Avis : La tourneuse de pages - Page 6

Ce film nous conte la vengeance méticuleuse d'une fille ultra méticuleuse. Malgré une bonne réalisation, Denis Dercourt n'atteint pas là des sommets, peut-être à cause d'un scénario trop prévisible et malgré tout invraisemblable.

Une vive descente aux enfers en deux temps trois mouvements.

Je suis extrêmement déçue... Après une lente ascension où le suspens arrive quand même à s'installer on se retrouve frustré face à une fin où il ne se passe strictement rien. Dommage.

Un film au rythme excessivement lent. Une lenteur probablement voulue pour créer une impression de malaise constant, effet réussi. Deux interprétation absolument exceptionnelles de Catherine Frot et Déborah François.

Archétype du film français sans aucun intérêt, genre Chabrol en plus mauvais si c'est possible. Personnages sans aucune profondeur, scénario indigent, et bête (depuis le motif d'abandon du piano, jusqu'à la pseudo-vengeance), dialogues creux (notamment ceux de l'héroine), rattage complet des doublages musicaux. Dans le genre vengeance froide et méticuleuse, les américains font "La main sur le Bereceau", avec un suspense qui tient la route. Nous on a çà ! Nullissime.

Magnifique film, superbement interprété, Catherine Frot atteint là des sommets de subtilités dans un rôle tout à fait à sa mesure et Deborah François que je connaissais mal, nous offre une belle leçon de cinéma par son jeu tout en finesse et en regards. Voilà un film sobre dans sa mise en scène, mais extrèmement riche de sens. Film à voir absolument, un régal pour cette presque rentrée cinématographique de fins de vacances !

La Tourneuse de pages est un petit bijou que j'apprécie beaucoup et que j'aime faire découvrir. Proche de Chabrol, il créé une tension sans nom et un véritable mal-être, non seulement par les choix des cadrages ou des musiques, mais aussi par une mise en scène épurée. Le jeu des acteurs, et surtout celui de l'actrice principal, tout en retenue, donne de l'intensité aux émotions éparses. Les thèmes abordés sont typiquement des thèmes faits pour le cinéma, ce qui leur donne une belle résonance et ce qui fait certainement la réussite de la Tourneuse de pages. D'aucuns reprochent l'exercice de style : ne nous méprenons pas, l'exercice de style est bel et bien présent, mais il n'est qu'un leurre.

Une œuvre extrêmement élégante, féminine et juste. Les mots presque absents, laissent place aux comédiens et à la scène qui, peu à peu, font grandir l'émotion vers un final déchirant. Dercourt a su donner à la méchanceté un visage aussi doux, mélancolique qu'aride et sans concession.

Un film oppressant et perturbant. Si Déborah François est efficace dans ce rôle glacé, son regard froid et impénétrable, bien que nécessaire, nuit parfois à son intensité dramatique. Pascal Greggory est un peu absent (au propre comme au figuré) et Catherine Frot est une fois de plus remarquable. Pas exceptionnel mais assez fascinant.

Très bon film! Des actrices magnifiques, un jeu subtil, un scénario bien ficelé jusqu'au bout. On reste en haleine jusqu'à la dernière minute. En plus la musique est magnifique ce qui ne gâche rien... :)) A voir!

de très bons acteurs, et un contexte que j'aime bien puisque je joue de la musique, et connais bien l'ambiance des conservatoires, qui est parfaitement rendue.

le film est bien monté, mais il manque quelque chose. On n'est pas très convaincu. C'est un peu flou, on n'arrive pas à se mettre dans la peau des personnages. Ca reste un film regardante, avec un excellent jeu d'acteurs. On ne comprend pas trop l'histoire d'amour entre les femmes. Bref. Aurait pu mieux faire.

Cette Tourneuse est a la fois belle, mais derangeante, voir même malsaine. Frot tendue comme un fil de violon, Deborah François quant a elle elle est superbe
Le scénario est pas mal, malgré une fin qu'on a deja deviné, mais on se laisse porter par 2 actrices formidables.

Ambiance qui n'est pas sans rappeler un Chabrol très grand cru : atmosphère austère chez des bourgeois de campagne. Et pour ce drame sur fond de musique, c'est justement à cette dernière que toute l'importance est donnée dans le film. Pas de grandes phrases, pas de longs dialogues à n'en plus finir ; l'émotion et les sentiments passent par les regards, les silences et les notes de piano (Formidable scène musicale où Déborah François sait qu'elle tient sa vengeance). Le tout est servi par des comédiennes exceptionnelles dont le rapport de fragilité s'inverse entre les deux périodes de la vie. Catherine Frot sûre d'elle au début est devenue fragile, contrairement à Déborah François qui devient impitoyable derrière son visage et ses cheveux d'ange. Un film rudement bien mené où l'angoisse et la tension montent toujours un peu plus !

Un scénario indigent, sans invention et bancal,une réalisation poussive, une mise en scéne épurée mais soporifique, un suspense inexistant, un personage principal sans présence... Seule la pianiste joue vrai.
Une étoile pour la pellicule.

je ne savais pas de quoi parlait le film sachant juste que Catherine Frot était là et je ne fus pas déçu (comme d'habitude avec elle d'ailleurs).

Film avec une grosse intensité psychologique même si la fin est relativement prévisible, notamment avec l'implacable froide vengeance de Mélanie (jouée par une Déborah François manquant malheureusmeent de nuances)