Derniers Avis : Boulevard de la mort - un film Grindhouse - Page 7

Oui malheureusement il faut attendre plus de 40 minutes pour qu'il se passe enfin quelque chose de cool dans le véhicule dommage, cela dure 5 minutes gros max ensuite spoiler:
terminer la voiture est pulvérisé pour ma part une fois que la voiture est morte le film reste inutile d'un coup triste.
ensuite attendre 1h30 pour qu'il se passe quelque chose de plus pour le finale,
vraiment le plus mauvais des Tarantino dommage 2/5.

Hommage Raté

C'est dommage, car ce qui aurait pu être un très bon film n'est qu'un bon film, et la faute à trop de défauts.
Premièrement, je ne comprends pas vraiment la proposition, qu'est ce que Q.T. essaye de dire, je ne sais pas trop, hormis une ironie du sort totale, la fin est un peu naze mais franchement je ne vois pas comment elle aurait pu être bien. La déconstruction des valeurs est assez intéressante, mais ça ne vole pas bien haut non plus, durant une heure le film fait monter la pression en nous montrant Stuntman Mike comme surpuissant, quasiment invincible comme il le dit lui même, et ensuite on en fait un looser pleurnicheur. C'est assez drôle oui, mais tout ça pour ça ?
Je trouve également le film faussement féministe, car mettre pleins de femmes en heroines ne sert à rien, si au final elle ne parle que de mecs, de baise, et ne balancent que des insultes. Pourtant je suis très loin d'être du genre à faire mon social justice warrior, mais dans ce film on perd l'habituelle poésie des dialogues des films de Tarantino, le film est bavard pour rien, vu que les personnages ne disent quasiment que des choses inutiles, on peut faire des scènes drôles où les personnages parlent pour ne rien dire (comme dans Pulp Fiction), mais pas sur trente minutes ! De plus, les personnages sont pour moi, assez mal construit, le film est tellement obsédé par l'idée de soit les sexualiser, soit les rendre fortes, que ça en fait des personnages profondément creux, Butterfly est toujours hyper sexualisée, et ne parle que de avec qui elle baise, niveau personnalité ça vole pas haut. Zoë Bell est tout l'inverse, badass et ne parle aussi que de sexe, les personnages féminins ne sont que des archétypes, ça fait malheureusement qu'on n'est pas spécialement triste quand certaines meurent, pas non plus quand elles gagnent, le film laisse donc plutôt froid. Et encore une fois je n'ai pas de problème avec le fait de sexualiser ses personnages féminins, mais si cela se limite à ça, c'est surtout inutile.
Mais ce qui empêche le film d'être un échec total, c'est bien évidemment Kurt Russell, son personnage est génial, puissant, le film ne donne pas toutes les clés qui permettent de comprendre pourquoi il fait ça, il est instantanément iconique, l'un des meilleurs personnages créés par Tarantino.
La réalisation est plutôt bien, surtout vers la fin, avec certaines cascades en plans séquences qui les rendent bien sûr impressionnantes. Parenthèse, quand Stuntman Mike dit qu'à l'époque les cascades étaient réalisées en vrai et que c'était bien mieux, ça m'a fait rire car c'est littéralement Tarantino qui parle par la bouche de son personnage à cet instant. Le choix des musique est comme d'habitude très qualitatif, mêmes si certaines citations sont assez gratuites. Je trouve que c'est le Tarantino le plus violent, malgré l'absence de fusillade finale, car la violence est moins grotesque et plus réaliste. La scène où Kurt Russell tue toutes les filles au milieu du film, je trouve cette séquence très marquante, d'autant plus que la caméra insiste pour qu'on voit la mort de chacune de ces filles, chacune des ces vies qui s'achèvent. Une des seule fois où l'on ressent pour moi, les conséquences d'une mort dans un film de Tarantino, je compte aussi la première mort du film, extrêmement brutale et violente. Deux éléments de réalisation m'ont particulièrement énervé, de un le court passage en noir et blanc au milieu du film, qui ne dit absolument rien (contrairement au noir et blanc dans Kill Bill), je n'ai pas du tout compris pourquoi du noir et blanc à cet instant, même si je suis persuadé que c'est soit une référence soit pire, une auto-référence. Et les parasites volontairement intégrés à l'image, c'est ridicule, essayer de faire passer ce film pour un vieux film ne marche pas du tout, si tu veux faire un hommage réussi, tu tournes avec des vieilles caméras, pas en foutant un putain de filtre OpenShot sur ton film. Je parlais à l'instant d'auto-référence, ce film en contient des tas, et beaucoup (trop à mon sens) de ces gimmicks de réalisation, qui en devienne presque des clichés. Par exemple, les fameux plans pieds, il y en a des tonnes dans ce film, mais aussi un plan d'intérieur de coffre, un mouvement de caméra autour des filles pendant qu'elles parlent qui est quasiment le même que dans la scène d'intro de Reservoir Dogs, le fait qu'il évoque ces propres marques à voix haute, bref, Tarantino me semble plus égocentrique que jamais dans ce film.
Malgré tous ces défauts, le film reste agréable, plutôt rythmé, et vaut le coup rien que pour Kurt Russell.

Athmosphere envoûtante dans une Amérique profonde ( désenchantée) ou des jeunes femmes trop bien roulées jouent la carte du "vulgaire" et se transformer en "grosses beaufs rebelles incultes avides d alcool de défonce et de sexe" le temps d une soirée , d' un week end ... spoiler: on y croit , on se laisse prendre emporter et surprendre par une ambiance qui laisse présager du pire , grâce au "jeu" de Kurt Russell , a la musique , a la lumière ....jusqu' a ..... la scène de "poursuite " finale ! tellement loufoque que l on croirait , en un coup de baguette pas magique du tout , plonger ds un dessin animé de Tex Avery ( c est peut être volontaire mais j' ai décroché !) J' aurais aimé savoir ce qu il advient de la pauvre " pigeonne " abandonnée par ses supers copines aux mains de un gros pervers !
spoiler:

Premier round du diptyque, un bon point dans ce match sportif, il faut toujours commencer par un échauffement pour combler l’ennui. Enfin à bout du début au score nul, beaucoup de bla-bla entre filles de légèreté, des top modèles qui affole la production scandaleuse. Une soirée arrosée insouciante du visage danger chez le bar du réalisateur directeur photographe cameo, au temps du goût de la bière « d’une nuit en enfer », « Desperado ». Ensuite sur la banquette de voiture avec les pieds à l’air qui attire les voyeurs, devant ou arrière, un tueur de femme rôde dans le coin avec son puissant bolide de collector arme du crime théâtral. L’avantage prend le dessus sur ce crash volontaire coupant violemment ces jeux de jambes, une parodie des films sixties, seventies, le premier groupe de filles passe à la trappe meurtrière, ce qui suive ne se laisseront pas faire. Les actrices cascadeuses acrobates sont des « Inglorious basterds », survoltées, contrariées, elles s’acharnent contre leur chasseur prédateur fétichiste. C’est la fin du segment et musique de yéyé french « Lolita », de l’humour macabre atypique de ce monsieur du cinéma américain.

Un film à la Tarantino ! A la fois gore, décalé et totalement jubilatoire par moment.
Les personnages y sont charismatiques comme il faut et les dialogues à la Tarantino apportent une touche de légèreté et d'humour. C'est deux films en un et la transition y est parfaite. Rien n'est de trop.
Le seul bémol pour moi : j'ai trouvé un peu longset énervants les dialogues censées être des conversations de "filles". J'imagine que c'est pour caricaturer un peu et apporter un contraste comique entre la situation dramatico-effrayante et le monde superficiel et futile dans lequel est censé se passer l'action.

Ce film est vraiment génial,2007,il se paie le look quand on regarde de faire années 60,tout aussi bien du point du scénario,un tueur qui traques des filles en voiture,ça roule comme on dit,les premiers meurtres sont terrifiants,aucunes chances aux victimes,mais le film ne tarde pas à changer,c'est le tueur qui devient par la suite le traqué,c'est filles qui le chasse pour lui faire sa fête,original,et elles le lâchent pas.

Chef d’oeuvre de Quentin Tarantino, joué à la perfection par des actrices très natures, la seule lap dance, sur la musique "Down in Mexico de The Coasters" interprétée par VANESSA FERLITO, m’aurait suffit pour mettre 4,5 étoiles!

L'un des moins bons films de Quentin Tarantino, moi qui adore ce réalisateur, je suis forcé de le reconnaître. Mais "Boulevard de la Mort" reste un bon film, très appréciable et divertissant, car je l'ai quand même plus aimé que "Jackie Brown". Faisant parti du programme "Grindhouse" avec le film "Planète Terreur" de Robert Rodriguez, "Boulevard de la Mort", malgré ses nombres défauts, possède quand même une histoire intéressante et bien construite, avec des personnages attachants qui marchent et une ambiance de folie. On reconnait bien le style de réa de Quentin Tarantino, avec un visuel assez nostalgique, et il faut reconnaître que ça marche toujours et que ça donne beaucoup de charisme au film. Les scènes d'action sont juste démentes et il y a bien évidemment de la violence bien hardcore mais néanmoins très peu présente si on compare aux films de Tarantino précédents. Après, les défauts que je pourrais relever au film, sont déjà le rythme, qui a beau prendre le temps de bien développer les choses, à savoir les situations, les personnages, l'ambiance, mais le film souffre quand même de longueurs affligeantes, en s'attardant sur des détails inutiles et des situations dont on se fout complètement. Y'a aussi pas mal de personnages qui sont assez clichés, certaines vulgarités abusives dans les dialogues, mais le film se veut néanmoins comme un délire agréable. Le problème, c'est que même en se voulant comme un film délirant, ça veut tellement trop en raconter que ça ralentit le film en permanence. Mis à part ces défauts-là, "Boulevard de la Mort" se laisse quand même regarder avec plaisir et c'est plus précisément le dernier quart du film qui est juste palpitant et délirant, même si la fin peut être rapidement conclue (no spoil). La musique est sympa, moins impactante que les films de Tarantino précédents, mais elle rentre tout de même bien dans le contexte du film et c'est agréable. Niveau casting, je peux dire que Kurt Russell est au top, même si c'est pas son meilleur rôle au cinéma, il a tout de même l'air de bien s'éclater dans le film et son personnage est cool, drôle, délirant et rebondissant. On a aussi le trio Rosario Dawson/Zoë Bell/Tracie Thoms qui envoie bien du punch (aussi bien dans le sens littéral que dans le sens métaphorique du terme !) Les trois nanas sont au top et c'est trop cool de voir ça. On a aussi Vanessa Ferlito, Sydney Tamiia Poitier, Jordan Ladd et même Rose McGowan (doublée en VF par Audrey Lamy) dans des rôles secondaires, mais qui jouent bien et qui apportent quand même bien à l'histoire, sans oublier le petit caméo sympa de Quentin Tarantino lui-même. Le reste du casting, Mary Elizabeth Winstead, Omar Doom, Eli Roth... s'en sort bien également. En conclusion, "Boulevard de la Mort" n'est pas le meilleur film de Tarantino, et pas mon préféré de sa filmographie, mais ça reste kiffant et jouissif et je vous le recommande bien, en attendant l'autre film "Grindhouse" de son pote Robert Rodriguez "Planète Terreur", bien plus chaud bouillant !

Après une première partie haute en couleurs et délicieusement kitch, la seconde partie est quant à elle bavarde, improbable et donc inintéressante.
Bilan mitigé en somme.

J'ai sincèrement adoré certains des films de Tarantino. Mais celui-ci, on s'ennuie, on s'ennuie...
En gros, on voit principalement des bandes de filles jacasser de trucs futiles et aux assertions franchement sexistes. Alors, évidemment, les mecs sont tous des bêtes en rut et les filles n'aiment pas faire je cite "la chose". Non, mais on marche sur la tête...
J'ai quand même bien aimé spoiler: la course poursuite de la fin
. (malgré les incohérences)

Des voitures mythiques, de jolies filles un peu trop bavardes à mon goût même si certains dialogues sont savoureux et truculents, un Kurt Russel au sourire carnassier, une photographie tout droit sortie des séries B des années 70, une bande son tonitruante (avec en bouquet final une version dynamitée de "Laisse tomber les filles" de Serge Gainsbourg interprétée par April March)... Tout est réuni pour passer un bon moment devant ce road movie sanglant et efficace parsemé de poursuites effrénées.

Death proof - ou boulevard de la mort est un film dans la pure tradition de M. Tarantino. Ce n'est pas son chef d’œuvre - la faute notamment à un scénario trop simple. Il a voulu rendre hommage aux grindhouse movies des 70', mais certains choix de réalisation trop originaux (effets de vieillissement du film, saut de bande, passage en noir et blanc, etc.) ont pour effet de désorienter le spectateur de façon inappropriée. En dehors de ces défauts, les qualités ne manquent pas. Une B.O efficace; des dialogues infinis avec des répliques épiques; des scènes sanglantes et spectaculaires qui surgissent quand tout va bien; des personnages hauts en couleur avec beaucoup caractère; des filles sexy mais pas faciles. Tous les ingrédients sont là. Les trios d'actrices sont très bien choisis et jouent superbement. Kurt Russel est génial. Les cascades et courses poursuites ne sont pas en reste, et le premier accident de voiture est magistral. La fin est assez inattendue et jubilatoire. Les inconditionnels du réalisateur ne pourront qu'aimer.

Quintessence du cinéma de Quentin Tarantino, "Boulevard de la mort" est un formidable objet conceptuel aux dialogues savoureux, où les femmes ont le dernier mot. Construit en deux parties symétriques (un groupe de femmes - un tueur) avec comme seule différence l'inversion du rapport de force. Tout le premier mouvement est dédié aux discussions entre filles dans leur voiture ou au bar, épiées par un certain "Stuntman Mike", caricature de la virilité qui ne considère le sexe opposé que comme un objet de plaisir destiné à être broyé. Le tour de force opéré par Tarantino est de rendre jubilatoire des discussions banales, tournant pour la plupart autour de la vie sexuelle des protagonistes : le timing du découpage, le naturel des dialogues et le désir frappant de filmer les actrices donnent à chaque scène une intensité troublante, résultat d'un mélange entre la puissance des mots et la sensualité des corps. Après une scène centrale virtuose (un accident filmé successivement sous quatre points de vue différents), "Death Proof" relance la machine en recommençant son programme mais, au détour d'une phénoménale course-poursuite, signe finalement la victoire des femmes. Plus casse-cous que les filles du premier groupe, celles-ci n'ont pas pour idée de fuir leur adversaire mais de le poursuivre afin de prendre le contrôle sur lui. Tarantino ne divise pas pour autant d'un côté "les poupées" et "celles qui en ont" mais donne à chacun de ses personnages une part de courage et une autre plus séduisante : considérer les femmes comme des êtres entiers et complexes en admettant leurs faiblesses et leurs atouts, voilà une idée particulièrement convaincante de ce que peut être le féminisme. Moins important que des films plus vertigineux d'un point de vue narratif et émotionnel comme "Pulp Fiction", "Jackie Brown" ou "Django Unchained", "Death Proof" reste réjouissant de désinvolture, cool à défaut d'être consistant.

Road movie sanglant avec de l'action, une Bo de qualité, du sang, des belles filles et un Kurt Russel au top. Malheureusement un scénario qui tient en deux lignes. Donc trop inégal pour être mieux noté mais porte trop la patte du grand Tarantino pour recevoir une note plus basse (pour ceux qui aiment son style, bien sûr).

Sacré film, la question du fétichisme (entre les pieds, les voitures) et celui de la place des femmes dans notre société du XXIème siècle est très bien métaphorisé. Au delà du "trash", qui, chez Tarantino, est vu comme une forme de "jouissance", ici, c'est la parole qui est l'outil de la "jouissance". Il y'a un renversement du stigmate où les femmes s'attribue les traits masculins pour s'en servir de force contre eux mais du coté de la perversion. C'est sans doute l'un des Tarantino les plus profond quant à ce qu'il dénonce ou soutient.