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Jérôme H
161 abonnés
2 295 critiques
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0,5
Publiée le 31 juillet 2008
Je ne comprend tjs pas l'interet de la chose. Qu'un monstre marin arrive de nulle part OK mais entre un récit assez naze, des personnage débiles et mal interpréter + des dialogues nullissime, RIEN n'apporte un réél intérêt à ce film.
Je ressors très déçu de cette séance. Song Kang Ho tente tant bien que mal de tirer le film vers le haut mais son jeu ne suffit pas, loin de là sauver ce nauvrage qui se veut entre le fantastique, le dramatique et le "king-kongien". Non, vraiment un mauvais film à qui je donne tout de même une étoile pour un cadrage et une photo excellents (comme c'est très souvent le cas dans les films extrême orientaux) ainsi que pour le jeu de Song Kang Ho qui reste un très très grand acteur, trop méconnu du public européen. A éviter.
Et voila un film qui divise ! Apres avoir vu le chef-d’œuvre memories of murder de Joon-ho Bong j'ai décidé de regarder son film qui divise le plus.... The host ! J'ai tout simplement adoré,Joon-ho Bong mélange parfaitement les genres comiques,dramatique,fantastique et horrifique,il arrive même à les enchainer sans se perdre,respect. les acteurs sont vraiment bons,le scénario est excellent et très critique envers les USA,la Corée du sud...... Le monstre est plutôt bien fait pour un film asiatique. L’esthétique du film est très réussi,on retrouve des plans justes magnifiques comme celui de la découverte de la créature et celui de la fin ! Au final c'est un superbe film drôle,touchant,triste,fun et intelligent !
Bong Joon Ho, après l'atypque mais néanoins efficace Memories of Murders, démontre encore une fois le talent du cinéma sud coréen dans tous ces aspects atypiques. Avec the Host, il revisite le film de monstre avec une certaine dévotion, et un acharnement érudi qui forge le respect. Nous dévoilant la créature rapidement (environ vers les 10 premières minutes), il se débarasse ainsi des attentes des spectateurs à voir la bête pour se focaliser sur les codes typiques du cinéma du genre. En effet, en traitant l'histoire sous un angle humain d'une famille décomposée, le réalisateur parvient à créer une atmosphère tragi-comique, ce qui permet à The Host d'être un divertissement galvanisant. Mais Bong a l'intelligence de pousser à la réflexion plus loin dans ce film, en traitant ainsi des thèmes symboliques fort tel que l'enterrement ou encore la mort du père, il arrive à glisser subtilement l'intrigue vers la satire anticapitaliste dès lors que le monstre se pose en victime, symbole de la mainmise américaine sur la société sud coréenne par son mercantilisme et son audace à l'outrance. Le monstre est dépeint tel un véritable animal, qui peut ressentir, agir et comprendre, mais se confronte malheureusement dans l'enfermement de sa condition à l'abscence d'empathie malvenue de la part du peuple, excepté peut être le père, ce qui renforce le caractère tragique. La réminiscence au symbolisme de la peur de l'étranger, non conventionnel pouvant être une potentielle menace nous rappelle avec efficacité le traitement de King Kong de Peter Jackson. Preuve que l'américanisation réussit à tendre le filet nihiliste d'une amérique au delà des valeurs humaines dans un scénario sud coréen habilement traité. Vraiment une bonne réussite.
Au début j'ai cru que ce n'était pas le bon film et malheureusement si. En fait sa ressemble plutôt à un film d'amateurs, les acteurs sont mauvais et le scénario nul. Quant à y voir des choses droles ou profondes, il ne faut pas être trop difficile dans ce cas.
Une grosse bêbête (mélange de Nessie et Godzilla) mutante à cause des méchants pollueurs humains attaque et kidnappe une pauvre petite fille. Sa famille va tout faire pour la sauver...Aucune originalité.
Très mauvais film basé sur un scénario qui aurait pu être intéressant mais qui se perd dans l'invraisemblable et le ridicule et emmené par de mauvais acteurs. Le seul intérêt pour regarder ce film (s'il y en a un) est de voir la créature qui terrorise la population (et encore, il ne faut pas la voir en gros plan sinon on se rend tout de suite compte qu'elle est bidon - j'entends par là, entièrement numérique). Je déconseille!
En virtuose du cinéma, Bong Joon-Ho s'attaque à un nouveau genre pour le réinventer. Avec "The Host", il revisite le film de monstre et y apporte un regard neuf. La mise en scène est impeccable, et permet de maintenir une tension permanente, dans un film où la menace n'est jamais bien loin. Il en profite pour livrer une analyse de la société Coréenne, et notamment de la présence militaires des USA sur son territoire. Un œuvre complète et fondamentale dans le monde du cinéma.
J'ai pas trouvé ça parfait, je trouve qu'il y a un côté un peu brouillon, ça part un peu dans tous les sens parfois et c'est pas coplètement maitrisé, mais tout de même, The Host est un film réussi, qui arrive à mêler de façon habile le côté purement efficace du thriller sans se prendre trop au sérieux avec un humour qui parcourt le film, sans que ça soit trop prononcé pour que le genre soit comico-thriller. Bref, je sais pas si vous me suivez. Le film se suit sans déplaisir, c'est bien filmé, c'est bien foutu, un bon spectacle.
Après Memories of Murder (2004), Joon-ho Bong nous revient en grande forme, avec non pas un polar, ni un policier, mais un film de monstre ! Un Godzilla version coréenne ? Non, cest bien plus que cela ! The Host est loin dêtre un simple film de série B. Un scénario et une mise en scène riche en rebondissements. Il est à la fois sérieux, ironique, burlesque, épatant, hilarant et politiquement engagé ! Nous détaillant au peigne fin la politique Nord Coréenne (familles paumées, chômage des jeunes diplômés, ) Joon-ho Bong nous montre aussi comment une famille désemparée va se réunir et se souder pour sauver la vie dun des leurs. Politiquement incorrect dans le sens où les Etats-Unis en prennent aussi pour leur grade, ce faisant traiter de menteurs et de pollueurs. The Host est une belle surprise, tant du côté des acteurs que du côté des effets-spéciaux, qui sont renversants. Cela faisait longtemps que nous navions pas eu un film de ce genre dune qualité aussi impressionnante (ne prenant pas en compte bien sûr Godzilla Final Wars - 2005).
Mélange de film de monstres,comédie satirique,satire politique et mélodrame familial;"The Host"(2006)est un ovni emballant,qui ne ressemble à rien de connu,et qui se démarque par sa liberté de ton et son intelligence d'observation.Des qualités que l'on retrouve chez Bong Joon-Ho,qui aime surprendre en faisant fusionner les genres.Une sorte de lézard géant sème la panique le long des berges du fleuve Han à Séoul.Lorsque la petite dernière d'une famille de losers est enlevé par la bête mutante,tous partent à sa recherche dans les égouts insalubres,tout en essayant d'échapper à des scientifiques marteaux et à une armée sur les dents.Sans entrer dans l'anti-américanisme,c'est une plainte très acerbe envers l'interventionnisme américain,et les expérimentations génétiques qui retombent sur la population.L'humour très noir est unique,et les frissons ne manquent pas lors des apparitions de ce curieux lézard,divinement modélisé par les techniciens de chez Weta.Le réalisateur sud-coréen oscille entre hors-champ et plain-champ.Il y a de lointains emprunts à Godzilla.Riche en scènes désopilantes,le film permet aussi de voir aussi une famille farfelue et dysfonctionnelle,se souder face à l'impensable et racheter son honneur.Percutant.
The Host est un film coréen jouant sur la peur d'une créature inconnu à la Alien. Mais passez l'effet de surprise de la découverte de la créature, on s’ennuie assez vite devant un scénario un peu limité à mon avis. Le réalisateur aurait pu aller plus loin dans la peur et surtout dans une cohérence du scénario car la fin du film est assez raté... comme souvent. Bref : un film de monstre assez classique.
Bong Joon-ho est trés talentueux ( Memories of Murder en etait la preuve) et il confirme cela avec son nouveau film qui brasse les genres toujours avec talent et respect. On passe du film de monstre au drame, de la comédie à la chronique sociale sans jamais trahir les codes du genre et on s'attachera à cette famille de looser ( décidement, les loosers sont terriblement attachant) qui part en guerre contre ce monstre marin. Le film pose un regard lucide sur la Corée et sur la société sans oublier un certain caractère écologiste.
C'est un film à multiples facettes d'accord, mais c'est avant tout un film avec un monstre et cette partie là est ratée, le monstre est ridicule, la peur et la tension ne sont jamais là, restent un portrait de famille et de la société coréenne plutôt réussi. Mais on s'ennuie ferme dans l'ensemble. Dommage car 'Memories of murder' était un très bon film.