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    Ne touchez pas la hache
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    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2011
    Le titre du film est le titre original du roman de Balzac qui ne prit le nom de La Duchesse de Langeais qu’à son entrée dans La Comédie humaine, neuf ans plus tard. L’adaptation de Rivette est exceptionnelle de fidélité et de compréhension de l’œuvre. En fait, mieux qu’une adaptation, c’est une mise en images de l’univers balzacien qui nous est ici proposée. Les comédiens sont tous excellents avec en première ligne, figurant le couple des amants maudits, Guillaume Depardieu et Jeanne Balibar et parmi les seconds rôles, Michel Piccoli et Bulle Ogier. L’histoire d’amour passionnée et impossible de cette mondaine et de cet officier rustre est admirablement retranscrite par Rivette dans son style habituel, sans artifices ni plans inutiles. Les dialogues respectent à la virgule près le texte original, jusqu’à la terrible scène finale qui replace l’être dans sa dimension éphémère et imaginaire. « Ce n’est plus qu’un poème », dit Montriveau en parlant de son amour disparu… Magnifique métaphore qui prouve s’il en était besoin la profondeur de réflexion de Balzac sur la condition humaine… et celle de Rivette pour cette dernière œuvre en forme de sublime testament.
    Maxime P.
    Maxime P.

    61 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2007
    L’adaptation du roman d’Honoré de Balzac « La duchesse de Langeais » vient de faire l’objet d’une adaptation cinématographique par Jacques Rivette sur une réécriture de Pascal Bonitzer et Christine Laurent. C’est l’un des points forts de ce film, en effet le travail d’orfèvre des deux auteurs se retrouve dans la précision des dialogues d’où se dégage la cruauté, la suffisance, l’importance de l’apparence chez les bourgeois et nobles de l’époque, le mépris des femmes à l’égard des sentiments et de la courtoisie des hommes. C’est d’ailleurs sur une relation comme celle-ci que se concentre « Ne touchez pas la hache », un jeu de séduction ou chacun passe de dominé à dominant et ou tous les coups sont permis. Ce couple est incarné par Guillaume Depardieu et Jeanne Balibar, deux acteurs aux univers marqués et singuliers qui arrivent à réunir classicisme et modernité dans ce film. Leur relation à l’écran ressort puissante et en même temps toute en retenue comme si la lente décrépitude de leur chassé-croisé agissait comme un venin, le tout chapeauté par des dialogues ciselés. Ce qui casse « Ne touchez pas la hache », c’est la réalisation de Jacques Rivette, on aime ou on aime pas, une mise en scène assez épurée, l’intervention de cartons pour montrer qu’il a conservé la fidélité du récit de Balzac, et du coup un aspect théâtral (qui laisse une grande liberté aux acteurs, certes), mais qui conjugué au cinéma devient assez glaçant et lourd sur la longueur. « Ne touchez pas la hache » est au final servi par deux comédiens superbes, qui servent de très bons dialogues, mais la réalisation de Rivette très distante enlise le film dans le sur-place.
    Xyrons
    Xyrons

    602 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2009
    Ne touchez pas la hache est une excellente comédie dramatique de J.Rivette. A l’affiche du film on retrouve des acteurs très convaincants comme Guillaume Depardieu et Jeanne Balibar, la mise en scène du réalisateur est excellente, le scénario est bien trouvé et je suis resté captivé à l’histoire du début à la fin. Bref c’est un bon film mais qui reste tout de même assez simple, 13 / 20.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2007
    Adaptation épurée de Balzac, cette oeuvre lumineuse marque une certaine sérénité dans la filmographie de Rivette. Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu forment un beau couple de cinéma. A l'instar du Rohmer de "L'Anglaise et le Duc", ce cinéma est faussement classique et vraiment moderne par son jeu sur le dialogue et les ellipses. Utilisation originale des cartons, habituellement réservés au muet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2007
    Il existe des oeuvres qui paraissent intemporelles, tant s'en dégage une ambience unique. C'est le cas de Ne touchez pas la hache, dernier opus de Jacques Rivette, peut-être son plus abouti avec La belle noiseuse. Peut-être aussi la plus accessible. Toutefois celà reste du Rivette et la théâtralité de l'ensemble pourra en rebuter certains, mais qu'importe puisque cette oeuvre est majeure dans ce très bon cru français 2007.
    En reprenant l'exacte structure de la nouvelle de Balzac, le réalisateur nous offre une véritable leçon de mise en scène, celle tout entière dévouée à ses acteurs, symbolisant le mieux cette histoire d'amour fou. Ne sombrant jamais dans le pathos ou un lyrisme suranné, Rivette filme en plans-séquence posés et classieux (non, il ne tombe pas non plus dans le piège d'un classicisme facile) les réactions, les émotions et les ressentiments de ses personnages.
    En celà, Jeanne Balibar se voit offrir là son plus beau rôle, sortant d'un certain figement, celui de son personnage "Desplechino-Podalydesien" des années 90, et exprime, par sa grâce sa naturelle et son charisme hors du commun, le destin d'une femme qui n'est pas à sa place, poursuivant la recherche d'un amour illusoire car inéluctablement tragique. Les rôles vont ainsi petit à petit s'inverser dans un jeu amoureux cruel. Que dire de la prestation de Guillaume Depardieu, sinon qu'elle est aussi époustouflante, tant l'acteur multiplie les pistes d'identification, comme à la recherche d'un idéal, comme en écho à sa propre vie. Il mélange ainsi la force de sa présence physique alliée à sa démarche à une émotion à fleur de peau, toujours très juste, ce dont la duchesse de Langeais s'est aussi aperçue.
    Ne touchez pas la hache renoue, avant tout, avec le style de l'histoire d'amour sur fond de jeu en costumes, celui du grand Hollywood des années 40, celui auquel François Ozon fit aussi référence, dans une plus large mesure, dans son récent Angel.A noter les seconds rôles de Piccoli et Ogier.
    DomiMo C
    DomiMo C

    20 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2007
    Rivette est fidèle à lui même, ce film pourrait paraitre austère et lent mais les personages sont travaillés à l'extrème et remarquablement interprétés, du coup cela devient délicieux pour qui aime observer ces ambiances bourgeoises d'un autre temps.

    Une des scènes me semble être à clin d'oeil au fabuleux "La belle noiseuse" qui reste à mon avis inégalé sur le rapport peintre-modèle.

    De même beaucoup de plans sont composés à la façons des grands peintres de l'époque, ce qui ajoute à la crédibilité de cette mise en image.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    74 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2016
    Adaptation de La duchesse de Langeais de Balzac, Ne touchez pas la hache est un film d'une très grande maîtrise, d'une grande intelligence et d'un raffinement de tous les instants, et qui sait prendre son temps – qualité rare au cinéma. spoiler: Cette histoire d'amour contrariée
    entre une duchesse et un marquis à l 'époque de la Restauration est superbement portée par Jeanne Balibar et Guillaume Depardieu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 février 2015
    Un très mauvais film. N'aimant pas particulièrement Balzac, je ne peux m'empêcher d'avoir pitié de lui en voyant ce gâchis cinématographique.
    La lumière, bien que potable sur les scènes d'obscurité (et encore...) est atroce et poussée lors des scènes d'intérieur, à moins que les bougies éclairent autant que des projecteurs de chantier...
    Le scénario n'est pas innovant, identique à l'œuvre de Balzac à quelques exceptions qui n'impactent pas le spectateur. Ce n'est pas la première adaptation qui fait ça, ni la dernière d'ailleurs, mais c'est tout de même un brin agaçant. On a un sentiment de flemmardise envers le réalisateur.
    La musique, ben, y en a pas. La seule musique qu'on entend est lors d'un bal, Jacques Rivette ayant, encore, pris le parti de ne mettre la musique que lorsque les personnages l'entendent. Un parti pris qui voudra une demi-étoile de plus sur ma note, parce que il faut oser pour prendre un tel parti pour un film.
    La mise en scène est médiocre, sans aucun moments efficaces ou marquants.
    Le jeu d'acteur est bon du côté de Depardieu, très mauvais du côté de Balibar, qui lit carrément son texte. Du moins, j'en ai l'impression...
    Surtout et enfin, ce qui m'horripile le plus , ce sont ces MONSTRUEUX CARTONS NOIRS QUI MARQUENT LE TEMPS. Je m'explique : le temps est marqué par un court passage sur un carton noir avec l'unité de temps en écriture blanche, un peu comme un film muet. Excepté que dans un film muet, ils sont utiles et quasiment indispensables. Ici, non seulement ils sont pour la plupart inutiles et dispensables mais en plus ils nous embrouillent et interrompent brutalement l'histoire.
    Je lui met une seule étoile pour ce que le film aurait pu être. Beau et intéressants. Dommage.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    19 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2007
    "Ne touchez pas à la hache" est le titre original que Balzac avait donné à son roman, avant de changer le titre en "La duchesse de Langeais", qui s'intègre mieux aux titres de la Comédie humaine. A tous les spectateurs qui trouvent ce film ennuyeux, je voudrais demander s'il sont encore capables de lire un roman de Balzac. Car nous sommes là au coeur du problème posé par le cinéma moderne et de la manière dont il avâchi les esprits. Ici, point de musique pour donner à chaque scène une profondeur artificielle. D'ailleurs, en apparté, rares sont les cinéastes qui savent utiliser la musique, Kubrick et Hitchcock sont des maîtres en la matière. Mais Rivette n'entends pas se démarquer de façon trop apparente du livre qu'il adapte. Il est question d'amour fou mais à tour de rôle, d'artifice et de coquetterie de la noblesse sous la Restauration, de la passion dévorante et de la vengeance d'un héros de l'armée Napoléonienne. Cela pourrait aussi faire l'objet d'une pièce de théâtre, car le roman donne la part belle aux dialogues, mais les lents mouvements de caméra de Rivette apportent incontestablement une langueur bienvenue à cette passion douloureuse. Le choix des deux principaux acteurs est sans conteste le bon. Le visage un peu mélancolique, néanmoins toujours digne et souriant, de Jeanne Balibar, apporte à la duchesse ce je-ne-sais-quoi de mystique et de passionné. Retrouvant certaines attitudes de son père, Guillaume Depardieur joue aussi très bien cet officier un peu rustre, mais finalement aussi passionné que cruel. Il y a une terrible leçon de morale derrière cet essai douloureux, on peut penser en particulier au Musset d' "On ne badine pas avec l'amour", mais l'époque, les convenances trop strictes, de cette période d'après chaos semblent plus en cause que la personnalité des deux amants. Ceci, le film le rends très bien, grâce à une reconstitution axée notamment sur les attitudes, autant que sur les décors.
    coperhead
    coperhead

    20 abonnés 472 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2018
    Adaptation de "La Duchesse de Langeais", roman de Balzac , avec une mise en scène trop théâtrale qui alourdit le récit . Rivette et le jeu des acteurs n'arrivent pas à rendre émotionnelle et sulfureuse cette histoire d'amour impossible et on a l'impression de voir les mêmes scènes se répétaient d'autant que le film dure plus de deux heures ...c'est long.
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2008
    Voila un beau film d'époque qui nous conte les amours contrariées d'un général et d'une duchesse au début du XIXe siècle. Sous ses aspects désuets, il s'agit d'un film moderne. Si les manières ont beaucoup évolué en 200 ans, les sentiments restent d'actualité. Et nul doute que beaucoup ont connu ces caprices de l'amour où, par manque de synchronisation, une passion possible se transforme en échec.
    thalidae77
    thalidae77

    36 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2011
    Un film intéressant mais qui traîne en longueur et qui manque de piquant. Quant à la soi-disante beauté de Jeanne Balibar, je la trouve plus que décevante!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 avril 2007
    Il suffit d'une scène pour tout renverser : alors que le film, tranquillement, se déploie dans une intrigue sympathique mais a priori à sens unique, une discussion à propos d'une hache (celle du titre), au cours d'un bal si anodin, vient mettre à mal la mécanique et fait naître une ampleur jusqu'ici insoupçonnée. Dès lors, on est dans les hauteurs du désespoir et on n'en redescendra plus. Chapeau.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 janvier 2009
    Le problème avec les adaptations des auteurs comme Balzac c'est le besoin des réalisateurs de tout alourdir. Ici on y échappe pas, le film est ennuyeux comme il se doit, malgré des bon acteurs notamment un Guillaume qui a des accents de Gérard.
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2008
    Bon film, bien fait et super bien interprété.
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