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    El Aura
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    48 critiques spectateurs

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    P.  de Melun
    P. de Melun

    36 abonnés 1 075 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    "El Aura" est une merveille de noirceur et d’une grande violence. Son scénario atypique nous envoute et son héros singulier, sans grand charisme nous hypnotise. Ce polar original et tortueux nous emporte lentement, malgré sa longueur, avec l’envie de savoir ce qui va réellement se dérouler sous nos yeux. L’ambiance est poisseuse, l’histoire maîtrisée, les personnages bien campés. On est très loin des standards américains de films de braquage qui privilégient trop souvent l’action. Ce thriller prend son temps, nous décrit le parcours intérieur de cet homme épileptique dans une ambiance intimiste qui ne plaira pas à tout le monde.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 485 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2021
    Je respecte ceux qui ont regardé et apprécié ce film et c'est tant mieux pour eux. Mais je pense que j'ai perdu plus de heures de mon temps a attendre que quelqu'un parle dans cette histoire. C'était un film très ennuyeux on ne se souciait pas vraiment de ce qui arrivait au personnage dans les situations irréelles qu'il vivait. C'est l'histoire d'un homme qui s'ennuie et qui s'attire des ennuis parce qu'il ne sait pas quoi faire avec ses ennuis donc il m'ennuyé aussi. La fin est ce que l'on attend de tout film argentin décevante...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    93 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    Esteban est taxidermiste et hypermnésique. Son quotidien, presque au point mort, l'incite à revenir à une vie de crime, mais il va commencer par partir chasser en forêt parce que c'est quand même un peu plus simple. Ce qui est pour lui un moyen de faire une pause va se révéler être le déclencheur d'une succession d'évènements inattendus, du moins pour lui. Car pour le spectateur, la forêt a tout de suite pris des airs mystiques, et lui-même a immédiatement semblé dans son élément : sa mémoire lui permet de sillonner les chemins sans jamais se perdre, et son épilepsie paraît s'accorder avec les ondes émanent de l'atmosphère sylvestre, comme la réminiscence d'une Amazonie contiguë quoique lointaine. On est dans une parfaite association du banal avec quelque chose de quasi-surnaturel.

    Les quelques secondes précédant ses crises sont appelées "auras", un état de grâce qui aiguise tous ses sens avant la perte de connaissance. Ces auras sont un handicap, mais plus métaphoriquement une bénédiction, une forme de voix intérieure qui se met soudain à parler trop fort et trace son destin dans l'encre éthérée de leur inéluctabilité. Cette encre, Bielinsky y a puisé pour écrire cette histoire aussi grave que placide où se succèdent des crimes - des anti-auras, des caillots de faiblesse dans les veines del'humanité.

    Tout le film consistera à opposer ces deux forces comme un Bien et un Mal qui ne se mesurent pas sur l'échelle de l'âme humaine. Esteban renouera avec le crime sans devenir criminel, tandis que le vrai criminel demeure le protagoniste le plus modéré et le plus humain : tous deux sont liés aux mêmes forces, mais elles s'expriment en eux sans les définir, et ils subissent quant à eux l'issue d'un combat continu qui n'est pas entre leurs mains

    Bielinsky prouve après Nueve Reinas qu'il est toujours un manipulateur d'esprits et un créateur d'images bien plus pointilleux qu'il n'en a l'air. Son thriller, ineffable, transmet à la perfection l'idée que le sort de ses personnages ne tient à personne, pas même à son scénariste, et la mort y a un poids discret mais énorme. Violent mais délicat, il invente une sorte de destin qu'il faut dompter.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    151 abonnés 2 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    C'est le second film que je vois du duo argentin Fabian Bielinski (réalisateur) / Ricardo Darin (acteur principal). « Les Neuf Reines » m'avait enthousiasmé en 2002 et celui-ci m'a tout autant séduit. Les principales caractéristiques du film sont un héros peu commun - un taxidermiste épileptique qui s'improvise « cerveau » de hold-up -, une histoire originale - le héros remplace, au pied levé et sans période de recouvrement, le cerveau d'un casse planifié ... et un rythme très lent à dessein - pour une fois, on prend du plaisir à savourer le temps pris pour exposer les événements -. « Les Neuf Reines » manipulaient les spectateurs par une intrigue à tiroirs, compliquée à souhait. Dans « El Aura », c'est le héros qui manipule les autres personnages par son comportement et ses répliques dans une histoire on ne peut plus simple mais jouissive. Le film regorge de qualités. Les différents personnages ont la gueule de l'emploi et le scénario n'est pas pré-mâché : on devine le passé des personnages par des images furtives ou de simples sous-entendus. D'ailleurs, le film n'est pas bavard ; chaque dialogue, chaque mot même, est pesé. A noter un effet de transition du plus bel effet dans la réalisation : le décor change - salle d'embarquement, avion, voiture - autour de personnages qui, eux, restent statiques. En conclusion, « El Aura » c'est « Le Cerveau » (1968) de Gérard Oury version argentine, en moins drôle mais en plus subtil.
    chrisbal
    chrisbal

    12 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Un film désespérément long et ennuyeux malgré un scénario fort intéressant.
    Avec plus de rythme il aurait pu en sortir un très bon thriller, mais là malheureusement, c'est un peu soporifique...
    De plus le jeu des acteurs (Ricardo Darin excepté) reste très moyen.
    Les paysages de Patagonie sont en revanche bien filmés, ce qui donne une ambiance assez mystérieuse....Insuffisant!
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2020
    Un scénario assez prenant,un suspens film plutot réussi, avec un très bon Ricardo Darin, comme a son habitude, dirons nous.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    “El aura” comme la fameuse aura bien connue des épileptiques, moment de très courte extase avant la crise. Fabian Bielinski cinéaste argentin très prometteur disparu prématurément à 47 ans livre avec ce deuxième film son ultime travail. Ricardo Darin qui avait déjà travaillé avec Bielinski sur son premier film est un taxidermiste solitaire souffrant de violentes crises d’épilepsie. Doté d’une mémoire exceptionnelle il rêve de réaliser le hold-up parfait où tout serait millimétré à la seconde près. Un travail de haute précision comme celui de taxidermiste.Certainement adepte de Jean-Pierre Melville, Bielinski est très économe sur les dialogues préférant filmer le visage impassible de Ricardo Darin et l’inquiétante forêt argentine où celui-ci est parti chasser avec un confrère pour le week-end. C’est dans cette forêt très dense qu’un drame va se nouer précipitant le taxidermiste dans une succession d’évènements qui vont lui permettre de vérifier in situ sa théorie sur l’accomplissement du coup parfait. Très adroitement, Bielinski concocte dans ces montagnes sauvages un mélange savoureux de tous les genres qui sont en général l’apanage des réalisateurs hollywoodiens. L’ambiance si particulière dans laquelle baigne le film notamment dans la mise en place de l’intrigue nous rappelle parfois « Délivrance » et davantage encore les survivals où se mélangent aventure et policier comme « Cliffhanger » (Ronny Harlin, 1993) ou « Randonnée pour un tueur » (Roger Spottiswoode, 1988). Le jeu monolithique de Ricardo Darin colle parfaitement au faux rythme que Bielinski imprime à son film qui nous donne autant à voir de l’action proprement dite que de la psychologie de son personnage principal qui est en réflexion permanente face aux évènements qui s’enchaînent et l’entrainent sur un terrain de plus en plus périlleux. Le climax final relativement sanglant n’aurait en rien été renié par le grand Peckinpah. Ce film st le fruit d’un amoureux du cinéma de genre qui n’aura pas eu le temps de donner sa pleine mesure. Resterons deux métrages qui ne peuvent que nous donner des regrets.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Un taxidermiste épipleptique qui vient d'être quitté par sa femme accepte finalement l'invitation d'un collègue à une partie de chasse en Patagonie. Après s'être disputé avec ce dernier, il se retrouve seul dans la forêt, et tue par accident un inconnu. Il découvre que cet homme préparait l'attaque d'un fourgon de transport de fonds, et il prend sa place auprès des truands venus exécuter le coup.
    L'aura, c'est la perception particulière de son environnement qu'un épileptique a dans les instants qui précèdent une nouvelle crise, à la fois "atroce et sublime". Dès le premier plan (un homme qui se réveille d'une crise devant un distributeur de billets), on sait que la brutalité de la survenue de la crise d'épilepsie sera un ressort de l'action.
    Mais cette aura, c'est un peu le spectateur qui l'a durant tout le film : il a une perception distordue à la fois de l'intrigue et à la fois de ce qui est donné à voir. De l'intrigue, car il découvre avec le héros (présent d'un bout à l'autre) les pièces du puzzle qui dessinent petit à petit le plan du braquage, où chaque événement même mineur conduit à la violence finale. De l'image, car ici on est proche du fantastique : façon de filmer l'anodin comme porteur d'une menace, musique lancinante annonciatrice de la catastrophe à venir, présence d'un chien (ou d'un loup ?) dont l'apparition sur les lieux principaux est proche du surnaturel, pouvoirs étranges du héros, comme sa mémoire photographique phénoménale.
    Cette impression d'hébétude n'est pas sans rappeler celle qui traversait "Insomnia", le très beau film sous le soleil de minuit d'Alaska d'Al Pacino. Mais ici, certains effets se retournent contre le film : la lenteur de l'action (132 minutes, quand même...), le jeu crispé et douloureux de Ricardo Darin, la photographie bleutée qu'on croirait obtenue par de l'ektachrome périmé...
    Ce rythme étiré peut amener le spectateur à décrocher, et à ne plus se sentir impliqué quand survient enfin l'action, filmée avec nervosité. Il reste quand même de belles scènes, comme celle où le taxidermiste naturalise un renard à la grimace prémonitoire, ou encore celle de la discussion avec une petite fille qui va lui donner de précieux renseignements avec son langage enfantin. Nouvelle preuve de la vitalité de la production argentine, "El Aura" malgré ses défauts confirme qu'il est possible de développer un autre cinéma sur le continent américain.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 février 2011
    Un film d'ambiance au service d'une histoire bien maitrisée. On reste quand meme perplexe devant certaines incohérences du scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2011
    Très bon thriller avec une tension sous-jacente et une atmosphère particulière. C'est vrai, le rythme est un peu lent mais ça ne m'a pas gêné. Ricardo Darin est une fois de plus excellent. La fin réserve son lot de mystère : dommage, j'aurais préféré une fin moins ouverte...
    Pascal I
    Pascal I

    676 abonnés 4 064 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2011
    On aime ou on peut détester ce drame. aucun thriller, aucun polar, très lent, assez subjectif mais il a le mérite de donner de l'intérêt jusqu'au bout. Forçément improbable, une mise en scène à l'emporte pièce, pas mal de défauts mais le charisme de R. Darin fait le reste. 3/5 à voir !!!
    vince113
    vince113

    29 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2010
    "El aura" se veut une série B astucieuse mais, à trop vouloir jouer au petit malin, Bielinsky finit par perdre la mise. Si l'idée de base est intéressante (un taxidermiste renfermé remonte la piste d'un hold-up en préparation et passe enfin de l'état de spectateur à celui d'acteur de sa propre existence), son développement est plus laborieux (la langueur du héros finit par fatiguer) et se heurte vite à une série d'invraisemblances et de hasards incroyables (entre autres, cet improbable casse qui permet au héros de récupérer la clé manquante à son puzzle). Dans un scénario qui se veut parfaitement et habilement bouclé, c'est gênant. Du coup, c'est un peu un sentiment d'arnaque qui domine (tout le film se justifie sur cette fausse habileté scénaristique). Restent de beaux moments de cinéma (les évanouissements du héros, ses projections mentales, ses errances dans une forêt au crépuscule...), une belle idée de personnage-éponge et... un sentiment de gâchis au regard du potentiel de départ d'une telle histoire.
    ohunrominet
    ohunrominet

    16 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2010
    Long, poussif, interminable, désespérant, au point d'en etre extrêmement agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    ce film est scotchant de bout en bout. la musique de lucio godoy est splendide de bout en bout aussi rappelant tantôt quelques influences dont cliff martinez et joe hisaichi peut-être), quant à la musique baroque je pense que c'est du vivaldi... la vitesse de narration est parfaite, le montage également, le real s'amuse à déjouer les poncifs imbéciles du ciné americain (voir la scène à la fin où il tire au pistolet et on ne sait finalement durant quelques secondes qui a tiré et s'il est touché ou pas, pensez à qui serait touché dans un film amérloque...), suspense superbement mis en scène, on va de surprise en surprise dans un scénar, je le répète, écrit avec brio!
    dulupin34
    dulupin34

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2010
    Très bon film, Ricardo Darin est execptionnel !
    Le décor est super, étrange atmosphère dans ce film, c'est ce qui fait son charme. A voir.
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