Avis sur Black

On sent vraiment l'envie de Pierre Laffargue de rendre hommage au cinéma d'exploitation des années 70 notamment à la blaxploitation cependant malgré toute la bonne volonté du réalisateur on ne peut pas dire que Black soit une réussite.
Le film débute par une vue aérienne d'une autoroute accompagnée d'une musique (ce n'est pas un B.O. le morceau est connu mais je ne sais plus d'où elle provient), un genre de séquence que l'on pouvait voir dans ces films de l'époque puis on a droit rapidement à un braquage à Paris plutôt efficace mais dont le montage est un peu confus ; le personnage principal joué par le rappeur Jean Gab'1 suite au fiasco de son braquage part à Dakar pour tenter un nouveau coup.
C'est un film assez dynamique et la partie africaine dans son ensemble prenante malheureusement la dernière partie prend un virage fantastique très maladroitement mené, on a dû marabouter le film comme le combat final entre "l'homme-lion" et "l'homme-serpent" plutôt raté sinon niveau interprétation c'est inégal et certains personnages sont délaissés en cours de route (les compagnons de casse de Jean Gab'1).
Bien que Black soit imparfait ça se laisse regarder et on peut féliciter la volonté de Pierre Laffargue d'avoir voulu sortir de l'ordinaire du cinéma français.
Un film à réserve avant tout aux cinéphiles curieux.

Je pensais voir un film, j'ai constaté que c'est tout sauf cela.
Une comédie burlesque et ridicule.
Une interprétation presque honteuse et un scénario ridicule.
Le monde ne manque pourtant pas de scénariste et d'acteurs capables !

Alors que la bande-annonce suffisait à elle seule, le film finit de nous achever bien avant la fin de celui-ci.
Deux heures (!!) de ratage total en commençant par les acteurs, incapables d’être crédibles face caméra, comme MC Jean Gab'1 ou encore Carole Karemera, dont les prestations font peine à voir. Mais il y a pire, comme ce Ruskof (Anton Yakolev) ou François Levantal en roue libre pendant sa mutation mi-homme/mi-serpent !
Mais les dialogues enfoncent le clou encore plus, chaque phrase prononcée prouve le faible potentiel du film, ennui et consternation pendant près de 120 minutes, c’est difficilement gérable et supportable !
Si encore l’intrigue sortait des sentiers battus, hélas, ce pseudo film d’action est une perte de temps monumentale, on conclura en disant que c’est une insulte au genre, que le producteur et le réalisateur puissent dire qu’ils ont été influencés par la « blackploitation » !

10 ans après sa sortie en salle, je le visionne seulement maintenant sur la chaîne Action. Heureusement que je ne me suis pas déplacé au cinéma pour aller voir, c'est encore pire de ce que je m'imaginais. Mais ça a le mérite d'avoir une étoile (très mauvais)

C'est un film belge tournée au Sénégal. L'histoire qui se passe entre des russes, des Français, des africains de paris et des africains, le tout un belle bande de gangsters à la quête du diamant éternel. C'est mal réalisé et mal interprété. Le film pouvait néanmoins devenir intéressant.

La seule raison qui peut te pousser à regarder ce film, c'est de voir ce que MC Jean Gab'1 (pas très bon rappeur mais qui néanmoins eu son petit lot de succès à une époque) peut montrer lorsqu'il est le personnage principal d'un film. S'il faut avouer qu'il ne s'en sort pas si mal que ça, il est tout de même difficile de trouver une quelconque intérêt à « Black », qui n'est finalement rien d'autre qu'une assez médiocre série B d'action qui parvient très difficilement à divertir. J'en viendrais même à dire qu'elle n'y parvient pas. Malgré une ou deux séquences remplissant leur office. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Film très regardable où Mc Jean Gab'1 joue très correctement son rôle, sans plus.

Black est un film d’action raté de Pierre Laffargue. La mise en scène reste classique, le scénario est plat et sans intérêt, l’humour ne fonctionne pas toujours très bien etc… Néanmoins, les scènes d’actions sont bien filmés et les acteurs comme MC Jean Gab'1, Carole Karemera ou encore François Levantal sont corrects dans leurs rôles. Bref, deux étoiles.

Ce film est l'antithèse d'un Transformers II, un début et une fin exécrable et un milieu excellent. En effet, on se demande au début quel film est-on allé voir.

Les policiers français tirent à vue sans sommation, les insultes volent, et c'est du bourrin moyen. Puis, la mise en scène de Pierre Laffargue suit MC Jean Gab’1 dans Dakar et les scènes d'action, omniprésentes dans la deuxième partie, sont beaucoup mieux tournées et on est dans un bon film d'action. Les apparitions de Louis-Karim Nebati prouvent son talent car il est l'élément le plus drôle du film pour moi et les gags du film sont honnêtes. La deuxième partie avec Carole Karemara, si elle est plus explosive, est moins drôle, moins interessante mains néanmoins, on sent que Pierre Laffargue a travaillé son film. Et là, le massacre, l'hécatombe, bref, la catastrophe...Le film tombe dans un délire mystique avec le Lion et le Serpent, avec un François Levantal que l'on a vu bien meilleur, et un Anton Yakolev ultra-cabotin.

Il n'empêche que malgré cette purge, ce pensum d'à peu près 20 minutes, on sent que l'on a passé un bon moment avec de bons interprètes, surtout MC Jean Gab’1... Un film à découvrir.

Evoquons tout d’abord Mc Jean gab’1 que l’on avait entraperçut dans une production de Luc Besson, avec ce pseudonyme, il tient ici un rôle éponyme de ce film au budget modeste. On admet qu’il ne nous démontre aucune nouveauté dans le jeu d’acteurs mais il faut reconnaitre que devant le rôle assez pitoyable des autres comédiens (surtout les méchants). Black rend ici un double hommage : que se soit pour la blaxploitation (film de braquage) très tendance en ce moment et rendant hommage à une époque (les seventies). Le tout aidé par une BO funky, une réalisation poussée par de multitudes effets photographiques et un montage assez particulier, des répliques ayant comme sentiment d’être traduites littéralement de l’anglais en français, ce qui peut surprendre chez certains spectateurs (« Ouvre cette putain de porte, enculé ! »)
On pourrait alors ce dire que le film certes n’est qu’une adaptation française d’un film que l’on aurait pu voir estampiller « made in Hollywood » sauf que le film perd tout espoir de renouveau lorsque celui-ci tente un brouillage de piste en osant s’aventurer dans de nouveaux genres. La première demi-heure (côté braqueur de banque qui a laissé ces potes de galère et qui essaye de quitter le pays en allant dans un autre pays) reste assez correct fasse au reste du film qui ne sera que catastrophe, au point de se demandé même s’il s’agit bien d’un film français (en rapport à sa qualité
Pour ce qui est du jeu des acteurs, Mc jean gab’1 bien que partant avec de bonnes intentions discrédite complètement sa carrière d’acteur, Black est donc un film entre série B et film à chronique réaliste. Sauf que la scène du début dont on se demande encore à l’heure actuelle son rôle dans l’histoire nous laisse perplexe quand à l’histoire du film. ). Black n’est donc qu’une plate copie des films d’action dont on se demande vraiment combien de temps il aura fallu au auteur pour sortir un scénario de ce genre,.... (suite sur mon blog)

pas mal ,malgres une fin tres curieuse.

Rien qu'en regardant la bande annonce, tu peux facilement faire ton avis sur ce film ...
Je me souviens l'avoir vu dans mon ciné avant sa sortie, et je me suis dit, c'est quoi encore ce navet ! Finalement, au lieu de rester sur ce que je pensé ( en meme temps juger un film sur 2 minutes de bande annonce c'est moyen ), je me suis laisser "tenter" ( le mot est peut être un peu fort ). J'y suis aller, et finalement au bout de 1h30, je suis ressortit de la salle avec le même jugement, voir même pire. Le début ça peut aller, mais après 20 mins, tu commence deja à décrocher, tout le reste du film est chiant, c'est du n'importe quoi, un mélange de plusieurs style pas très malin. Fin, c'est très mauvais, puis les acteurs ... On a rarement vu pire !

Cool. Un film dans la veine de Snatch et des innombrables films de gangsters divertissants (et peu utiles). Ce qui retiendra l'attention est "l'africanisation" complète de l'histoire, autant dans ses personnages (blancs nazis ou serpent / noirs musclés et excentriques sans être parodiques) que dans sa trame (le casse du siècle à Dakar). Côté action, le film est plus péchu que la moyenne, nous offrant généreusement de nombreuses gun fights urbaines et des courses poursuites effrénées, sans donner dans la surenchère bourrine. Un divertissement sympathoche, dont le parfum africain se marie très bien au style des gangsters. Bon point.

Un film de gangsters qui n'aurait pas été si mauvais (les dialogues sont certes bidons, les acteurs mauvais mais sa passe encore) s'il n'était pas tombé dans le pathétique d'un rite africain incompréhensible à la fin.
Black est un peu le reflet du cinéma français de ces derniers temps : de bonnes idées, du charme, un certain charisme mais qui se plante totalement dans la dernière ligne droite.
C'est à n'y rein comprendre.

Ca commence par un film de braquage viscéral, puis ça embraye sur le thriller cool à la Ocean's 11 pour continuer sur le film d'action et finir sur une touche vaudou aux aspects prophétiques... Autant dire que le parcours pris par cette OFNI resté sur les étagères pendant trois ans n'est pas banal et que sa petite exploitation se justifie plus par son innaccessibilité au grand public que par l'intolérance des distributeurs au cinéma de genre comme on aurait bien voulu le croire avant de voir la chose. "Black" est un film étrange qui intrigue et se laisse regarder grâce à son originalité mais qui n'est pas pour autant plus kiffant que ça, la non continuité de genre du récit empêchant d'éprouver de véritable interrêt pour l'histoire et pour les personnages. Le tout est fait avec énergie et même (parfois) avec talent (on pense à la photo, très maîtrisée) mais le film manque de fond et ne ressemble au final qu'a un ensemble d'idées qui auraient été cousues les unes aux autres sans qu'il n'y est de fil conducteur commun. On se demande en sortant d'un film pareil si le film est aboutit tant il enchaine les rebondissements improbables ou si justement tout dedans est inachevé. "Black" aurait gagné à garder un ton général, quitte à ce que ce soit quelque chose de complètement décérébré et régressif (ce qu'on en attendait en fait vu que le film a été vendu comme de la blaxploitation française) pour être plus concit et plus complet. Un film expérimental bancal mais à soutenir dans l'industrie du cinéma français.