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    Le Voyage
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    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2017
    Des personnages pris dans la tourmente de Budapest 1956 dans un des rares films traitant de cet évènement, un film passionnant. Je ne m'attendais pas à un aussi bon film qui n'est pas sans rappeler un certain suspense à la Hitchcock, Le Voyage même s'il part d'une histoire assez simple, des femmes et des hommes coincés dans l'hôtel d'un village en attendant la possibilité d'un départ, et d'une véritable efficacité sans aucun instant d'ennui Litvak a bien su remplir son film. Ses personnages sont intéressants et Brynner y trouve un de ses meilleurs rôles en officier Russe en apparence stricte et dure mais finalement plus humain qu'il ne paraissait au premier abord (en même temps il est assez difficile de résister face à la charmante Deborah Kerr). Un bon film qui garde toute sa beauté et sa puissance de nos jours.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Sans doute le plus beau rôle de Yul Brynner, étonnant de bout en bout en amoureux voué à l’échec. Loin de ses personnages habituels, il nous démontre l’étendue de ses talents d’acteur face à Deborah Kerr toujours aussi impeccable. Ce film est l’occasion de se pencher sur la révolution hongroise de 1956 qui nous a laissé de douloureux souvenirs, mais dans le film les évènements historiques se font discrets au profit de l’histoire toute simple d’un groupe de touristes qui rentre chez eux. Le style de Litvak convient à cette comédie dramatique dont la tension ne baisse jamais. C’est un film qui marque les esprits et qui restera intemporel. La fin un peu surprenante semble vouloir imposer une morale difficile à comprendre, un peu à la manière du ‘’temps d’aimer et du temps de mourir’’ de Douglas Sirk.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Alors pour comprendre cette histoire, il faut savoir que le pacte de Varsovie a été créé par les Russes pour que les pays de l'est s'allient et offrent potentiellement une opposition à l'Otan, et cette histoire relate un moment d'histoire où la Hongrie a voulu s'émanciper de la patrie Russe, ce qui a abouti à une courte révolte. C'est fou , on pourrait faire un parallèle avec ce qui se passe en ce moment...
    C'est ce contexte que veut décrire ce film, la rébellion qui s'oppose à la Russie, des ressortissants étrangers voulant quitter le pays mais retenu par les Russes afin de ne pas laisser s'enfuir des anarchistes. On nous montre les motivations des uns, et des autres, les ressorts d'un groupe, où les uns veulent rapidement dénoncer, alors que les autres plus résistants préfère se taire, le mélange des nationalités donne un reflet du courage des uns et des autres. Mais il y a surtout les Russes et notamment le commandant joué par Yul Brynner, soldat implacable mais qui vacille fasse à cette situation, emporter par des sentiments contradictoires, attiré par cette femme qui vient de l'ouest, ne comprenant pas ce peuple qui se révolte alors qu'ils étaient amis, il y a peu de temps.
    Un film tourné presque comme un huit clos, pour ressentir l'oppression, avec quelques scènes fortes. Le tout s'étire sur deux heures et ce que l'on retient le plus, c'est la prestation de Yul Brynner.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2011
    Une oeuvre ouvertement anticommuniste de la part de l'excellent Anatole Litvak qui est une curiosité car ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir les débuts de Jason Robards au cinéma, Gérard Oury dans le rôle d'un syrien (il ne peut pas être français car si pour les américains le français est orgueilleux et sent mauvais il ne peut pas être lâche comme l'est son personnage, ce qui est plutôt flatteur !!!) et Anouk Aimée dans le rôle d'une contre-révolutionnaire autour du couple du "Roi et moi". La grande originalité du film c'est que le russe interprété par Yul Brynner n'est pas un communiste aussi bête que méchant mais quelqu'un ayant vraiment des sentiments humains. Mais c'est un peu aussi sa faiblesse car l'évolution psychologique de ce dernier est présentée de manière peu subtile et donc peu crédible. En rien aidée par la mise en scène d'un Anatole Litvak en petite forme qui est trop plan-plan, trop classique, pour qu'on soit vraiment emporter par l'histoire. C'est dommage tout cela.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2015
    Yul Brynner, tout le monde connaît cet acteur ultra charismatique qui a joué dans quelques classiques. De mon côté, je ne connais personne s’intéressant au cinéma n’ayant jamais entendu parler de lui. Brynner a beau être un acteur dont la notoriété ne se dément pas, il n’empêche que lui aussi a joué dans des films méconnus et qui mériteraient qu’on passe un coup de plumeau dessus. Pour moi, c’est le cas de ce « Voyage », film réalise en 1959 par Anatole Litvak. L’histoire prend place en novembre 1956, pendant ce que l’on appelle les tragiques journées de l’insurrection hongroise. Un général hongrois (joué par Yul Brynner) tombe sous le charme d’une ravissante lady (jouée par Déborah Kerr) et va l’aider à franchir la frontière autrichienne, enfreignant au passage les ordres donnés par ses supérieurs. Un écart qui ne sera pas sans conséquences. Il est très clair que ce film est ouvertement anti-communiste. A tel point qu’à l’époque, le gouvernement soviétique a exercé des pressions pour interdire la production. Le film s’est quand même fait. Et les critiques de presses soviétiques n’ont pas été tendres. Le général Surov est bien entendu le personnage central. Il n’est pas un communiste « comme les autres » et il est capable d’avoir des sentiments humains. Ce qui ne semble pas être le cas de ses « collègues ». Là où ça pêche un peu, c’est qu’effectivement l’évolution de Surov est amenée de manière un peu brusque, ce qui ne la rend pas toujours plausible. Et comme l’a dit Plume231, il est vrai que la mise en scène est un peu plate. Mais peu importe, Brynner est là, assure un max et permet de pallier à ces défauts.
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