 marque l'émergence d'un des plus grands cinéastes-poètes de tous les temps. Cette année, le "Chilien Fou" Alejandro Jodorowski réalise son premier long-métrage "Fando et Lis", qui dès sa sortie déclencha d'ailleurs une émeute au festival d'Acapulco. Adapté de la pièce de Fernando Arrabal, le film s'avère un grand moment de surréalisme au cinéma. On y suit un jeune couple composé d'un jeune homme un brin impétueux et d'une blondinette paralysée aux faux-airs de Gelsomina. Tous deux font route vers Tar, une cité où si l'on en croit la légende, toutes les souffrances n'ont plus court. S'il est encore éloigné de la complexité philosophique et visuelle d'une "Montagne Sacrée", "Fando et Lis" possède néanmoins une énergie créatrice incroyable, le plaçant d'emblée à l'égal de ses meilleures productions. On est en effet frappé de voir combien, dès ce premier long, le cinéaste pose déjà les bases esthétiques de son œuvre future. Le périple qu'il nous fait vivre est une véritable pépite de poésie et d'inventivité durant laquelle on croise les personnages parmi les plus extravagants qui soient, sonnant le début d'une ronde imaginaire inclassable. Une bouffée de cinéma !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2020
    Premier film et Jodorowsky scandalise déjà, déchaînant les journaux mexicains. Son Fando et Lis prouve en tout cas qu'il a toujours été un cinéaste aguerri. Il y laisse parler ses désillusions dans une aventure sisyphéenne qui n'est pas sans rappeler un certain Satyricon.

    Désertique et absurde, l'œuvre choque parfois plus par la dureté de celui qui l'a réalisée que par son contenu, mais celle-ci nous assure que le réalisateur est fidèle à ses valeurs surréalistes et anarchistes. Dérivant ses images à la fois de ses souvenirs et de la poésie, c'est une explosion d'écriture thérapeutique qui fait de la nature humaine et du mythe des égaux.

    Insupportable et malaisante, l'œuvre est aussi parfaite qu'elle se fiche d'à qui elle parle.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2012
    La thématique du cheminement vers Tar ville mythique ou les souffrances n'ont plus cours se sert de ce qu'elle est censé éradiquer en bout de course.

    Ce périple dans la poussière sous un paysage de Pierre laisse apparaître des personnages hallucinés, pervertis, destructifs ou auto destructifs transcendés par la liberté d'en jouir à l'extrême.

    Peur de la mort, violences corporelles, parodies sexuelles ne font que se déchaîner en utilisant le fouet, la boue, la prise de sang interminable, la peur du tombeau dominée par la mascarade d'un faux enterrement, l'ingurgitation abusive d'aliments le tout dans une progression extrêmement laborieuse en fonction des situations rencontrées.

    Une vieille dame s'offre à une génération montante sans aucune retenue, joue aux cartes en se barbouillant la bouche de pèches au sirop. Tout est en miettes managé par l'unique motrice encore en fonction, la luxure compagnon de route à temps complet de ces deux esprits en rédemption temporaire.

    L'œuvre est difficile à deux doigts du traumatisme, ce n'est qu'un ramassis d'images surréalistes presque nauséabondes si le surréalisme n'était pas un art. La dominance et la pitié s'exercent en alternances sur un ou plusieurs corps normaux ou en ruptures.

    Lis portée en fagot par Fando écartelé entre dévouement et maltraitance est caressée, étreinte de force, consolée, traînée, menottée, véhiculée à grand peine entre un tambour et un gramophone sur des sols rocailleux. Tout le catalogue humain allant de l'assistance à la perversion est scanné sous un paysage aride et distant.

    Livrée à elle-même ou récupérée après avoir testée la terreur de l'abandon elle livre en fonction de ce qu'elle subit, repentir, imploration et larmes à un abus de pouvoir positionné sur une médiation permettant à ses deux esprits en quêtes initiatiques de continuer vers cette ville Mythique ne semblant être que l'anéantissement d'une conscience pervertie.

    Le contenu est théologien, sado masochiste, ce n'est que de la souffrance insoutenable offerte ou endurée, de l'auto destruction destinée aux autres mais que l'on subit de plein fouet. Ces corps qui souffrent sont les nôtres. Un chemin de croix ou tout nos comportements antinomiques sont visités, plutôt vomis sur la pellicule par un esprit fou aux allures de génie du mal ambassadeur de notre poubelle humaine oscillant entre miséricorde, rigueur, bestialité, dominance et soumission le tout juxtaposé par pulsions soudaines activées au hasard des rencontres.

    Tout est horrible, hallucinatoire, initiatique de ce qu'il faut absolument fuir. « Fando et Lis « est la visite d'un parc d'attraction nommé abandon de soi et de ses valeurs n'ayant comme spectatrice qu'une pierre muette elle-même en décomposition.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2010
    On retrouve dans ce premier long-métrage tout ce qui fait l'essence de l'oeuvre d'Alejandro Jodorowsky : un film fortement original dans sa construction scénaristique (cependant ici beaucoup moins que dans "El topo" ou encore "La montagne sacrée"), ce côté "conte pour adulte", cette vision d'une humanité folle, d'un monde cauchemardesque, ces protagonistes à la recherche du bonheur, de l'absolu ... et toujours ce côté purement poétique, que le réalisateur exprime par de nombreuses audaces dans la réalisation ... peut être même trop. Au bout d'un moment, malgré ses fantasies visuelles et scénaristiques, "Fando et Lis" ne surprend ni ne charme plus tellement. Qu'on se le dise : c'est tout de même une oeuvre expérimentale vraiment intéressante, et loin d'être dénuée de quelque intérêt artistique ...
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2007
    Le premier film d'Alejandro Jodorowsky laisse perplexe...J'avoue avoir acheté le coffret du réalisateur chilien pour le documentaire Midnight Movies ( sortie dans les salles en 2006 ). Ayant détesté El Topo, c'est avec appréhension que je visionne Fando et Lis. Résultat : j'ai du mal à emettre un avis sur un tel film. Blasphème cinématographique ? Virtuosité du cadrage ? Imagination débordante de Jodorowsky ? Vulgarité de certaines scènes ? C'est un peu tout cela à la fois...Pour peu qu'on aime l'inexpliqué, il y a de jolies choses à voir, d'autres beaucoup moins belles. On suit le parcours de deux jeunes amoureux en quête de la ville de Tar, une sorte d'Eldorado. Sur leur chemin, ils affronteront la cruauté d'un monde corrompu. Une belle histoire donc, malheureusement Jodorowsky est excessif et ne parvient pas toujours à canaliser son imagination. Les chansons sont belles, et certaines images - aussi bien visuelles que métaphoriques - sont poétiques. En revanche, l'image et le son sont parfois désynchronisés, ce qui enlève de la crédibilité à l'ensemble ( bien que le film ne s'affirme pas comme réaliste, mais comme surréaliste ). Présenté au festival du film d'Acapulco en 1968, Fando et Lis provoqua un véritable scandale en raison de sa violence exacerbée. Au final, je trouve l'ensemble assez bon, malgré une impression de bordel mal organisé. A vous de juger...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2007
    C'est donc avec ce premier long metrage que j'entame ma plongée dans l'univers d'Alejandro Jodorowsky.
    Avec ce conte subtil et fantastique, le metteur en scène Chillien nous montre le parcours de deux adolescents vers la ville de Tar, véritable légende que de nombreuses personnes ont essayé de visiter, afin de profiter de la vie, jouissive et surtout eternelle...

    Et c'est ainsi que l'on nous dépeint, tout au long de ces 1 heures 34, les forces de la violence et de la folie (omniprésente dans les dangereuses routes et collines menants à cette mysterieuse ville), qui va malheureusement finir par déborder sur nos deux jeunes héros.

    Usant d'une mise en scène visuellement efficace et d'un montage plus qu'original, intriguant et surtout troublant, cette adaptation dite "Daliesque" de la pièce de Fernando Arrabal se révèle être une experience surréaliste hypnotisante, inoubliable et surtout troublante... Plus on avance dans le réçit, plus les scènes se révèle crues pour finalement aboutir à un final abrutisant de brutalitée... et de moralitée.

    Largement portée par les interpretations de Sergio Kleiner et Diana Mariscal, les jeunes acteurs principaux, inconnus et amateurs, et par une musique festive plus que décalée et entrainante, Fando et Lis est un monument du genre surréaliste, prouvant à la fois que Jodorowsky est un bon disciple de Luis Buñuel et Salvador Dali, et qu'il n'a pas fini de faire des émules tels que David Lynch.

    Le mouvement Midnight Movies n'est pas encore crée, mais ce joyau en annonce déja les couleurs.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2013
    Premier grand film du maître Jodorowsky et déjà son talent est perceptible. Un joli poème noir, envoûtant et surréaliste. Excellent, à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 août 2010
    Jodorowsky est un auteur génial, quelque soit la valeur de ce film étrange et esthétique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 26 juillet 2016
    Je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans l'univers de "Fando y Lis"... Du coup, je n'ai pas non plus vraiment tenté de comprendre ce qu'il s'y passait. Ce fût une longue heure et demie, de laquelle je ressors avec un air de musique redondant en tête, qui parle d'une tombe, d'une fleur et d'un chien, et des images qui, sorties du contexte que Jodorowsky a tenté d'installer pour moi sans y parvenir malheureusement, me mettent encore mal à l'aise. Des vipères dans le sexe d'une poupée percé au ciseau, un père qui enterre son fils à sa place et simule de coucher avec des lanceurs de boules de bowling, un fils qui tue sa mère à sa demande après qu'elle l'ait bourré d'oeufs durs, une fille handicapée que son odieux copain détruit petit à petit, comme si elle le retenait pour virer zinzin comme tous les autres teubés rencontrés sur la route de Tar... Bref, pas sûr de m'en souvenir longtemps. Allez, prochaine étape : El Topo.
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