Avis sur The Street Fighter

La 1ère heure du film est assez quelconque voir ennuyeuse ce n'est que dans la dernière demi-heure que The Street Fighter se rattrape notamment dans ses 10 dernières minutes. Les combats ne sont pas très bien cadrés mais ils sont par contre très sanglant (arrachage de cordes vocales et même de coucougnettes). La musique du film est pas mal et sera repris dans les 2 Street Fighter suivants. L'héros interprété par Sonny Chiba l'est de manière parfois grotesque mais au fil des suites son jeu s'améliore et le personnage de Takuma Tsurugi s'humanise aussi.

Si vous pensez que Sonny Chiba est un ersatz de Bruce Lee, vous vous trompez. Quand Lee était félin et gracieux, Chiba est grimacant, primal et implacable. Ses mimiques sont impressionnantes et son style fait autant penser à du karaté qu'à du combat de rue. Macho, badass, et impitoyable, Sonny Chiba c'est le mec qui vous crève les yeux si vous le regardez mal et viol votre femme, votre fille et votre mère si vous insistez. C'est ça, le genre du bonhomme!

Dans ce film réalisé en 1974, Sonny tabasse des méchants, casse des os, marrave des femmes avant de les prostituer pour se rembourser et va exterminer un gang mafieux à lui tout seul. La classe. Pas de sentiments chevaleresques donc mais un sens de l'honneur hérité de la rue et de ses contacts avec les brigands qui va l'amener à prendre part pour une fille à papa uniquement parce que ses employeurs ne voulaient pas assez le rémunérer. On est loin des niaiseries car il faut comprendre que Chiba est un animal, un fauve, un prédateur qui ne vit que pour lui et dans son intérêt.

Badmotherfucker par essence, violent parce que la vie lui a pas laissé le choix, pratiquant le karaté non pour être zen mais pour donner libre court à la rage qui le consume, Chiba n'existe que pour se battre ce qui tombe bien!

Le film est gavé de baston en tout genre ponctué par une émasculation, une énucléation ou autre arrachage de pomme d'Adam. Un délice qui n'a pas pris une ride et qui tranche avec toutes les productions habituelles dans le domaine.

Miraculeusement, la réalisation suit. Sans en faire des tonnes, elle est honnête, lisible, efficace et est accompagnée d'une BO tout dans l'esprit des seventies que n'aurait pas renié THE SHAFT. Par contre, il est vrai que le film souffre de la caractérisation des méchants - le noir est violeur, le blanc est traite, etc... - mais c'est clichés sont inhérents aux films d'exploitation donc pas de raison de s'offusquer.

Bref et pour conclure, si vous trouviez Bruce Lee trop gentillet, Jackie Chan trop comique, Sonny Chiba est fait pour vous! Vénère d'un bout à l'autre et s'assumant complètement, ce film se termine par une scène cultissime sur un supertanker dont Tarentino ne s'est jamais remis. THE STREET FIGHTER mérite sa sulfureuse réputation et se doit d'être vu!

Le coffret The Street Fighter est indispensable pour tout bourrin qui se respecte, en particulier fan des jeux vidéo des Street of Rage et Double Dragon, de Ken le survivant et pratiquant d'art martiaux. Sorte de Steven Seagal en 10 fois plus barbare et charismatique, le seul et unique Sonny Chiba est définitivement à l'honneur dans ces quatre monuments d'action hardcore comme on n'en fait plus, qui au-delà de satisfaire les seuls amateurs de gore, ont su réjouir tout le monde par leurs ton méchamment ironique et anticonformiste. Attention, arrachage de c...... garantis!

Star inconnue en France, l’acteur Sonny Chiba a pourtant connue de belles heures de gloires au Japon après la mort de Bruce Lee. Premier film non pornographique à avoir été interdit aux moins de 18 ans aux Etats-Unis, la saga bénéficiait d’une réputation de fer, notamment avec les paroles de Quentin Tarantino à son sujet. Jusque là impossible de vérifier mais heureusement pour nous, HK Video a eu l’intelligence de sortir un coffret. Avant d’ouvrir le champagne, encore fallait-il justifier les 45 euros investis.
Takuma Kutsurugi est tueur à gages. Pas de sniper, de lunettes à infrarouges ni de montres laser mais des poings et des pieds dur comme le fer. Véritable barbare, Kutsurugi est sans cesse aussi tordu que démonique : il arrache les yeux, la glotte, les testicules, casses les bras, fend les têtes et catapulte tout le monde dans le décors. Un jour il se voit offrir la mission de protéger une riche héritière. Je peux vous le dire d’avance, les 45 euros sont bien justifiés. Loin de la morale, loin de la recherche perpétuelle d’une histoire ( John Woo) loin du cérébral, le réalisateur est là pour casser des têtes. Aucun autre objectif d’accrocher le spectateur, de le faire aimer le malsain tueur à gage. Entre tragique et grotesque, le film n’a pas fait son choix et provoque une énorme jouissance. Violent et exagéré, The Street Fighter est une des plus belles représentations du cinéma asiatique. Et en plus de ça il y a 3 autres épisodes… Que du bonheur !

De belles chorégraphies d'arts-martiaux pour un scénario simple mais efficace. Sonny Chiba crève l'écran et on sait maintenant pourquoi Tarantino est son plus grand fan.

Dès les premières minutes, le ton est donné avec une réplique qui va résumer à elle-seule la philosophie du film : « le véritable karaté, c’est tuer ou être tué ». On ne s’embarrasse pas avec les grands principes ou les codes d’honneur, aucune place n’est ici laissée à la niaiserie qui caractérise la majorité des films d’arts martiaux de l’époque. Tout y est amoral, brutal et sanguinolent. La violence est en plat qui se mange cru. En dépit d’une réalisation correcte et d’une bande son efficace, le film souffre d’un scénario faiblard et de seconds rôles globalement pas terribles. Mais peu importe : l’immense charisme de Sonny Chiba, qui incarne son rôle à la perfection, fait oublier toutes ces faiblesses. « The Street Fighter » n’est pas un film parfait et ne donne certainement pas dans la subtilité, mais il s’impose comme un incontournable du cinéma d’exploitation, un must de la série B !

Aucun spolier dans ma critique, juste un synopsis qui révèle bien le caractère déjanté de ce film.
Du grindhouse japonais ! Sonny Chiba - antihéros de ce film fou - dans le rôle d'un ignoble salopard sans foi ni loi qui ne travaille que pour l'argent. Après avoir fait évader un condamner à mort pour le compte du frère et de la sœur de ce dernier, il tue le frère et vend la sœurette à la mafia pour 3000 yens (somme que les deux commanditaires n'avaient pas payés)... Cela lui importe peu qu'elle se fasse violer ou tuer. Ensuite, notre infâme mercenaire se voit proposer un contrat par la mafia : enlever la fille d'un riche industriel pétrolier mort depuis peu de temps, afin de s'emparer de son empire. Refusant le travail pour des motifs qui ne relève évidemment pas de la morale, la mafia veut sa peau ! Chiba va donc trouver ceux qui protègent la jeune femme et se faire embaucher pour garantir sa protection (avec une intention non-dissimilé de lui voler sa fortune s'il en a l'occasion) S'en suis des combats et des scènes sanglantes et tordantes tout du long.

Pour être clair, ce film ne contient quasiment que des ordures et des salauds (à quelques exceptions près). Drôle, nihiliste, sanglant et sans temps morts, The street Fighter s'avère être un bon divertissement ou l'immoralité côtoie le fou-rire.

The street fighter n'est pas l'adaptation du jeux video ni l'idée originale du jeux,mais une sorte de mix entre polar et kung fu.Ce film laissait découvrir un acteur avec une gueule du nom de Sonny Chiba qui bien qu'il en fait des tonnes tout le long du film arrive à donner une certaine ame à l'ensemble et finalement on se laisse porter par cette histoire pas trés originale et rocambolesque.A conseiller surtout entre potes et biéres et avec une certaine once de cinephilie ou de gout du genre.

Le meilleur de toute la saga : il a la violence et les qualités des autres de la série (seconds roles, ambiance kitch et bonne musique) mais le scénario en plus. Ici tout se tient et le tout se suit avec un plaisir particulier, d'autant plus que le film est en VO et que le japonais est une belle langue.