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    L'homme qui marche
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    2,4
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    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2008
    Dans une veine « intellectuelle-insolite », voici L’HOMME QUI MARCHE, chronique-biopic librement inspirée de la vie d’un écrivain relativement peu connu. Si on sourit au début face aux excentricités du personnage (et de l’acteur surtout), passé l’effet de surprise, l’accumulation de bizarreries finit par troubler le spectateur, et le faire douter de la ‘nonchalance’ de cette absurdité, pourtant revendiquée par une réalisation très épurée, et dans laquelle le récit trouve sa puissance.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2008
    Pour son premier film, la sémillante réalisatrice Aurélia Georges a choisi un sujet bien étrange. Il porte en effet sur un écrivain qu'apparemment bien peu connaissent et qui n'a publié qu'une nouvelle au milieu des années 70. A partir de cette histoire plus qu'anodine, elle a bâti une oeuvre assez spéciale, à l'image d'ailleurs de ce mystérieux bonhomme que l'on n'arrive pas à comprendre dans son entêtement à refuser les mains tendues, ce qui le rend pathétique. Voilà donc un cinéma bien à part, qui se moque des nombreux anachronismes présents dans "L'homme qui marche" et de notre conformisme.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 janvier 2008
    Dans la course du temps, dans l’élan du monde, «L’homme qui marche» (France, 2008) d’Aurélia Georges ouvre une parenthèse, une marge éphémère, le temps d’un épanouissement fugace. Dans le cadre d’une trentaine d’années, Georges relate la vie de Viktor, analogue fictionnelle de l’écrivain Vladimir Slepian. L’inspiration originelle de Georges n’a que très peu d’incidence sur le récit, le véritable sujet d’attention du film est plutôt l’interprétation de César Sarachu. Le profil de son corps, les lignes de son faciès jusque dans la silhouette de sa main, le graphisme (le mot a sa pertinence) de Sarachu, au regard de la société dans laquelle son personnage évolue, paraissent entièrement inadaptés. Personnage taciturne au ton de voix ingénu, sa présence rend aux choses leurs vraies valeurs, leur nécessité relative. Lacan, aux yeux de Viktor, n’est pas ce psychanalyste révolutionnaire envoutant mais un simple homme qui, comme tout le monde, «fait caca». Viktor est cet homme qui marche, cet homme en évolution, en mutation même, ainsi le voit-on changer de nom en cours de film. Georges fait de cet homme, écrivain de «Fils de chien» («Je serais comme un chien mais propre»), un objet, davantage inscrit dans le décor qu’il ne l’est dans la société. Cette première image que le photographe capte de Viktor, et que Georges a élue pour affiche, en témoigne. Cet homme-chose-qui-marche enlace dans ses bras une chaise, objet du repos. Souvent Viktor est assis à la table d’un bar, écrivant en buvant un café mais son mouvement, synchronique à celui du film, ne s’interrompt jamais. Mais vers où donc Aurélia Georges veut-elle mener Viktor par cette incessante marche du temps ? En vue du final, c’est vers l’oubli, l’ignorance de l’être par l’avachissement de son allure que Georges dirige Viktor. Les deux plans conclusifs sont d’une splendeur éloquente sur la superficialité d’une société qui refuse le retard, la marginalité et l’étrange exception.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Une chose est sûre, ce n'est pas grâce à ce genre de film que le biopic se verra enrichit. Si l'expérience du film complètement conceptuel n'est pas à jeter, cet homme qui marche parvient peu à nous émouvoir. A vrai dire, c'est plutôt d'agacement qu'il s'agit : l'insupportable sophistication minimaliste de la mise en scène, le jeu outré des comédiens, la maladresse scénaristique et la lenteur du réçit paralysent de bout en bout cet essai au point de vue original. Malheureusement, chacune des scènes se ressemblent, se rassemblent, héritent de leurs précédentes et forment un temps courbé particulièrement désagréable car trop écrit, et bien mal senti. Dans ce mouvement de vide et de plein dans la tête d'un écrivain improvisé, aucune sensation n'a de parcularité émotionnelle ou comique ; le rien épouse le tout, et le tout se sépare du rien sans que l'on ne sente que ces deux vecteurs métaboliques sont phrasés par la réalisatrice. Au final, on sort trop vite de ce monde à part, posé et poseur, où l'artiste grimpe, évolue, plonge et tombe dans sa matière ; un univers plus fasciné par son propre regard, et vice-versa, que du notre. La distance involontaire reste alors pénible, et en permanence nous tutoie la sensation que la caméra est plus liée à l'action que nous-même. Ni empathie, ni confort, ni intimité, malgré de nombreux efforts, viennent nous chatouiller l'esprit. "L'homme qui marche" reste froid, imperceptible dans son principe final, vaguement intellectuel mais surtout ennuyeux d'éloignement progressif. L'homme avance, le film recule.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 avril 2011
    Aurélia Georges a signé un super film, la prestation de César Sarrachu vaut le coup d'oeil, on a du mal à croire que le film se passe sur trois périodes d'un Paris aussi changeant. Un film qu'il faut voir !!
    leparrainz
    leparrainz

    9 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2008
    L'homme qui marche est un film réalisé par Aurélia Georges Librement inspiré de l'histoire vraie de l'écrivain Vladimir Slepian qui n'a écrit qu'un seul roman : fils de chien en 1974.
    Mais ce n'est pas tant le personnage qui prime dans ce film, mais ce qu'il représente, c'est à dire l'homme lui même qui marche. Un mouvement absurde, incontrôlable, qui marche de par le vide, qui marche sans but, inutilement.
    Pleins de décrochage, d'absurde et de tragique, ce film est véritable conception de l'humanité, qui parfois est vide comme l'appartement de l'écrivain.
    César Sarachu convenait parfaitement à ce personnage distant, secret.
    Très bon film, très bonne fin, très bonne affiche.
    Julia B
    Julia B

    50 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2011
    Un très beau premier film pour Aurélia Georges qui pousse à une réflexion sur la vie, ses buts, à travers le personnage de Viktor Atemian, écrivain russe et réfugier politique. Magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2008
    Inspire d'un ecrivain russe meconnu, ce film insolite accompagne le parcours d'un individu solitaire(formidable Cesar Sarachu) qui a choisi de renoncer au monde qui l'entoure. La cineaste retranscrit habilement le temps qui passe avec certains aspects burlesques.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2008
    revu ce film aujourd'hui. Le film met un petit quart d'heure à démarrer, mais ensuite c'est intéressant sur l'époque (un balayage de notre époque moderne et de son évolution des années 70 à aujourd'hui), très beau, très prenant, très émouvant...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 janvier 2008
    Ce film à la mise en scène élégante vaut autant pour son personnage marginal et libre, magnifiquement incarné par César Sarachu, que pour la description qu'il fait, en creux, de la situation de l'artiste dans la société d'aujourd'hui. En effet, à l'ère de l'entertainment généralisé et du mercantilisme, quid de l'artiste, le vrai, celui qui refuse toutes les compromissions pour vivre un art détaché des contigences matérielles et affranchi des modes ? Et en même temps, il m'a semblé que le film posait une autre question : sur la route de la pureté, de l'intégrité à tout prix, ne finit-on pas par croiser l'intégrisme ? Le débat est ouvert.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2008
    un superbe film avec un comédien étonnant et très émouvant !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2008
    Un beau personnage, bien incarné et quelques bons acteurs, mais ca ne suffit pas
    La direction d'acteurs est mauvaise (la scene sur le goulag sonne faux, les eclats de colere ou de rire du heros sont surjoues, de nombreuses scenes sont sans son des voix, ce qui est d'une banalite consternante)
    Le personnage principal est censé etre russe, mais son accent ne l'est pas du tout, et le scenario se resume a la chronologie de ses rencontres avec d'autres personnes sans lien entre elles. On dirait une suite de courts-metrages inacheves,certains tres interessants, d'autres sans interet...jusqu'au generique, si dense et en si petits caracteres defilant a toute vitesse : illisible!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 janvier 2008
    Ce n'est pas « qui l'aime le suive » mais bien « qui acceptera de le suivre l'aimera », cet homme qui marche.
    Pourquoi ? Parce que. Parce qu'il est beau et attachant d'observer comme à mesure que la trajectoire de ce monsieur maigre (qui semble de profil même de face) s'estompe dans la nuée contemporaine des foules non sentimentales, le film, lui, dément ce pessimisme doux, cette amène noirceur : plus on avance vers les temps sombres d'aujourd'hui, oui, plus le film trouve sa respiration, s'aère et se décrispe, s'ensoleille. Il aura donc fallu, cqfd, à la jeune réalisatrice décrire une vie en négatif jusqu'à la disparition de son « modèle », pour trouver son ton, plus guilleret et vif qu'elle ne l'escomptait peut-être, et tant mieux, pour trouver son mode (en cinéma) d'apparition. C'est pourquoi ce premier film doit chérir ses propres trébuchements, tâtonnement, imperfections. Il n'y a rien de plus ennuyeux qu'un premier film impeccable (et même chose pour les suivants, d'ailleurs). Là, il s'agit d'abord de filmer l'ennui, pas à la morne sexuello-illustrative façon d'un Cédric Kahn, mais le désœuvrement volontaire, un peu comme chez Aki Kaurismaki : avec la nonchalance butée de ceux pour qui s'ennuyer est une gymnastique presque immobile, qui leur permet de surprendre, dans leur temps ralenti, un regard, un visage, une lueur, un détail, presque un rien, mais qu'eux seuls auront su percevoir. Et qu'ils emporteront avec eux, sans au revoir.
    Alors je rêve, juste, que l'homme qui marche se redresse à la fin, quand la fille vient s'accroupir près de lui dans la rue : lève-toi, bon dieu, et marche !
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