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    Au-delà du réel
    Note moyenne
    3,5
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    68 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Une oeuvre très mystique pour gens mystiques. De la folie à l'état brut. Pour ceux qui savent l'apprécier, ce film sera comme un voyage astral.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 418 abonnés 4 453 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Je voulais voir ce film depuis longtemps, et puis les aléas des visionnages ne m’avait finalement jamais amené à m’attaquer à ce métrage très connu de Ken Russell, peut-être l’un de ses plus connus, et qui s’avère être une grande réussite.
    Le film a certes un côté redondant parfois assez pesant. C’est l’idée scénaristique de base qui veut cela, le film tend à se répéter, et malgré les efforts du réalisateur pour varier les entre-deux expériences, ça reste un schéma circulaire pas toujours attrayant. A noter aussi que le final, quoique spectaculaire et indéniablement pas ridicule, déçoit cependant un peu. Le montage d’images microscopiques par exemple m’a paru assez peu explicite et un peu facile aussi, tandis que la sortie laisse relativement sur sa fin, en dépit des interprétations, pas inintéressantes que l’on peut se poser.
    Finalement on pourrait se dire que Au-delà du réel n’est pas terrible, mais en fait il y a plein d’autres qualités qui séduisent. Le travail formel de Ken Russell, en dehors de ses quelques scories finales est très réussi, avec de bons décors, une mise en scène brillante, et surtout un très gros travail sur les effets visuels qui, en vieillissant gagne en plus un grain attrayant. Ces derniers ne sont en effet pas en quête de réalisme, comme souvent dans les fx, mais cherchent à nous transporter vers de l’irréel ou de l’impalpable justement, et du coup les fx avec l’âge gagne en vigueur de ce côté-là.
    Visuellement réussi, je saluerai aussi la solide bande son, et j’en viendrai donc à l’histoire. Bien sûr la narration est linéaire, la fin un peu abrupte, mais il n’en reste pas moins que l’idée est très originale, qu’elle est développée avec profondeur par le réalisateur, et qu’en plus on est dans un film éclectique. Certains réalisateurs seraient partie sur de l’horreur pure et dure, comme Gordon ou Cronenberg, pourquoi pas, d’autres aurait pris un chemin très scientifique, très cartésien avec un grand dépouillement formel et pas mal d’expérimental (je ne sais pas pourquoi mais là j’aurai bien vu un réalisateur français !), et Ken Russell lui choisit une voie plus intermédiaire. Son film est à la fois effrayant, sans être sanglant cependant, scientifiquement intéressant, et, en plus, il y a de l’humour. Tout cela fait qu’au final Au-delà du réel se suit avec plaisir, en dépit d’un scénario qui aurait mérité d’être moins cyclique.
    L’interprétation pour finir est de qualité. William Hurt est peut-être un peu inexpressif, il a un côté froid relativement monolithique parfois, mais ça reste un acteur de talent, et surtout il est bien entouré. Blair Brown surprend agréablement, Charles Haid est très bon et Bob Balaban campe un personnage assez attendu avec beaucoup de tact. Au final on se retrouve avec des personnages vraiment plaisants, et qui ont le mérite aussi de ne pas être de gros clichés non évolutif. On sent les hésitations de la femme du héros, on sent l’ami rationnel qui aime son collègue tout en voulant l’empêcher de poursuivre des chimères… bref, on sent que ça vie.
    Au bout du compte Au-delà du réel est un agréable moment à passer, original et audacieux. C’est du travail propre signé d’un réalisateur reconnu pour son application et son sérieux, et je donne un 4 mérité.
    AMCHI
    AMCHI

    5 852 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2012
    Ce qui m'a quelque peu déçu dans Au-delà du réel c'est que le côté hallucination du personnage de William Hurt soit finalement peu présent dans le film car ses scènes de rêves psychédéliques sont les points forts d'Au-delà du réel visuellement c'est magnifique. C'est avec plaisir qu'on découvre que les effets spéciaux sont toujours impressionnants aujourd'hui comme cette scène ou le scientifique régresse à l'état de singe et qui constitue un des meilleurs moments d'Au-delà du réel. Dommage que l'ensemble ne soit pas d'égal niveau surtout dans la narration.
    stebbins
    stebbins

    504 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    Film culte un peu vieillot quand on le (re)découvre aujourd'hui, Altered States reste un beau voyage méta-physique habité par son acteur principal : William Hurt. Le propos et le contexte historique, pertinemment accompagnés des références culturelles contemporaines, valent à eux seuls le visionnage du film de Ken Russell. Empruntant beaucoup à l'esthétique et aux symboles ésotériques du cinéma de Kenneth Anger le réalisateur des Diables semble toutefois tomber dans la démonstration grand-guignolesque dans les moments purement psychédéliques. Altered States reste - si l'on renverse l'argument - tout à fait généreux en matière d'effets visuels et d'inventivités oniriques. Vision intéressante de la quête obsessionnelle de la Vérité de son personnage principal le film montre avec une certaine intelligence la multiplicité des aspirations au Bonheur... c'est ce pourquoi on aurait aimé davantage de contrepoint, Ken Russell ne semblant pas beaucoup développer la dimension familiale de l'existence de Jessup ( privilégiant surtout le mysticisme à des fins spectaculaires ). Légère déception.
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2011
    Au-delà du réel est un film singulier, réussi par certains aspects (effets spéciaux, densité émotionnelle), mais qui déroute. Les bruitages, le jeu d'acteurs, les dialogues sont parfois étranges pour ne pas dire maladroits. Le scénario, qui semble un peu improvisé, est pauvrement exploité. L'oeuvre laisse une impression d'inabouti en même temps que le sentiment d'avoir regardé quelque chose d'unique. Pour ma part, il reste difficile d'inclure ce film parmi les plus grands de la science-fiction.
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Le film de Ken Russell réalisé en 1980 est un long métrage que je rêvais de voir depuis de nombreuses années, surtout à l'époque ou je m’intéressais particulièrement aux psychotropes et à leurs effets sur notre encéphale, sujet fétiche de tout djeun's qui se respecte.

    Au delà du réel, aka Altered States, c'est l'histoire d'Edward Jessup, un chercheur à l'université de Cornell qui tente de percer le mystère des visions provoquées par les hallucinogènes. Selon lui, les phases de trip intense nous informent d'une chose: Dans notre cerveau, il y aurait peut être un lieu où toute la mémoire de l'humanité serait stockée. Cette mémoire vieille de 5 milliards d'années serait peut être accessible au cerveau humain par la prise de psychotrope. Après un voyage au Mexique, Jessup ramènera dans ses valises des champis avec lesquelles il se fera exploser la tronche. Bardé de capteurs, enfermé dans un caisson et la tête pleine de came, le héros découvrira des choses inexplicables et bien dangereuses...

    En commençant le film, j'avais peur d'une seule chose: Que le film soit un hymne à la came. Pas que je sois réactionnaire, loin de là, mais je craignais le discours hippie du style: "Mec, prends du LSD, toutes les réponses que tu te poses sur l'univers se trouvent en toi. Demain je pars pour Katmandou avec des copines, j'ai réparé mon combi Wolkswagen donc on partira avec. Tu veux venir? On va se faire un trip de malade tu vois...". J'avais peur aussi du délire trip philosophique au Mexique avec le voyage du héros dans une tribu indienne. Pour avoir déjà lu la littérature des djeun's qui rêvent d'aller prendre de l'ayahuasca en Amazonie ou du peyotl au Mexique, j'avais pas envie d'entendre les citations philosophiques de Carlos Castaneda! De triste mémoire, le dernier réal qui a fait un trip chamanique et qui en a fait le sujet de son film, c'est Jan Kounen avec le foireux Blueberry.

    Miracle! Au delà du réel évite de sombrer dans l'apologie neuneu des psychotropes grâce à un scénario de série B ultra solide. Le film de Ken Russell est un mélange entre le film de genre et le film expérimental à la Jodorowsky. En dépit d'un côté un peu kitsch dû à l'âge du film, Au delà du réel est un film unique, étrange, mystique et surtout passionnant à regarder. Sur une trame basique de savant fou qui délaisse sa femme pour ses expériences de barjots, Ken Russell injecte dans son film des questionnements philosophiques à la 2001 l'odyssée de l'espace. Alors OK, on a pas affaire à du Gilles Deleuze ou à du Jankelevitch, mais le film va au bout de son délire mégalo. Au delà du réel, c'est un film qui questionne les origines de notre existence dans un mix original de violence, de visions, de spiritualité mystique, de suspense et de divertissement. Quand on pense que la Warner a produit un film de ce genre, cela prouve une nouvelle fois que l'on vit actuellement une époque bien fadasse en terme d'originalité dans les productions cinématographiques américaines d'aujourd'hui.

    La réussite d'Au delà du réel vient également de son charme rétro. Les questionnements philosophiques et la manière dont ils sont abordés dans ce film respirent les 70's. A cette époque, les états altérés de conscience passionnaient la communauté scientifique, d'autant plus que les jeunes chercheurs qui planchaient sur le sujet venaient de découvrir récemment le LSD! Quelques années auparavant, le fameux parapsychologue Charles Tart avait publié le bouquin Altered States of Consciousness et créé la psychologie transpersonnelle, une école de psychologie qui intégrait en son sein les grandes traditions spirituelles du chamanisme et des religions. Un courant de pensée qui a obligatoirement influencé Ken Russell et son scénariste.

    Heureusement que je n'ai pas vu ce film à l'âge de 18 ans! En plein questionnement philosophique sur l'existence et manquant totalement de maturité, même si je pensais être un génie à cette époque, j'aurais certainement pris au pied de la lettre le film de Ken Russell. N'oublions pas que le but premier d'Au delà du réel est de divertir, chose qu'il exécute avec brio. C'est quand je vois des spectateurs écrire sur allociné des choses comme: "Une déchirure spatio-temporelle s'est produite dans mon esprit à la vision de ce film. J'ai pu à travers elle accéder à la vérité de toute chose : à l'immatérialité de mes pensées et de ma conscience. Au reflet étincelant de mon âme à travers ce que je perçois comme être la réalité. Durant cet instant trop éphémère, j'ai su..." que j'ai peur de l'influence de certains films sur des cerveaux fragiles. Au delà du réel reste un film de genre et pas une propagande new age!

    En revanche, je pense malgré tout que vivre une expérience chamanique doit être dantesque. Ressentir un véritable EMC (état modifié de conscience) doit sincèrement nous ouvrir les yeux sur de nouvelles choses, je n'en doute pas.
    Lord-Djiss
    Lord-Djiss

    24 abonnés 983 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Le film n'est pas mauvais pour son époque mais je n'ai pas compris où les scénaristes voulaient en venir. Un film expérimental.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 décembre 2010
    Un film vraiment bizarre mais qui mérite d'être vu.
    illuminati
    illuminati

    19 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2007
    Trés bon scénario, bon acteurs et tout le reste...
    morn
    morn

    17 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2011
    Un film très étrange , totalement barré ( UNIVERS KITSH ). L'idée de départ est intéressante , mais devient assez barbante a la longue . Les effets spéciaux sont néanmoins réussi pour l' époque et les acteurs sont plutot bon. note : 5.9/10
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 192 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Anglais de naissance, Ken Russell était un personnage tout autant qu’un réalisateur fantasque, truculent et parfois déroutant. Sa carrière forte de 27 longs métrages de 1964 (“French Dressing”) à 2009 (“Boudica bites back”), compte six films majeurs avec “Love” (1969), “Music Lovers” (1971), “Les diables” (1971), “Mahler” (1974), “Les jours et les nuits de China Blue” (1984) et “Au-delà du réel” tourné en 1980 qui nous occupe ici. Cette première incursion dans le domaine de la science-fiction sera pour Ken Russell l’occasion d’un court séjour à Hollywood, cherchant peut-être à emboîter le pas d’autres compatriotes comme Ridley et Tony Scott, Adrian Lyne, Alan Parker et Hugh Hudson qui tous venus de l’univers de la publicité ont émigré sur la côte Ouest des Etats-Unis pour y connaître le succès en imposant une esthétique qui a renouvelé le thriller pour une grosse décennie. L’idée du film est née en 1975 dans un café où Bob Fosse, Herb Gardner et Paddy Chayefsky envisagèrent d’interpeller le producteur italien Dino de Laurentiis alors occupé par le tournage de “King Kong” pour lui proposer un remake du “Docteur Jekyll and Mister Hyde”. De retour chez lui, Paddy Chayefsky change d’avis sur le conseil de Daniel Melnick alors producteur pour la Columbia qui lui conseille d’écrire d’abord un livre dont il pourra écrire ensuite le scénario à sa guise. “Altered States” qui n’est pas sans rapport avec la nouvelle de Robert Louis Stevenson plonge le spectateur dans le milieu universitaire dont une partie des chercheurs se passionne pour les effets des drogues hallucinogènes (on n’est pas très loin de l’époque hippie et de la popularisation du LSD) et la possibilité qu’elles pourraient offrir d’accéder au tréfonds du subconscient. Tout ceci dans le but de peut-être parvenir à faire ressortir des instincts primitifs qui par les strates successives de l’évolution se sont progressivement éteints mais resteraient toujours présents à un niveau de conscience très profond. Une théorie défendue et explorée par le jeune et brillant professeur Eddie Jessup (William Hurt) qui utilise un caisson d’isolation sensorielle remisé au placard pour effectuer une ébauche de ce mystérieux et fascinant voyage à rebours. Quand il entend parler d’une substance utilisée lors d’un rite chamanique aztèque, le destin du jeune professeur va prendre une autre dimension au grand dam de ses deux amis chercheurs (Charles Haid et Bob Balaban) et de sa petite amie (Blair Brown) plus rationnels mais aussi inquiets des effets à redouter de telles expériences, répétées sans protocole établi et approuvé. Le film devait initialement être réalisé par Arthur Penn, qui ne s’accordant pas avec Paddy Chayesfsky désireux de profiter des pleins pouvoirs narratifs qui lui ont été accordés, quitte le navire. Plusieurs noms prestigieux comme Steven Spielberg, Stanley Kubrick, Sydney Pollack, Robert Wise ou Orson Welles auraient été évoqués avant que Ken Russell qui vient de subir un échec relatif avec “Valentino” n’entre dans la danse. Paddy Chayefsky qui continue de vouloir tout régenter se frotte à la résistance d’un Ken Russell au caractère bien trempé. Un compromis est finalement trouvé, Paddy Chayefsky désertant le plateau pendant que Russell s’engage à respecter la narration et les dialogues du scénario. Promesse tenue de part et d’autre qui laisse à Russell les mains libres sur le plan esthétique notamment pour les scènes dans le caisson d’isolation sensorielle et celle du rite chamanique avec les indiens Nahuas au Mexique. C’est en effet le voyage hypnotique à l’intérieur du cerveau du professeur Eddie Jessup qui passionne le réalisateur et constitue la principale innovation du film. Malgré des moyens techniques qui ne sont pas ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, Ken Russell aidé de son directeur de la photographie Jordan Cronenweth et de son équipe dédiée aux effets spéciaux fait feu de tout bois par un entrelacs d’images et de bruits proprement fascinant où se côtoient, le sacré, le sexe et la violence exposés à travers le prisme d’un psychédélisme flamboyant pourtant alors un peu passé de mode. William Hurt qui fait pour l’occasion ses débuts à l’écran après une carrière au théâtre semble à l’aise comme un poisson dans son caisson, se colletant hardiment à cette quête existentielle des origines inhérente à la nature humaine. Les collègues du professeur Jessup s’ils tentent un moment de freiner son appétit vorace de découverte sont eux aussi progressivement happés par cette quête du Graal lysergique, montrant la difficulté consubstantielle de la communauté scientifique à s’autoréguler avec les résultats souvent désastreux que l’on connaît. Comme pour ramener un peu de raison et de poésie à cette folle aventure, Ken Russell dans la scène finale magnifique fait émerger Jessup d’un voyage que l’on pressent sans retour grâce à la main tendue ce celle qui l’aime. Le film favorablement accueilli par la critique n’a pas eu le succès qu’il méritait à sa sortie sur les écrans. Mais le temps et les sorties DVD et Bray lui ont fait acquérir un statut culte qui doit faire plaisir à Ken Russell parti en 2011 dans les étoiles.
    landofshit0
    landofshit0

    276 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    Les scènes de régressions sont visuellement déstabilisantes et réussites,scientifiquement le discourt est très proche de le thèse se qui le rend parfois hermétique et pénible à suivre. Les rapports humains ne sont pas non plus le meilleur atout du film. La folie et l'obsession de cet homme qui cherche à trouver l'origine de l'homme explore tout de même des pistes rarement empreintés au cinéma.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 820 abonnés 12 445 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    Avec "The Outer Limits", William Hurt s'offre le voyage "au delà du rèel" devant la camèra du regrettè Ken Russell! Et le rèsultat n'en ai pas moins fascinant avec un dèlire dans certaines scènes (l'agneau sacrificiel, les difformitès abondantes du hèros) confirmant une fois de plus le gènie visuel du rèalisateur anglais! Ce que vit le personnage principal dans le film, c'est l'ultime moment de terreur, qu'est le dèbut de la vie: c'est à dire le nèant, simple et hideux! En dèfinitive, la vèritè de toute chose, c'est qu'il n'y a pas de vèritè ici avec un grand V! La vèritè, c'est ce qui est transitoire, c'est la vie qui est la seule rèalitè! Le moment de terreur est bel et bien une rèalitè horrible et vivante qui grandit en William Hurt! La seule chose qui l'empêche de le dèvorer, c'est sa femme incarnèe par la belle rouquine Blair Brown où seul l'amour permettra de surmonter la vacuitè de la vie! Par la perfection de ses trucages, Russell signe une oeuvre envoûtante de la S.F des annèes 80 alliant efficacement le fantastique et le surrèalisme...
    DaftCold
    DaftCold

    21 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2019
    Je pense avoir très rarement vu un film aussi bizarre. J'ai adoré certaines choses et détesté d'autres. C'est donc assez dur d'avoir un avis tranché. Mais globalement j'en ressors assez positif. Les suites d'images sans aucun sens durant les hallucinations sont fascinantes... En fait j'ai surtout ete une peu déçu de la partie du gorille qui au final n'était pas indispensable et a failli faire basculer le film dans la case nanars... Me demande quand même si les scénaristes eux même n'experimentaient pas certaines drogues durant la rédaction du scénario. Globalement le film est très bien réalisé et doit plus être regardé pour les images que pour l'histoire vachement bâclée
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2007
    Une plongée terrifiante et croissante tout au long du film dans les abysses de l'être humain. N'ayons pas peur des mots: un chef-d'oeuvre du Fantastique, aux limites de l'horreur!
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