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    Le Trou
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    Starwealther
    Starwealther

    46 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2023
    "Le trou" est un très bon film d'évasion, énormément de suspense et de tension parcourent le film. On a envie que ces prisonniers s'en sortent et on a tellement peur qu'ils se fassent prendre. Créer autant de suspense avec si peu de moyens et aucune musique relèvent d'un réalisateur très talentueux. Bravo Jacques Becker.
    Roub E.
    Roub E.

    708 abonnés 4 795 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Le trou ou une plongée dans la prison de la santé à l’aube des années 60. Si bien sûr la tentative d’évasion est la trame du film (et l’aspect ou j’ai trouvé quelques longueurs), il vaut surtout pour ses différents personnages et leur vie commune les uns sur les autres, sur le fait qu’ils s’épient autant sinon plus que les matons ne le font et sur la liberté qu’ils veulent retrouver. Bien interprété, le film vaut aussi pour le suspens instauré et on ne sait que dans les toutes dernières minutes si l’évasion va réussir ou non. Dans le genre film de prison, « le trou » est à voir.
    Freaks101
    Freaks101

    122 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Dernier film de Jacques Becker, sur l’histoire authentique de José Giovanni. Le film mixe parfaitement l’univers des deux cinéastes. Becker s’inspire également du dynamise des polars américains de l’époque. L’évasion en soi, par la sécheresse et la précision de sa mise en scène rappelle parfois la célèbre scène de casse du « Rififi chez les hommes » de Jules Dassin. Tout cela fait du « trou » un classique du genre, agrémenté d’un casting de gueules comme on en voit plus.
    willycopresto
    willycopresto

    115 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2017
    "Le Trou" (1960) Arte le 10.04.2017 (version écourtée et restaurée

    Jean-Pierre Melville le qualifiait ainsi : "Le plus beau film français" Je n'irai pas jusque là ! Mais nous tenir en haleine dans le huis clos d'une cellule de prison (enfin presque) durant 132 mn, il fallait le talent d'un Jacques Becker pour réussir ça ! Encore la version restaurée que j'ai vue a-t-elle été amputée de 24 mn par les producteurs qui avaient attribué l'échec commercial (eh oui, surprenant n'est-ce pas ?) de ce film a sa trop grande longueur initiale ! J'avoue du reste que même raccourcis, certains longs passages finissent encore par devenir agaçants, même s'il faut bien faire son trou.. On serait presque tentés d'aller aider à l'oeuvre collective pour abréger les souffrances réciproques ! Mais après tout, cette langueur était-elle peut-être voulue pour ajouter à notre angoisse ? C'est une aventure dont l'ambiance est lourde, menaçante, et peuplée de suspenses. Le noir et blanc ajoute encore à l'atmosphère glaciale. Pas de musique non plus : seulement des bruits, parfois inquiétants, qui viennent ajouter à la morbidité ambiante des prisons. Beaucoup de réalisateurs contemporains feraient bien de suivre l'exemple, eux qui en abusent pour cacher la médiocrité de leur travail !. L'aventure n'est pas non plus sans me rappeler "l'évadé d'Alcatraz" superbe oeuvre de Don Siégel"...
    Magnifique chant du cygne de Jacques Becker qui mourut avant la sortie en salles. La relève Becker était préparée : son fils Jean est assistant dans ce tournage, dans lequel on le voit par ailleurs brièvement en gardien de prison ! Bien que devenus acteurs par la suite, les cinq principaux héros de ce film ne l'étaient pas lors de leur sélection pour le tournage : ils avaient tous été retenus pour leurs "sales gueules" mais ont fait néanmoins une prestation superbe ! Beaucoup ont fait une belle carrière comme Constantin et Meunier. On peine à croire que tous les acteurs de cette histoire, à ma connaissance sont aujourd'hui partis rejoindre le paradis du cinéma. Sauf Catherine Spaak naturalisée italienne et qui en 2017 a 72 ans. Mais elle ne fait qu'une apparition fugitive dans ce film qui aura été son premier rôle. A savourer à tout prix, claustrophobes s'abstenir néanmoins... ! (voir ma critique par ailleurs)
    willycopresto
    Alolfer
    Alolfer

    81 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Objectivement, il s'agit probablement du meilleur film de prison de l'histoire du Cinéma ! En plus de ça, il s'agit d'un film français ! Chef d'oeuvresque par sa tension, sa mise en scène et son histoire maîtrisé de bout en bout ! Les personnages sont si bien ficelés, qui nous donne l'impression de voir un "vrai" film, voir Documentaire ! A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Le jeu des acteurs, le scénario, le montage, ça n'a pas pris une ride, les idées de mise en scène sont à la fois simples et efficaces (le dernier plan dans le miroir est d'une puissance dingue!). On est immergé presque tout de suite et accroché au moindre détail concret de l'histoire comme si on partageait le même désir de liberté que les personnages. Le côté documentaire et le côté dramatique sont parfaitement imbriqués, l'histoire n'est jamais sacrifiée à une volonté de délivrer un message, mais le film propose au passage une image à la fois amère et nuancée de ce que pouvait être la vie carcérale. Chef d'oeuvre!
    Yves G.
    Yves G.

    1 251 abonnés 3 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2017
    La Cinémathèque française a consacré le mois dernier une rétrospective à Jacques Becker. l'un des plus grands réalisateurs des années 50, il a laissé une œuvre hétéroclite : des films naturalistes ("Goupi mains rouges", "Casque d'or"), des polars ("Touchez pas au grisbi"), des œuvres plus intimistes qui annoncent la Nouvelle vague ("Rendez-vous de juillet", "Rue de l'estrapade").

    "Le Trou" est son dernier film. Jacques Becker est mort avant d'en avoir fini le montage. C'est son chef d’œuvre.

    Il est inspiré d'une histoire vraie : la tentative d'évasion d'un groupe de prisonniers de la prison de la Santé relatée par l'un de ses protagonistes, José Giovanni, dans son tout premier roman. Toute l'action se déroule dans leur cellule et dans les sous-sols de la prison dont ils essaient de s'évader. Avec une économie de moyens remarquable et une efficacité redoutable, sans aucune musique mais avec une attention aigüe au bruitage, Becker filme en longs plans séquences quasi-documentaires la réalisation d'une évasion. On voit ces co-détenus mettre en œuvre un plan méticuleusement exécuté ; on partage vite leur anxiété et leur impatience.

    L'enjeu dramatique ne se résume pas à la question de savoir s'ils parviendront à creuser ce trou dans le plancher de leur cellule pour accéder aux souterrains de la prison qui communique avec les égouts de Paris. Un autre enjeu est la solidarité des prisonniers auxquels se greffe un cinquième détenu dont on se demande pendant tout le film s'il les trahira ou pas.

    A sa sortie en 1960, le film avait été d'autorité réduit de trente minutes par son producteur. Il ressort dans son version originale de deux heures douze. Happé par le suspense de cette évasion dont on ignore juste à l'ultime scène si elle réussira ou pas, je n'ai pas regardé ma montre une seule fois.
    benoitparis
    benoitparis

    93 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2011
    Chef d’œuvre tout en sobriété et en densité. Il y a quelque chose de bressonnien dans la lenteur contemplative de l’action et la simplicité stylisée du jeu des acteurs, mais sans tomber dans ce que le modèle peut avoir de maniériste. Le huis clos et le suspense sont particulièrement efficaces, et le tableau de l’univers carcéral très vraisemblable. Le personnage du bricoleur de génie menant la tentative d’évasion est un des plus extraordinaires qui puisse se voir au cinéma. Le fait qu’il s’agisse du film testament de son réalisateur, très malade au moment de son tournage, est sans doute pour beaucoup dans sa force de métaphore existentielle.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    31 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2021
    Le film (en noir & blanc) est tiré du (premier) livre éponyme (1957) de José GIOVANNI (34 ans) où il raconte sa tentative d’évasion de la prison de la Santé en 1947 (il était incarcéré en attente de son procès pour complicité d’assassinat). Il a ailleurs participé à l’écriture du scénario. C’est ce qui en fait, avec la reconstitution de la prison en studio et au fort d’Ivry (Val-de-Marne), l’aspect documentaire et réaliste du quotidien des prisonniers ( spoiler: fouille minutieuse et humiliante des colis reçus, visites inopinées de surveillants dans la cellule, vol d’affaires personnelles par des plombiers extérieurs, ingéniosité des prisonniers pour fabriquer des objets contondants, un périscope, une clé passe-partout ou un sablier
    ). Sans oublier que l’un des protagonistes, Roland DARBANT (40 ans, sous le pseudonyme de Jean KERAUDY et qui introduit le film) joue son propre rôle (il a déjà à son actif 3 tentatives d’évasion). Le réalisateur se focalise sur une cellule occupée par 4 personnes (jouées par des comédiens débutants) et à laquelle vient se joindre Claude Gaspard (Marc MICHEL, 31 ans, dont c’est le 3e film), spoiler: orphelin très tôt (mère à sa naissance et père à l’âge de 5 ans dans un accident automobile) et vendeur de voiture et bien éduqué, car sa cellule est en réfection. Il est accusé de tentative de meurtre avec préméditation sur sa femme, plus riche que lui (blessée par le fusil qu’il essayait de détourner de lui) qui l’accusait d’adultère avec sa sœur.
    Les 4 autres (dont on ignore les motifs de leur incarcération mais qui vont passer en cour d'assises) ont décidé de travailler en mettant en forme des cartons à bouteilles spoiler: (ce qui leur permet de dissimuler l’entrée du trou qu’ils creusent pour s’évader)
    . José Giovanni est joué par Philippe LEROY-BEAULIEU (30 ans et dont c’est le 2e film) sous le nom de Manu Borelli. Les 2 autres prisonniers, Geo Cassine et Vosselin dit Monseigneur, sont joués respectivement par Michel CONSTANTIN (36 ans et dont c’est le 2e film) et Raymond MEUNIER (40 ans et dont c’est le 8e film).Jacques Becker a fait le choix du réalisme, y compris dans la longueur des scènes (le film dure 2h12 mn tandis que la 1ère version durait 3h30 !), presque filmées en temps réel (telles le creusage du sol de la cellule ou d’un mur longeant un égout). Seule la fin est déroutante, non pas en tant que telle (1 chance sur 2 que l’évasion réussisse) que par l’absence d’explication (qui manque, peut-être, dans le roman) ; ce minimalisme psychologique, qui certes laisse le spectateur à sa propre interprétation, est comme un café amer à la fin d’un excellent repas.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    66 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2017
    Célèbre film d'évasion, Le Trou s'avère efficace et un brin austère, se concentrant sur le projet de fuite de cinq hommes enfermés à la prison de la Santé à la toute fin des années 40. Dernier long-métrage de Jacques Becker, sa mise en scène est brillante et sans fausse note, se rapprochant par moment du documentaire de par la profusion des détails techniques.
    Y Leca
    Y Leca

    17 abonnés 891 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Evasion façon longue  leçon de bricolage Leroy Merlin (creusement de tunnel, sciage de barreaux, serrurerie, re creusement de tunnel etc. ). Vaut plus pour l'ambiance de La Santé et pour les relations humaines dans une cellule de 5 - sauf le personnage du traître trop maniéré- que pour la crédibilité de  la chose. Fait aussi penser par moment à l'Evadé d'Alcatraz avec Eastwood qui a pu s'en inspirer. Très daté cependant bien que bien filmé et sans musique.
    Patjob
    Patjob

    18 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    « Le trou » désigne à la fois la prison, en argot populaire, et le passage que les prisonniers vont creuser pour s’évader. Et ce sont bien les deux aspects du film. D’une part, une immersion réaliste et réussie dans l’univers carcéral, en l’occurrence celui de la prison de la santé dans les années 50. D’autre part, une histoire d’évasion racontée avec minutie et talent, chaque étape du préparatif générant un vrai suspense. Dans ce huis clos étouffant (il n’y a dans le film que trois brefs plans d’extérieur), les différents personnages, dont nous ne connaitrons pas le passé et les raisons de leur incarcération (hormis Gaspard) sont regardés avec humanité, et Becker parvient à faire ressentir une véritable empathie à leur égard. Le thème de la trahison, guidée par l’intérêt personnel mais paradoxalement compréhensible, n’en prendra qu’une dimension plus noire et tragique.
    GéDéon
    GéDéon

    50 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2023
    En 1960, Jacques Becker réalise son dernier long-métrage en s’inspirant de faits réels. Il s’agit de la tentative d’évasion de cinq détenus d’une cellule de la prison de la Santé. Ce huis clos bénéficie d’une tension extrême malgré son rythme lent. En effet, le scénario s’attache à montrer tous les détails des préparatifs de cette fuite. C’est minutieux et réaliste, proche du documentaire. L’interprétation des acteurs est également intéressante avec notamment Michel Constantin alors tout jeune inconnu et Jean Keraudy qui interprète son propre personnage. Et comme tout bon film, le final est palpitant. Bref, une œuvre bien maîtrisée.
    JoeyTai
    JoeyTai

    16 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2017
    Très bon film carcéral. Il s'agit d'une étude presque "clinique" d'un projet d'évasion. Nous suivons les différentes étapes du projet, avec ses innombrables obstacles et l'intelligence des prisonniers qui à chaque fois parviennent à trouver une solution. Sont illustrés également les rapports entre les prisonniers, obligés de vivre dans une promiscuité certaine, et qui doivent gérer des questions de confiance, de leadership... La mise en scène est brute et donne sa force au film : pas de montage stroboscopique ici ! Un plan séquence nous montre en temps réel le creusement d'un trou dans du béton ! Le film pourrait être ennuyeux à mourir, mais il ne l'est jamais, du fait du cadrage, toujours juste, et de la qualité des acteurs. Seul le personnage de Gaspard, le nouveau, est mal interprété. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Le Trou brille par son réalisme maniaque et son côté documenté documentaire documentariste plus vrai que nature, d'où une froideur peu amène qui rebute quelque peu. Bien que l'on ne s'ennuie pas malgré ses deux heures bien tapées, bien que l'on apprécie sa mise en scène et ses plans rigoureux, le film se révèle très mécanique et un brin répétitif... quelque chose qui fait le boulot mais sans âme.

    Cela n'est pas imputable aux acteurs mais à l'approche choisie, très rèche à tout le moins. On est aux antipodes d'un Papillon par exemple. Le Trou est aussi l'occasion de croiser un petit nouveau à l'époque, l'inénarrable Michel Constantin ainsi que les apparitions fugitives de Paul Préboist, Gérard Hernandez et Catherine Spaak.
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