Derniers Avis sur Comme la lune

Un film un peu lent, mais terriblement puissant dans son pessimisme, sur les rapports conjugaux au prisme de la libido. Servi par le génial Jean-Pierre Marielle.

Quand j'ai vu ce film je me suis demandé si j'étais tombé sur un navet ou plutôt une pépite, comme on veut.
Bref je n'ai pas accroché malgré de beaux atouts comme la présence de J. P. Marielle en beauf de première classe.
Pourtant le scénario plutôt vide et les répliques très souvent au dessous de la ceinture ne m'ont guère fait sourire.
J'ai du loupé le second degré et surement que je devrais demander à être excusé.
Le début du film est pourtant assez bien avec une mise en place des personnages et un rythme dans les scènes jusqu'au moment où on apprend que J. P. Marielle a une sorte de double vie. C'aurait pu être un bon point de départ mais ensuite le film part dans une histoire plutôt bas de gamme avec des scènes qui s'enchaînent sans grand intérêt jusqu'à la fin un peu abrupte disons le.

Le personnage de Jean-Pierre Marielle est complètement grotesque et il peut prêter à sourire, tant il est ridicule alors qu’il se croit au top de la classe. Le problème c’est que tout le film se base sur ce personnage, amusant au début certes, mais un peu lourd à la longue. Le temps semble d’autant plus long qu’il n’y a pas une intrigue folle et que les situations cocasses se répètent finalement.
L’humour par l’absurde peut me plaire mais là j’ai trop souvent trouvé ça crétin et too much. Un sacré navet.

Comédie improbable, salace immorale et géniale, Comme La Lune, nous offre un moment de détente qui sent bon la déconnade et les 70's avec un Marielle impérial. Un tel film ne pourrait malheureusement plus se faire aujourd'hui...

Extraordinaire Jean-Pierre Marielle dans cette comédie pleine de dérision et de franc parler. A voir et à revoir sans modération

Une excellente comédie avec Jean Pierre Marielle incarne un coureur de jupons avec beaucoup d'humour er de dérision.

J'aime beaucoup J.P. Marielle, mais pour moi trop c'est trop. A Part Marielle, qu'y-a-t-il dans ce film? Tout est vrai trop lourdingue, à part quelques mots d'argot dignes de Frédéric Dard et de notre cher commissaire San Antonio. Quant à l'histoire, complètement débile.

Excellent film; seuls ceux qui ne comprennent pas l' humour au second degré, ou bien ceux qui se sentent visées, n' apprécieront pas. Distribution et dialogues très brillants.

plus qu'une seconde étonnante symbiose des talents de Seria et de Marielle , c'est une réussite totale et méconnue avec egalement Lavanant et surtout la merveilleuse Sophie Daumier .....notre Marilyn Française et plus encore car un peu trop faire-valoir de Bedos ....Ce film oublié est un chef d'oeuvre tout simple du cinéma typiquement Français , à l'instar de Pleure pas la bouche pleine , de Jeux Interdits ou de Goupil mains-rouges , du talent d' Audiard , Carmet et Cie . Seria dirige de main de maitre , mais avec discrétion ( la délicatesse ... euh....Rabelaisienne ) et en laissant la bride libre à Marielle , ces etoiles de notre humour national , en appelant un chat un chat et un c. un c.

Le drôle de cinéaste Joel Séria repart mettre une couche sur sa toile cinématographique après le surprenant succès de ses galettes de pont-aven reviens avec celui qui deviendra son acteur fétiche, j'ai nommer Jean-Pierre Marielle. Peut être celui qui incarne le mieux les personnages de beaufs auto-insatisfait, libidineux, idiot, sexiste en quête d'eux-même d'amour et d'eau fraîche et de liberté. Mais il n'empêche que je le trouve sympathique et se prenant d'affection pour lui. Vivant avec une bouchère magnifiquement vénéneuse et à la fois pétillante celle-ci va l'emmener dans un malheur chagrinant. Joel Séria affiche une sexualité débridé mais jamais graveleux et vulgaire. Son écriture peut par moment donnée faire penser à Bertrand Blier sur certains passages.

J'ai toujours apprécier son coté rétro années 70, les films de Séria sont souvent entre le vintage et le film paillarde à cause des décors très tape à l’œil alors qu'en vérité c'est voulus ainsi et ni du hasard et au manque d'argent.

Ça reste quand même un dessous des galettes de Pont-Aven.

Très étonné de la si bonne note de ce film, qui pour ma part est tout sauf drôle. Alors certes c’est très lourdement estampillé années 70, mais enfin il y a des réussites de cette époque, et là non, désolé, mais Séria nous pond un film vaudevillesque, gratuitement vulgaire, qui gave très vite.
Le casting était plutôt attrayant, et je dois dire qu’en soit il fait le boulot. Les acteurs font ce que l’on attend d’eux, et certains sauvent assez bien leur honneur, à l’image de Sophie Daumier, qui hérite du rôle le plus délicat pour ainsi dire, et qui parvient à rester dans les clous d’une certaine subtilité. Malgré mon appréciation de Marielle, généralement positive, malheureusement il faut dire que s’il s’en sort parfois, d’autres fois son personnage déborde son talent, et ça devient terrible ! Pauvre Marielle, il débite des dialogues qui pourraient parfois presque être ceux d’un porno ! Même son talent a du mal à faire passer la gratuité de ses dialogues vulgaires à outrance dont je ne m’explique d’ailleurs toujours pas la présence abusive.
Le scénario est mauvais. Ennuyeux, faussement rythmé, doté de gags très lourds qui ne sont jamais amené avec efficacité, on se retrouve dans un film qui utilise tous les éléments racoleurs pour détourner l’attention d’une intrigue sans relief. Nudité, grossièretés, gags basiques, Comme la lune réunit à mon sens les défauts de pas mal de films de cette époque. Un scénario bancal vite écrit dans lequel on glisse des éléments racoleurs, et voilà, on tient une comédie. Mais cela n’en fait pas quelque chose de mémorable, ni même d’appréciable, surtout avec le recul.
Visuellement c’est sans intérêt là encore. Travail minimaliste de mise en scène de Joël Seria, décors et photographie assez moches (là aussi c’est souvent une caractéristique des comédies vite emballées des années 70), on retiendra quand même quelques petites scènes de bords de mer dans la seconde partie, mais enfin, pas de quoi fouetter un chat. Même musicalement j’ai été déçu, avec un vrai manque d’entrain et de punch.
En clair malgré son casting, véritable galerie d’acteurs français populaires, Comme la lune est un ratage franc. Le seul intérêt du visionnage sera les acteurs, et en particulier Sophie Daumier, et peut-être, mais il faudra être nostalgique, une ambiance seventies assez sympathique par moment. Voilà, rien de bien terrible. 1.

Un film comme on n'en fait (malheureusement) plus, truculent et tendre, inventif et iconoclaste. Marielle est sublime. J'adore.

L'histoire d'un beauf "de base" comme on en a tous connu. ("T'es pas méchant mais qu'est-ce que tu peux être con !", lui dira Daumier). Ça aurait pu donner n'importe quoi, mais c'est réalisé de main de maître, un peu à la façon des comédies italiennes de l'époque et avec des acteurs au top. Marielle est presque parfait (presque parce que les dialogues sont parfois trop "écrits") Sophie Daumier absolument extraordinaire et craquante en nymphomane (un vrai régal, un enchantement) et Dominique Lavanant étonnante dans un rôle qui ne cesse de monter en puissance. Un film qui fait sourire, mais qui fait réfléchir aussi (que celui qui un moment dans sa vie n'a jamais été con comme la lune un jour lève la main !). Il a quelques scènes très fortes (la tentative de rencontre entre la maîtresse et l'épouse autour de la table des parents). Dommage qu'il ait quelques scènes trop lourdes (celle du mec au bistrot qui feuillette play-boy ou celle ou Marielle qui écoute un match de foot à la radio), sinon nous aurions eu là un chef d'œuvre.

Film médiocre où la caricature de la femme est réduite au foyer, au ménage et à la cuisine, tout juste bonne à passer pour la traînée du village en portant des tenues extravagantes.

Il y avait sans doute un autre scénario possible que de mettre un Marielle surexcité cherchant à tout prix à frapper et à se venger coûte que coûte.

Un film des années 70 sans grand talent dans la grande lignée des nanards...

Sans doute encore meilleur que son illustre aîné. Déjà il y a Daumier, BB de sous-préfecture qu'on a envie de baffer toutes les 30 secondes, midinette et sans-coeur (eh oui ça existe, c'est même à ça qu'on se rend compte de la diversité des comportements humains). Ensuite Lavanant trouve enfin ici un rôle à sa mesure qu'elle interprète de façon totalement intègre. Séria livre un film sans pitié, non sans amour néanmoins. Il n'y a aucun machisme ici, aucun mépris, juste l'ironie du sort qui s'exerce. Grand moment.