Avis : Je suis une légende - Page 10

Bon..alors, le chien joue très bien, vraiment ! Bravo Lassie ! Will Smith ne joue pas mal, lui non plus, cabotin et limité comme toujours.
Mais qu'est-ce que c'est long ! ..je suppose que c'est pour faire bondir les gens dans leur fauteuil quand les vampires-mutants sautent enfin hors de l'ombre comme du pop-corn... tous pareils, pelés, galeux, les dents cariées, violets de rage, et ça brame, ça brame !... la production a dû sous-traiter avec une petite start-up indienne dans les faubourgs de Bangalore, parce que ça fait vraiment très cheap comme effets spécieux.
J'espère que la nouvelle de Matheson est meilleure parce que là, le scénario tient sur un ticket de métro. En tout cas, on peut dire que ce film traduit l'épouvante intérieure du peuple états-unien, contaminé par le virus de la violence et de la dégradation sociale et politique, engendré par l'invasion de l'Irak et le régime bushiste qui pourrit tout et contamine tous. Trouveront-ils le vaccin et une happy end, avec les prochaines Présidentielles ? ...en tout cas, les blancs WASP sont barrés puisque les héros du film sont un Noir et une Hispanique. Cette lecture au 23ème degré, assez évidente tout de même, donne sa petite valeur au film en tant que nouveau témoignage du déclin américain et des violentes psychoses nationales que ce déclin engendre.

Après avoir sauver le Monde dans Bad Boys, Independence Day, Men In Black, Ennemi d'État, Wild Wild West et I, Robot, Will Smith joue ici un rôle totalement différent. Eh oui, il doit sauver l'humanité!
En gros, le réalisateur, dans son tout aussi "infini talent", a vu 28 jours plus tard, Children of Men et La Momie.
Il a réussit à en faire la synthèse et en dégager toute la portée du propos (en français, on dit qu'il a tout passé au mixeur), car c'est plus subtil qu'on croit un américain, ça ne se résume pas à avoir un fusil, rouler en Jeep et croire en Dieu, c'est beaucoup plus subtil...
Dommage qu'il ait manqué La Guerre des Mondes de Spielberg, ça aurait peut-être sauvé le film, à défaut de sauver l'humanité... Voir pourquoi pas Silent Hill, ça aurait aussi aidé.
Ah si, il y a quand même une morale au film : croire en Dieu, il ne vous sauveras pas, mais c'est pas grave car il faut bien croire en quelque chose...
Seul point positif : ce film a inspiré "l'immense chef d'œuvre" (pour toute personne qui n'est pas allé au cinéma depuis ces 20 dernières années et qui ne regarde pas la télé) qu'est The Host, euh non... Ah oui, Godzilla, Argh toujours pas... Comment c'est déjà ? Bingo! C'est Copperfield... ou Chesterfield, quelque chose comme ça.
R.I.P.

Un spectacle honorable pour ce type de film . De toute façon , l'original avec charlton heston n'étant pas fantastique, ce je suis une légende n'avait pas une pression exacerbée pour faire mieux que son prédécesseur.

Dernier film de Will Smith, c'est une production Hollywoodienne, un blockbuster où l'on peut presque tout deviner à l'avance. A la fin du film, j'ai ressenti un sentiment de vacuité totale. Le film est, il faut le dire, complètement inintéressant. Peut-être que de penser à l'extinction de notre race est passionnante mais c'est du dèja vu maintes et maintes fois, Danny Boyle a d'ailleurs fait beaucoup mieux que Lawrence dans ce registre là. Ici j'ai trouvé encore que tout était trop américanisé, la fin est pathétique. Digne de "Armageddon" où un héros se sacrifie pour le bienfait de l'humanité. Navrant. Je tire seulement mon chapeau à Will Smith qui est vraiment svelte et bien musclé. L'apparition du DVD de "The Godfellas" dans l'armoire d'arme était de très bon goût. Point positif aussi pour les effets spéciaux où New York vide et détruit est vraiment bien rendu. Une étoile pour la technique et l'acteur, le reste ne mérite aucune récompense. Film à éviter, c'est une perte d'argent et de temps.

Aie.Gros navets,j'avais entendu des échos positifs sur le bouquin,on m'avait raconté la fin de celui-ci et je l'avais trouvé intéressante.Et finalement samledi dernier non content de voir que death sentance était (encore) loué,je décidais donc de me rabattre sur je suis une légende.Au final c'est vraiment mauvais,une daube américaine(encore malhereusement)comme on n'a décidemment trop l'habitude de voir.La fin n'est pas du tout celle du bouquin qu'on m'avait dit.Mais ceux à quoi je ne m'attendais pas (un peut quand meme)et que je trouve abusé c'est la propagande religieuse.A éviter comme la peste.

Je suis une légende est un 28 jours plus tard moins horrifique mais rempli de scènes émouvantes qui pourront faire craquer certains... Une histoire banale avec un Will Smith parfait . spoiler: On retiendra la scène où le personnage principale tuera son chien car contaminer... et également la scène de fin ou il se suicidera pour permettre a la civilisation de renaître de ses cendres
. Une superbe musique nous fera voyager et nous montrera la catastrophe du monde . Bref un tres bon film

Non, non et non ! Un film ridicule fait sur mesure pour le beau black "star" de passage (Will Smith). On s'emmerde grave dans le but de je ne sais vraiment pas quoi...Nul nul et nul !

De l'action et un suspens bien monté. On regrettera cependant le côté trop catégorique du film.

Un bon divertissement, on s'ennuie pas, des scènes d'actions bien filmées...un scénario qui tient la route. Will Smith est parfait, ça donne un petit plus au film.
Bravo !

Un film hyper stressant, où le suspens et le silence vous serre le coeur. Un petit chef d'oeuvre à ne pas louper!

11/20 : Un début prenant (atmosphère lourde et angoissante) mais dès l'apparition des créatures, tout s'écroule. Esthétiquement mal fait, séquences ennuyeuses, bâclées, manque de sensibilité et de crédibilité. Ce film ne sera jamais une légende.

Francis Lawrence, en changeant radicalement l'histoire originale de Richard Matheson, lui offre une très belle continuité.

Allez, je vais être gentil : une demi-étoile pour les décors (Manhattan transformée en ville fantôme) et pour le premier quart d'heure du film. Ensuite, c'est vraiment très mauvais, notamment pour ce qui concerne les effets spéciaux. Et oui, la principale qualité (inattendue) de ce film est de montrer que le numérique ne peut pas tout, et en particulier remplacer le talent, la créativité, la débrouille des équipes artistiques de la production : avec juste du maquillage et des effets optiques, les zombies des séries B (voire Z) des années 70 et 80 étaient 10 fois plus réussis que les ridicules zombies de "Je suis une Légende". Franchement, le seul truc qui pouvait sauver ce film (Will Smith se montrant à nouveau un acteur catastrophique), c'était les effets spéciaux. Et bien, ces effets sont réussis pour le "nettoyage" de Manhattan (encore que, avec beaucoup mois de moyens, Gilliam à fait 10 fois mieux dans l'Armée des 12 Singes), mais pour les animations (zombies et animaux), c'est à pleurer. Je passe sur la mise en scène, médiocre. Pour finir, je n'ai pas lu le roman de Richard Matheson, donc je ne peux comparer l'adaptation à l'oeuvre originale, mais je doute que Matheson, à l'instar d'un Sheckley, dans la plus pure tradition des novelists de SF des années 50, ait écrit une fin aussi ridicule et vide de sens.

tre bon film jaı passe un tre bon moment je vou le conseıl

Un film puissant est souvent un excellent film. Comme si on en doutait, Je suis une légende exploite non seulement les émotions mais aussi la terreur, la science et la religion.

Une oeuvre tout en symboles et indices
Plein de symboles et de détails, ce film ne peut que retenir l’attention du spectateur avide de suggestion et de sens caché. Il est peut-être impertinent de le dire après plusieurs visionnages mais il semblerait qu’un spectateur ayant compris comment sont cachés les indices pourrait recréer le scénario scène par scène. Il suffit pourtant de se rendre compte que toute grande révélation du film laisse des traces tout au long de l’oeuvre avant d’être dévoilée, difficiles à interpréter, donc, tant qu’on ne sait pas où ça va. Et tout y est : quand les créatures recréent le piège, le trou dans le mur et la voiture prête à tomber dans le vide sont toujours en arrière-plan. Le papillon, symbole théologique du film, se retrouve dans de très courtes scènes incompréhensibles au début, avec probablement une référence à l’effet papillon de Ray Bradbury, puisqu’on devine l’affiche du film inspiré par cette nouvelle et sorti deux ans avant Je suis une légende. Du moment qu’on a compris ça, chaque nouveau visionnage est plus palpitant.

Pousser les émotions à bout
On en a parlé, c’est un film fort. Il est impensable qu’un spectateur soit insensible à l’une ou l’autre des grandes scènes, peu importe qu’il réagisse par la colère, la peur ou l’étonnement. Pour recréer le cadre de vie d’un survivant à la fin du monde, là encore, tout y est : des désillusions scientifiques aux grandes pertes qui se répètent, en passant par l’inutilité des militaires face aux aberrations de la science humaine. Et la conclusion a beau être abrupte, elle est littéralement fondamentale.

Un héros complet, et alors ?
Will Smith, bien seul à l’écran, incarne un parfait héros dans le sens premier du terme : scientifique et soldat, détruit par les déceptions et carburant à tellement peu d’espoir, loyal envers sa cause, il se sacrifierait pour la défendre. Cette dernière partie est dommage, un peu trop exagérée et stéréotypée. Ce qui n’est pas stéréotypé, c’est l’excuse à son sacrifice : un brin de transcendance ranimant la religion à un stade critique et beaucoup trop scientifique de l’humanité. Comme si Dieu attendait simplement que l’Homme aille trop loin. C’est ce qui sauve la conclusion du scénario. En revanche, il est tout à fait justifié qu’il soit fort, courageux et intelligent : six milliards d’humains sont morts pour lui accorder sa pauvre gloire, il a bien droit à un peu de perfection. Un peu, car il a aussi ses défauts, à s’isoler dans son dévouement, il en oublie qu’il est un homme et il est avoué qu’il ne peut plus vivre avec ses concitoyens, qu’il croit décimés à raison de toute manière.

Regarde papa, c’est un papillon
Non content de très bien s’en sortir avec le peu de religion – non, de croyance – qui lui a été insufflée, le film en fait un aspect subtil, sujet à réflexion : folle coïncidence ou incroyable réalité ? Le papillon est mis en scène plusieurs fois discrètement, laissant croire à une omniprésence de cet aspect transcendant et à l’espoir d’une salvation par la voie des cieux. Accorder de l’importance à la « religion » dans un film éminemment scientifique sur la fin du monde ? Inédit.

Mélange parfait de plusieurs facettes inattendues, magnifiées par la performance en solo de Will Smith, Je suis une légende verse dans l’émouvant tout en laissant de la place à la science, l’espoir, le mystère et la religion sous une certaine forme. Du grand art évident pour plaire à chacun sous au moins un aspect de son histoire.