Avis sur Les Pépées font la loi

Le cinèma du samedi soir avec ses catcheurs et catcheuses où trois soeurs dèterminèes dèlivrent leur cadette qui a ètè enlevèe par des gangsters! Si Claudine Dupuis, Dominique Wilms, Louise Carletti veulent aller dans le milieu, il faudra jarter comme les truands...et comme Suzy Prim! Et elles y parviennent...Avec, dans le final, une bagarre gènèrale d'anthologie « rue de la Libèration » , et la chanson de toute une èpoque, au Lotus : « Les pèpèes font la loi...doucement les basses! Les pèpèes font la loi...attends que ça passe! Et planque toi mon petit gars c’est pas du cinèma! Les pèpèes font la loi...gare à toi ! » . Un temps rèvolu! il est bien èvident que le film de Raoul Andrè n'a pas ètè inspirè par un dossier de la Scotland Yard! De ce fait toute ressemblance entre les hèroïnes de cette histoire et des gangsters (dont un Louis de Funès dèbutant) existant ou ayant existè, serait purement fortuite! On soulignera que ce film a connu l'annèe suivante, une sèquelle, "Les pèpèes au service secret"...mais cette fois sans la volcanique Dominique Wilms...

Sur qu'aujourd'hui ce film ne fait plus rire personne et pourtant quel succès populaire en 1955! A ce titre,il a même eu une suite: ''les pépées au services secrets'' . La mise en scène est tout a fait moyenne,Raoul André est avant tour un bon artisan,il n'a rien laissé de vraiment valable surtout à cause de scénarios bâclés. On retiendra de lui les ''Eddie Constantine''.Ici,l'histoire est on ne peut plus tarabiscotée et il y a tellement de personnages qu'il est parfois difficile de s'y retrouver. Peu importe il est vrai,seul compte l'ambiance proche du burlesque. A ce titre la bagarre finale est sans doute unique dans l'histoire du cinéma et il y est pris un grand soin à respecter la pudeur féminine...Rien que pour cette bataille homérique,ce film mérite une vision. Coté interprétation,sans être brillantes toutes ces dames se débrouillent bien et Suzy Prim (la mère des 4 soeurs)particulièrement très bien . Louis de Funes y est encore plus inexistant que le champion de boxe de l'époque Laurent Dauthuile.

Nous retrouvons dans ce film Louis de Funès dans le rôle secondaire de "Jojo la bonne affaire" et la jolie Dominique Wilms (la môme vert de gris). Un scénario de folie qui n'a strictement aucune importance, puisque tout est prétexte à voir évoluer trois jeunes filles et leur mère s'organiser pour récupérer leur sœur qui s'est fait enlever. On apprend que la maman est une ancienne tenancière de maison close et qu'elle a gardé de bonnes relations avec ses collègues, à tel point qu'elle les rameutera pour investir la propriété des gangsters où éclatera une bagarre générale qui est le clou du film. Ça ne marquera pas l'histoire du cinéma, mais ça se regarde avec amusement.

Ancienne maquerelle reconvertie bourgeoise, Suzy Prim est la mère de quatre et jolies femmes dont l'une est kidnappée par des gangsters. Ses trois soeurs entreprennent de la libérer.
L'idée, pour ne pas dire le concept, de la comédie de Raoul André est de méler trois épouses BCBG à une histoire de malfrats. En dépit de leur condition et de leur maintien, ni l'argot parigot, ni les flingues ne leur sont étrangers, et le réalisateur s'amuse de cette présence féminine décalée dans une univers généralement viril...
Le film est bien le nanar dont il a l'air. Un Lautner aurait sans doute tirer un meilleur parti (quoique...) de ce sujet parodique. Raoul André n'en possède pas le sens du loufoque. Le film est grotesque. Passons sur un scénario étriqué et artificiel; la sottise du film se mesure à l'interprétation des comédiennes, à une direction d'acteurs (trices) dont on ne peut pas dire qu'elle les favorise et à des dialogues risibles. Les personnages, et donc principalement féminins, sont ratés. Ils n'existent pas tout simplement, faute de talent, faute surtout d'intentions. Ils sont faux d'un bout à l'autre de la comédie, avec pour finir cette surréaliste bagarre aux poings entre hommes et femmes. On ne boudera pas notre plaisir devant tant d'approximations, de désinvolture dans la mise en scène, d'incohérence dans le jeu des interprètes.